La nutrition dans nos villages d’enfants

Améliorer la santé des enfants et les garder en bonne santé est une priorité pour NPH Belgium. Les enfants malades ou sous-alimentés ont en effet moins de chances d’apprendre, de grandir, de progresser ou de réussir à l’école. À son arrivée, chaque enfant est évalué par l’équipe médicale de NPH et traité pour tout problème médical dont il pourrait souffrir, y compris la malnutrition. Rien que l’année dernière, nous avons enregistré 368 cas de malnutrition.

Nos villages d’enfants s’efforcent d’être aussi autosuffisants que possible. Chaque village cultive des fruits et des légumes, et certains élèvent du bétail, de la volaille et même du poisson. De plus, de nombreux villages possèdent leur propre boulangerie. Les enfants participent à la production alimentaire et acquièrent de précieuses compétences sur la façon d’élever et de préparer leurs propres aliments.

La nutrition chez NPH Belgium en un coup d’œil

Les enfants reçoivent trois repas et jusqu’à deux collations par jour.

Le repas moyen se compose de riz, de haricots et d’une forme de protéines.

Chaque mois, les villages d’enfants utilisent :

  • 6 350 kilos de riz
  • 6 804 kilos de haricots
  • 63 000 œufs

Les questions nutritionnelles en Amérique latine et en Haïti

Plus de la moitié des enfants du tiers monde manquent cruellement de produits de première nécessité, notamment d’une alimentation adaptée, d’un logement adéquat, d’eau potable et de soins médicaux de qualité. Pour survivre, ils mendient et font les poubelles.

En Amérique latine, on estime que 45 % de tous les enfants âgés de moins de 12 ans vivent dans la pauvreté. En conséquence, environ 27-28 % des enfants souffrent d’insuffisance pondérale ou d’un retard de croissance en raison d’une alimentation insuffisante, d’un régime pauvre en vitamines et minéraux et/ou d’une maladie.

L’impact de la pauvreté sur la nutrition

  • BOLIVIE
    23 % des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire.
  • RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
    33 % des enfants âgés de moins de 5 ans sont anémiques.
  • SALVADOR
    Dans les zones rurales, il y a deux fois plus de chances qu’un enfant souffre d’un retard de croissance (18 %). En outre, un lien a été établi entre l’éducation maternelle et la nutrition : près de 40 % des enfants dont les mères ne sont pas scolarisées souffrent d’un ralentissement de la croissance.
  • GUATEMALA
    Le pays enregistre le troisième taux de malnutrition chronique (retard de croissance) le plus élevé au monde (54,5 %).
  • HAÏTI
    73 % des enfants de 6 à 24 mois souffrent d’anémie.
  • HONDURAS
    29 % des enfants de moins de cinq ans connaissent un retard de croissance.
  • MEXIQUE
    50 % des enfants sont anémiques.
  • NICARAGUA
    Dans les régions où vivent la plupart des populations autochtones, le taux de malnutrition chronique dépasse 50 %.
  • PÉROU
    30 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et 18 % présentent une insuffisance pondérale.