Service de maternité Rita Merli

Le programme de soins de maternité Rita Merli de l’hôpital pédiatrique St Damien a ouvert ses portes juste après le tremblement de terre de 2010. Plus de 50 hôpitaux ont été endommagés lors de cette catastrophe. Rien qu’au cours de sa première année, l’hôpital pédiatrique St Damien a traité quelque 2 000 grossesses à risque.

Un contrôle prénatal à St. Damien
Le seul service de grossesse à haut risque d’Haïti

Grâce à ce programme, 3 000 bébés naissent chaque année (environ 250 par mois). Chaque mois, le service accueille des médecins d’Italie, de Belgique et d’autres pays qui apportent leur aide bénévolement.

Soins spécialisés pour les patients à haut risque

Selon le Dr Davilmar (directeur du programme), « les soins que nous prodiguons à l’hôpital pédiatrique St Damien sont des soins spécialisés, et les futures mamans que nous accueillons sont toutes des patientes à haut risque. Pour les accouchements normaux, les patientes sont dirigées vers d’autres hôpitaux. Ici, dans les maternités, nous avons des gynécologues expérimentés et spécialisés. Les cas complexes tels que les hémorragies, l’éclampsie ou le diabète sont tous difficiles à traiter. C’est pourquoi l’hôpital pédiatrique St Damien offre des soins que les mères ne peuvent trouver nulle part ailleurs dans le pays. »

Dr. Davilmar parlant aux parents d’un patient
Le nombre des patients augmente, mais pas les ressources

La fermeture de certains établissements de santé a eu un impact majeur sur le volume et les types de cas qui arrivent à l’hôpital pédiatrique St Damien. Le Dr Davilmar compare les statistiques d’octobre 2017 à janvier 2019. « Nous avons reçu 751 grossesses, mais malheureusement nous n’avons pu en admettre que 270 par manque de lits. Nous avons transféré ces patients en surnombre vers d’autres hôpitaux. En octobre 2018, le nombre de patientes reçues a augmenté de 40 % pour atteindre 1 054 grossesses. Nous n’avons pu en admettre que 319 », dit-il.

En moyenne, 150 accouchements et 100 césariennes ont lieu dans le service chaque mois.

À l’avenir, le programme espère augmenter le nombre de lits et ajouter une unité de soins intensifs.