Un tremblement de terre d’une puissance de 7.2 sur l’échelle de Richter a frappé le sud-ouest du pays ce samedi 14 août, à 8h30 heure locale. L’épicentre était situé sur la presque-île de Tiburon, au sud d’Haïti et à 150 km de Port-au-Prince. Une situation désastreuse qui frappe à nouveau la population haïtienne, déjà affaiblie par la crise politique qui a suivi l’assassinat du président Jovenel Moïse récemment. Les dégâts sont énormes : un grand nombre de maisons et de bâtiments se sont effondrés en quelques secondes. Cela rappelle le tremblement de terre de 2010 et signifie un autre coup dur pour le pays après l’épidémie de choléra, les tempêtes tropicales, la COVID-19, les émeutes et les troubles politiques de ces derniers temps.
Conséquences du séisme
Le tremblement de terre a été ressenti un peu partout dans les Caraïbes. Le village d’enfants NPH République dominicaine nous a assuré que tout le monde va bien.
C’est en Haïti que le sort frappe à nouveau. Nous avons parlé à plusieurs personnes sur place. Elles étaient tous choquées et attristées, car toute la partie du sud du pays a été dévastée. Ce matin, le taux de décès avait déjà atteint les 1300 personnes et on a déjà rapporté 5700 blessés. On s’attend à ce que ces nombres augmentent encore les prochains jours.
Heureusement, jusqu’à ce jour, l’hôpital pédiatrique Saint Damien et nos villages d’enfants situés à Tabarre et à Kenscoff n’ont pas été endommagés. Les enfants et le personnel sont sains et saufs. La capitale, Port-au-Prince a été épargnée également.
Pourtant, le directeur du village d’enfants, Kenson Kaas, raconte que la situation au sud du pays est dramatique. Des photos et vidéos montrent les dégâts les plus importants. Nous sommes très préoccupés par toutes ces familles et enfants des communautés au sud du pays et essayons actuellement de contacter différentes personnes au sein de NPH Haïti, afin de s’assurer qu’ils soient en sécurité.
D’une catastrophe à l’autre
Le Dr Jacqueline Gautier, directeur de St Damien, a déclaré : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne pause et non d’un désastre, après un autre. » Pourtant, à l’hôpital ils ne restent pas les bras ballants et fournissent une aide d’urgence à ceux qui en ont tant besoin et s’occupent des plus vulnérables. Les familles des patients se sont réfugiées dans les jardins lors du tremblement, mais sont hésitantes à réintégrer le bâtiment par peur des répliques. C’est aussi pour cette raison que les enfants des villages d’enfants ont dormi dehors la nuit dernière.
Ce qui complique la situation en ce moment, c’est non seulement des gangs qui bloquent l’une des entrées de Port-au-Prince et donc l’accès aux soins, mais aussi l’approche d’un ouragan. Ce qui, dans ce cas-ci, serait d’autant plus dramatique.
Aidez-nous
Haïti est un beau pays, les habitants sont fiers et courageux et se remettent après chaque catastrophe qu’ils rencontrent. Mais ils ne peuvent pas y parvenir seuls. C’est pourquoi nous faisons donc tout ce qui est dans nos moyens pour aider les victimes du séisme. Ils persévèrent, alors nous aussi. S’il-vous-plaît, aidez-nous à apporter notre aide sur place !
Chaque don, petit ou grand, compte. Cet argent est consacré à l’aide d’urgence (eau potable, nourriture, abris et soins médicaux). Nous ferons également l’inventaire de ce qui est le plus nécessaire par la suite et nous vous tiendrons informés de la situation.
Agissez aujourd’hui et faites un don !
Merci beaucoup d’avance pour votre aide vitale.
Cordialement,
Joëlle Pollentier
Directeur Fondation NPH Belgium
Voudriez-vous m’envoyer régulièrement des informations de l’actualité en Haïti et ce, par voie postale ?
Comme cela, je pourrai y effectuer un virement bancaire avec une référence chiffrée de votre part…
Etant donné que je règle toujours mes paiements par la méthode PayPal, je suis dans l’impossibilité de répondre à un don par vos systèmes de paiement…
Mes respects !
Serge BRENEZ – rue de Dour 262 – 7300 BOUSSU