Après 2 opérations, Rosalia peut à nouveau marcher toute seule

A 7 ans, la petite Rosalia était très mal en point. Elle est née avec une grave déformation du pied gauche et aurait dû être opérée d’urgence. Seulement, sa grand-mère – chez qui elle vivait – n’avait pas les moyens de payer un traitement ou une opération… Vous l’avez sauvée.

Lorsque Rosalia a été accueillie au sein de la famille NPH Honduras en avril 2019, elle était dans un piètre état. En raison de sa déformation au pied, elle ne pouvait pas plier la cheville et son pied était en permanence tourné vers l’intérieur. Par conséquent, elle marchait toujours sur la partie extérieure de sa semelle. De plus, elle n’avait presque plus de sensations dans ce pied. Une opération s’imposait d’urgence, mais c’était sans compter sur la pauvreté dans laquelle sa grand-mère et elle vivaient.

Au Honduras, près d’une personne sur cinq vits dans une extrême pauvreté, sans accès aux services de santé. De plus, presque personne n’a d’assurance maladie. De nombreux enfants sont donc malades, sous-alimentés et négligés et ne reçoivent pas les soins médicaux nécessaires. Après le divorce de ses parents, Rosalia a été recueillie par sa grand-mère dans un village près de la frontière avec le Salvador.


Cette dernière partait toujours très tôt le matin pour aller travailler dans les plantations de café afin de pouvoir se nourrir un minimum. Rosalia n’allait pas à l’école, car sa grandmère ne pouvait pas se le permettre. Elle restait seule à la maison toute la journée et faisait ce qu’elle pouvait dans le ménage. Même si elle devait alors traîner son pied handicapé sur le vieux plancher. C’est comme cela qu’un grave ulcère s’est développé.

Un coup du sort supplémentaire, car les hôpitaux publics ne voulaient pas l’opérer. L’inflammation devait d’abord être traitée quotidiennement pendant trois mois. Mais la grandmère de Rosalia n’avait même pas d’argent pour l’amener en ville, et encore moins pour payer les traitements, la chirurgie et la rééducation !

Heureusement notre village d’enfants a pris connaissance de la situation de Rosalia et de sa douleur insupportable. La jeune fille a donc immédiatement reçu le traitement adéquat. Elle vit désormais dans notre village d’enfants, où elle peut enfin aller à l’école, recevoir une alimentation saine et jouer. La petite fille timide et tranquille s’épanouit dans notre famille.

Entre-temps elle a déjà subi deux opérations pour corriger son pied et l’évolution est visible. Elle porte désormais une botte et suit une thérapie intensive pour apprendre à marcher de manière autonome. La route est encore longue, car elle a encore besoin de nombreux traitements. Mais votre aide précieuse lui donne l’espoir d’être complètement guérie un jour.

De la nourriture pour les familles pauvres

En raison de la crise de COVID-19, l’année dernière de nombreuses familles n’ont rien pu vendre sur les marchés ni faire de récolte. Cela a menacé de provoquer une crise alimentaire. Pour lutter contre cela, le village d’enfants NPH Honduras a mis en place un projet en collaboration avec notre centre familial San José : le programme « Food Parcel ».

Il s’agit d’ateliers agricoles lors desquels nous formons les familles à cultiver leur propre potager avec un petit budget. Ils peuvent ainsi nourrir leurs familles et atténuer les pénuries alimentaires.

Les familles reçoivent les graines et apprennent à les semer et à les récolter. Ils apprennent également comment tous les membres de la famille peuvent jouer un rôle dans la culture et la récolte.

Aidez nous en faisant un don pour développer ce projet !

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Leonarda: ne plus jamais aller dormir le ventre vide

Depuis des années, de nombreux pays d’Amérique latine succombent sous les nombreuses inondations, les tremblements de terre et la sécheresse persistante provoqués par le changement climatique. Les conséquences sont désastreuses. La pauvreté augmente, les familles peinent à survivre et des milliers d’enfants souffrent de la faim et sont négligés.

C’était également le cas de la petite Leonarda. Elle avait à peine 8 ans lorsqu’elle a rejoint la famille NPH avec ses frères et sa soeur. Quand son père – qui était très violent – a abandonné sa famille, cela a été un soulagement pour sa mère. Et pourtant… Cela signifiait aussi plus de pauvreté.

Il n’y avait pas assez d’argent pour mettre de la nourriture sur la table. Leonarda devait souvent se coucher le ventre vide. Jusqu’à ce que la mère de Leonarda ne puisse plus du tout subvenir aux besoins de ses enfants.

C’est la raison pour laquelle, Leonarda ainsi que ses frères et sa sœur ont été accueillis dans notre village d’enfants de Miacatlán en mars 2015. Aujourd’hui, Leonarda a 14 ans, est en première secondaire chez NPH Mexique et est enfin heureuse. Mais procurer à tous ces enfants trois repas par jour demeure un défi. La nourriture est essentielle pour la survie de nos villages d’enfants. Et son approvisionnement repose sur l’apport précieux de nos donateurs, de nos travailleurs qualifiés, mais aussi des enfants eux-mêmes.

Car chez NPH, nous accordons une grande attention à l’aspect « durabilité et autosuffisance ». La culture des fruits et des légumes est donc importante pour pouvoir nourrir nos enfants. Les enfants aident à la ferme et dans les champs. Ce qui leur permet d’apprendre beaucoup sur les aliments et le respect de la nature. Leonarda apprécie beaucoup de contribuer ainsi à la récolte d’aliments sains pour tous les enfants. Elle a déjà planté des choux, des avocats et des pommiers « C’est resque comme un jeu », confie-t-elle. Elle est également plus consciente que jamais de la provenance
des aliments qui sont dans son assiette et les apprécie d’autant plus.

En tant que donateur, vous aidez à planter la semence d’un avenir meilleur pour nos enfants. Et votre soutien est d’autant plus important après les affres de l’année écoulée. De l’enfant au donateur, chacun joue son rôle dans la durabilité de NPH et dans l’avenir de la planète, ainsi que dans la nutrition pour les enfants. Et nous vous en sommes reconnaissants.

Donnez à un enfant l’alimentation saine nécessaire

Odril a perdu sa maman dans le tremblement de terre, mais il a retrouvé espoir

La vie d’Odril, un petit garçon haïtien de 7 ans, a pris un tournant dramatique le 12 janvier 2010, le jour où un tremblement de terre a détruit son pays.

Sa mère comptait parmi les centaines de milliers d’Haïtiens qui ont péri dans la catastrophe. 11 ans plus tard, Odril a toujours du mal. « Même si j’étais très jeune quand ma maman est morte, elle me manque encore. » Après le décès de celle-ci, son père l’envoie chez ses grands-parents
à la campagne. Mais ils ne peuvent pas s’occuper de lui. Il va donc vivre chez son oncle à la capitale, Port-auPrince. La vie n’y est pas plus facile pour autant. En ville, le chaos règne et les gens souffrent.

Odril est triste et se sent très seul. Il quitte la maison de son oncle et vit dans la rue. Il n’a que 7 ans et doit se débrouiller tout seul. Alors qu’Odril cherche de la nourriture dans l’un des nombreux camps de tentes dispersés dans la ville, un employé de NPH Haïti le remarque. Son histoire traumatisante émeut l’homme et finalement la chance sourit à Odril.

En juillet 2010, il est intégré dans le programme « Father Wasson Angels of Light » (FWAL) de Nos Petits Orphelins. Le programme offre un abri et une éducation aux enfants touchés par le tremblement de terre. Odril y reste pendant cinq ans, avec une trentaine d’autres enfants. Notre personnel lui prodigue tout l’amour, le soutien, les soins médicaux et l’éducation nécessaires.

En 2015, Odril est accueilli dans notre village d’enfants, Ste Hélène. Aujourd’hui, il a 17 ans et il y est toujours. Il vit dans une maison avec 25 autres garçons. Il aime étudier et espère devenir naturopathe. Il prie chaque matin, en reconnaissance pour les nouvelles opportunités que Nuestros Pequeños Hermanos (NPH) lui a offertes. « J’aime vivre à Ste Hélène et je ne l’oublierai jamais. Quand je vivais dans la rue, je n’avais aucun espoir. Maintenant, l’avenir me sourit » , confie Odril.

Les enfants comme Odril méritent un foyer et un avenir fait d’espoir. Aucun enfant ne doit mourir dans la rue !

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Noël dans nos villages d’enfants

L’aspect « famille » est très important pour nos enfants, surtout à Noël. Certains sont nostalgiques de leurs parents et de leur famille, mais ils sont également heureux de pouvoir fêter Noël avec leur famille NPH. Cette année, le coronavirus a rendu la vie des enfants plus difficile encore. Raison de plus pour faire à nouveau briller leurs yeux de bonheur à Noël.

Noël est la fête de la lumière et de l’espoir dans nos villages d’enfants, même si les choses seront un peu différentes cette année. Normalement, les enfants interprètent durant 10 soirs l’histoire de Marie et de Joseph cherchant un refuge.

Pendant 9 soirs, toutes les portes restent closes, mais la veille de Noël, heureusement, une porte s’ouvre. Ils sont alors tous les bienvenus pour se réchauffer, déguster un repas de fête et célébrer la messe de minuit dans notre « auberge ».

Lysclène: abandonnée au bord du chemin, à présent entourée d’amour

L’histoire de Lysclène est une histoire qui aurait pu très mal finir. Son papa et sa maman abandonnent la famille alors que Lysclène n’est qu’un bébé. Elle est alors accueillie chez sa tante dans un bidonville de Port-au-Prince. Mais celle-ci la met littéralement à la rue. Heureusement, le village d’enfants NPH Haïti lui vient en aide.

Lysclène, à son arrivée dans notre village d’enfants

Née dans le nord d’Haïti, entourée de sa mère et de ses cinq frères et sœurs plus âgés, Lysclène n’est encore qu’un bébé lorsque son père quitte le pays, plongeant alors sa famille dans la plus grande des pauvretés. Quelques années plus tard, sa maman abandonne à son tour les enfants. Lysclène
reste avec ses frères et sœurs, mais ils ne peuvent pas s’occuper d’elle. C’est pourquoi elle est confiée à sa tante qui vit à Port-au-Prince, dans la misère du bidonville de Cité Soleil.

La petite fille y grandit sans soin, ni affection… Un jour, alors que Lysclène n’a que 9 ans, sa tante, qui ne supporte plus d’avoir « cette bouche de plus à nourrir », l’abandonne le long d’une route isolée, loin de tout village en lui disant : « Attends-moi ici, je reviendrai te chercher ».

Lysclène attend toute la journée. Elle guette la route, à l’affût de la voiture de sa tante, qui ne reviendra jamais. Le soir venu, terrifiée et épuisée par l’attente, Lysclène fond en larmes. Imaginez ce qui aurait pu arriver à cette petite fille sans défense…

C’est alors qu’une femme passe sur la route. Elle est émue par cette petite, seule et en pleurs, et l’emmène chez les sœurs Salésiennes.

Pourtant, les débuts dans notre village d’enfants ne sont pas faciles pour Lysclène. Elle présente des difficultés dans l’apprentissage du langage et ne sait pas comment se faire des amis. Elle est incluse dans notre programme créé pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage. Grâce à ce programme, elle peut commencer une formation scolaire. Aujourd’hui, Lysclène a 22 ans. Elle a des amis, s’épanouit dans sa scolarité et est encouragée par notre corps enseignant. Le chemin est encore long, mais Lysclène, comme chacun de nos enfants, est motivée et tellement heureuse de pouvoir faire partie d’une famille. C’est seulement grâce à des donateurs comme vous, que nous pouvons offrir un avenir meilleur à davantage d’enfants comme Lysclène.

Lysclène, 22 ans

Chaque enfant a droit à un foyer.

Lisez ici comment vous pouvez agir pour nos enfants.

Marlie: Elle n’avait aucune chance de survie et est pourtant en pleine forme à présent

Lorsque Antoinette est entrée à l’hôpital pédiatrique St Damien de NPH Haïti en octobre 2019, elle avait un besoin urgent de soins médicaux. Elle était sur le point d’accoucher, car elle avait perdu les eaux. Seulement, elle n’était enceinte que de six mois…..

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Grossesses à haut risque à L’hôpital pédiatrique St Damien

Puis, en novembre, elle a accouché par césarienne. Bébé Marlie est née après seulement 29 semaines de grossesse, pesait à peine 930 grammes et souffrait de graves infections. Elle a dû être réanimée avant de pouvoir être transférée au service de néonatologie.

Une radiographie a révélé une maladie pulmonaire, conséquence d’une naissance prématurée. Son système respiratoire refusait de se stabiliser malgré les soins.

Le 13e jour, Marlie a fait un arrêt respiratoire et a dû être réanimée. Elle présentait également une infection. Au 18e jour, elle respirait toujours difficilement et souffrait d’une grave anémie. Une transfusion sanguine a alors été effectuée. Après un mois d’hospitalisation, l’anémie persistait et elle a reçu deux autres transfusions. Le 44e jour, elle a reçu sa quatrième transfusion sanguine. Après 51 jours, elle a été transférée au « Kangaroo Care », où ils font du peau à peau, pour se rétablir.

Enfin de retour chez sa mère

Au 75e jour de son existence, elle pesait 1,5 kg et a finalement pu se blottir définitivement dans les bras de sa maman. Antoinette est reconnaissante pour les soins qu’elle et sa petite fille ont reçus dans notre hôpital pédiatrique.

Des soins médicaux qui seraient impayables dans tout autre hôpital. Elle fabrique des perles pour les vêtements et l’artisanat et ne gagne que quelques dollars par mois, juste assez pour survivre. À cause de la crise du corona, les touristes ont déserté et elle n’a plus de travail.

Les revenus de son mari, qui est chauffeur de taxi, sont également faibles. Après avoir payé le loyer et le carburant, il ne reste plus grand-chose… Une situation que vivent de nombreuses familles, malheureusement. « Je veux que d’autres enfants puissent eux aussi bénéficier des soins experts d’un pédiatre. Marlie a reçu une chance de vivre. J’espère que Dieu continuera à bénir l’hôpital et le personnel. », confie Antoinette avec gratitude.