L’escalade de la violence des gangs en Haïti menace les enfants et les familles

NPH Haïti est solidaire des enfants et des familles dont la sécurité et le bien-être sont gravement menacés, en particulier dans la région de Port-au-Prince. Des rapports récents des chaînes d’information locales suggèrent que l’intensification des affrontements entre les gangs, peut-être alimentée par l’afflux de nouvelles munitions, contribue à cette situation alarmante. Les médias belges se sont également emparés de l’information ces derniers jours. La RTBF, par exemple, indique que 80 à 100 % de la capitale est désormais occupée par les gangs.

La sécurité des enfants est une priorité absolue

Le directeur national de NPH Haïti, Kenson Kaas, assure la sécurité des enfants du village d’enfants de Sainte Hélène à Kenscoff, soulignant que malgré la violence des gangs, le village d’enfants reste un environnement sûr pour les enfants. Pendant ce temps, les écoles des communautés de Tabarre, à Port-au-Prince, subissent des perturbations en raison de l’intensité de la violence. Les portes sont parfois fermées pour assurer la sécurité des élèves. La violence autour de l’hôpital pour enfants St Damien pose également des problèmes. Mais l’hôpital pédiatrique joue un rôle tellement crucial dans la ville que les patients continuent d’y recevoir des soins médicaux.

Les barrages limitent l’accès à la nourriture et à l’eau

Les gangs contrôlent une grande partie du pays et l’économie s’est effondrée. Les barrages routiers limitent l’accès à la nourriture et à l’eau pour l’ensemble du pays. « Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 20 % ces derniers jours. Et cela augmente jour après jour depuis un certain temps. Nous le constatons chaque jour. Nos besoins chez NPH Haïti ? Nous avons besoin de presque tout en ce moment ».

Janvier 2024 : le mois le plus meurtrier depuis plus de deux ans

Selon les Nations unies, janvier 2024 a été le mois le plus meurtrier depuis plus de deux ans en Haïti, avec plus de 800 morts, des enlèvements et des blessés. En outre, environ 300 membres de gangs ont été aussi touchés au cours de cette période, pour un total de 1.108 victimes. Ce chiffre est plus de trois fois supérieur à celui de janvier 2023.

L’escalade de la violence des gangs a entraîné des manifestations antigouvernementales et des troubles dans au moins 24 villes, faisant au moins 16 morts et 29 blessés, principalement en raison des affrontements entre les manifestants et les forces de police.

Plus de 3 millions d’enfants ont besoin d’aide d’urgence

L’année dernière, 167 garçons et filles ont été tués ou blessés par balles. Certains ont été victimes d’attaques ciblées de la part de gangs ou de « groupes d’autodéfense », ce qui souligne la nécessité urgente de faire quelque chose pour protéger les enfants dans le pays.

Les troubles affectent gravement les services essentiels tels que l’éducation, la santé et la protection, laissant plus de 3 millions d’enfants dans le besoin d’une aide humanitaire.

NPH Haïti appelle à l’action

Notre communauté internationale de NPH envoie les dons directement sur le compte de NPH Haïti pour acheter de la nourriture pour les enfants et les familles. Si vous souhaitez nous soutenir dans cette situation urgente, signalez-le dans la communication de votre don.




















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Afin que votre don soit repris dans votre attestation fiscale, nous avons besoin de votre numéro de registre national.

Des familles d’Amérique latine réunies pour les vacances

Le programme OneFamily de NPH soutient les familles en difficulté ou aide à réunir les enfants avec leur famille. Les bienfaits de ce programme sont encore plus visibles que jamais pendant les jours de fête, au moment où les familles profitent ensemble d’une chaleureuse fête de Noël.

Les enfants sont retournés à la maison

La famille Sanchez est un exemple d’une famille aidée par ce programme. Ils habitent dans les hauts-plateaux de Chimaltenango au Guatemala. Cette famille de six personnes vit dans une maison modeste faite de briques et de branches séchées au soleil. Les deux aînés de la famille, Jimmy et Melinda, habitaient autrefois à la Casa San Andrés du village d’enfants de NPH Guatemala. Grâce au soutien
financier de NPH, ils ont pu rentrer chez eux.

La famille Sanchez réunie

« Avant, je ne pouvais pas faire aller mes enfants à l’école. Mais à présent nous ne pourrons jamais assez remercier Dieu pour tout ce que nous avons reçu. Et même si nous avons peu, nous partageons tout », dit Juan, le père de famille.

Activités familiales et soutien aux familles

La famille Sanchez se porte bien aujourd’hui. Ils sont soutenus par NPH et participent à des activités de NPH One Family. Malheureusement, la famille n’est pas encore assez stable financièrement parce que
le père de famille a été longtemps sans emploi. Actuellement, il a un travail temporaire mais il en
cherche un avec un meilleur salaire.

Les enfants se développent pleinement

Melinda, la fille aînée, fait actuellement son année de service au Bureau des Femmes de la communauté. Elle travaille bien et est très heureuse de pouvoir contribuer au développement des familles avec lesquelles elle travaille du lundi au vendredi. Jimmy est, quant à lui, en 4e année de technique automobile dans une école située à deux heures et demie de la maison. C’est un jeune homme avec un profond désir de s’améliorer.

Melinda au travail

Noël : important pour les familles guatémaltèques

Les festivités de Noël commencent au moment où la famille Sanchez se lève de bonne heure le matin
pour chercher des aiguilles de pin ; elles sont étalées sur le sol de la salle à manger et remplissent
l’air d’une odeur de fête !

Le père, Juan, prépare le repas

Cette année, pour Noël, la famille préparera un ragoût de poulet. Il est de tradition que la famille ne mange qu’à minuit le soir du 24 décembre. Les repas du réveillon et du jour de
Noël sont des moments particuliers.

« Sans les donateurs, nous ne pourrions pas fêter Noël ensemble et nos enfants ne pourraient pas construire leur avenir. Nous sommes éternellement reconnaissants et nous y pensons encore plus en cette période de l’année », dit Juan.

Maintenant que les enfants deviennent plus grands, la famille se sent reconnaissante pour cette occasion
que les jours de fête offrent de passer davantage de temps ensemble.

Les droits des enfants au Guatemala ne sont pas une évidence

Violeta se bat pour un enseignement et une alimentation saine pour ses enfants

Violeta Guerrera est une maman de 35 ans, originaire de Chimaltenango au Guatemala. Elle a grandi avec ses 10 frères et soeurs dans une famille très pauvre. Alors que Violeta n’avait que 8 ans, sa mère est morte des suites d’un problème à la vésicule biliaire. Son père l’a alors retirée de l’école et Violeta n’a ainsi plus eu le droit d’étudier. Maintentant elle lutte pour l’enseignement, une alimentation saine et un environnement sûr pour ses 3 enfants.

Violeta et ses enfants

En tant que mère, Violeta rêve d’une meilleure vie pour ses enfants

Après une enfance si triste, Violeta s’est mise à rêver d’une vie meilleure. A 18 ans, elle se marie avec Pedro. En quelques années seulement, le couple a déjà trois enfants. Mais, au lieu d’une vie meilleure, son mariage ne lui a apporté que des problèmes. Pedro ne travaillait pas, consommait de plus en plus d’alcool et était devenu agressif envers Violeta et ses enfants. Lors d’une nuit à l’hôpital de Chimaltenango, Violeta a réalisé qu’elle n’avait plus la force de continuer comme ça. Des médecins l’ont alors aidée à porter plainte contre son mari pour violence.

Les enfants souvent victimes de violences domestiques au Guatemala

Ce comportement envers les femmes perdure à cause d’une culture patriarcale et conservatrice, d’un système de sécurité défaillant et d’impunité pour les malfaiteurs. Tant les garçons que les filles sont victimes de violences domestiques, et les droits de l’enfant ne sont alors pas toujours respectés. Actuellement, Violeta a le droit de garde exclusive de ses enfants. Pedro est maintenant poursuivi par le Ministère Public.

Ils vivent dans la vieille maison du père de Violeta. La famille doit encore s’habituer à cette nouvelle situation parce qu’ils n’ont pas beaucoup de meubles ni de jeux pour les enfants.

« Je suis une mère célibataire. Je n’ai pas de travail fixe et je gagne donc très peu pour subvenir aux besoins de ma famille ».

Enseignement et alimentation saine grâce aux programmes de NPH

Violeta souhaite que ses enfants aient tout ce à quoi ils ont droit. C’est pourquoi elle a décidé de prendre contact avec NPH après avoir entendu parler des projets et programmes de soutien dans les communautés. NPH a conseillé d’inscrire les aînés à l’école de NPH afin qu’ils aient accès à un enseignement de qualité.

Depuis janvier 2021, le plus jeune enfant de Violeta, un petit garçon de 4 ans, va également tous les jours à la garderie de NPH Guatemala. Il y reçoit assez d’espace pour grandir et jouer avec les enfants de son âge.

Le plus jeune enfant de Violeta reçoit une éducation scolaire et une alimentation saine chez NPH

« Depuis que mon fils se rend à la garderie de NPH, il est heureux. Avant, c’était un enfant triste et fatigué. C’est formidable de voir comment il se sent maintenant. Le meilleur, c’est qu’il reçoit là une alimentation saine et des vitamines. Ils donnent également un peu de nourriture pour notre famille, ça m’aide énormément ».

Aujourd’hui il a 6 ans et est en pleine forme. A présent, Violeta se sent heureuse et optimiste à propos de la vie. Grâce au soutien de NPH, elle croit en une vie meilleure pour elle-même et pour ses enfants et elle continue à se battre pour leurs droits.

Témoignage de Gena sur la situation en Haïti

Gena Heraty est la responsable des programmes pour enfants et jeunes adultes en situation de handicap en Haïti. Originaire d’Irlande, elle vit dans le pays depuis sa mission de volontariat pour NPH en 1993.

En 2019, Gena a été consacrée par la Croix-Rouge irlandaise pour son engagement envers les enfants vulnérables en situation de handicap en Haïti, ainsi que leurs familles, souvent désemparées face au handicap de leurs enfants et au manque de structure adaptée dans le pays. Elle a également été récompensée par le prix « Oireachtas Human Dignity Award » en 2020, pour sa vie dédiée à la dignité humaine des enfants en Haïti.

Elle nous offre un récit poignant de la situation sur place.

Haïti ces jours-ci.

Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.

C’est difficile de raconter ces histoires – ce sont des histoires dures, des histoires terrifiantes.

Des histoires de corps brûlés – des corps d’hommes et de femmes comme vous et moi.

Des hommes et des femmes, vaquant à leurs occupations, ne dérangeant personne, montant dans un bus le matin et brûlés vifs dans ce bus.

Pourquoi?

Qui sait?

Mauvais endroit, mauvais moment?

Un chef de gang qui inflige la terreur à la population ?

Il est difficile de parler de la mère de trois enfants, qui est allée au marché la semaine dernière et a été tuée en rentrant chez elle. Elle était dans le Tap Tap (transport local), les bandits l’ont arrêtée. Ils ont volé les passagers, piétiné les légumes qu’ils rapportaient à la maison. Cette mère de trois enfants avait un sac de riz.

Ils l’ont ouvert, l’ont vidé et l’ont piétiné.

Elle s’écria : « Ô Jésus, j’ai trois enfants, que vais-je leur donner à manger ? ».

Ils l’ont abattue.

Il est difficile de parler des écoliers portant des casques à l’école, portant des casques à l’intérieur de la classe, dans l’espoir de se protéger des balles perdues.

Difficile de parler de l’enseignant qui a été touché par une balle, dans le cou, alors qu’il enseignait en classe.

Difficile de parler des petits enfants allongés sur le sol sous les bancs de l’école alors que des coups de feu massifs peuvent être entendus tout autour d’eux.

Pas facile de parler de tous les enfants qui ne peuvent pas aller à l’école parce qu’il est trop dangereux pour eux d’aller sur la route.

Au cours des deux premières semaines de mars, l’ONU affirme qu’au moins 277 personnes ont été assassinées et que 101 enlèvements ont été signalés.

Depuis janvier, le personnel de l’ONU a dénombré 531 meurtres. Vous pouvez être sûrs que les chiffres réels sont encore plus élevés. Ils disent que beaucoup de ces fusillades étaient des fusillades aléatoires, où des tireurs d’élite ont tiré sur des foules de gens.

C’est déchirant de parler à des membres du personnel qui n’ont aucune idée de ce qu’il faut faire.

Ils sont encerclés par des bandits et des coups de feu.

Ils sont prisonniers dans leurs propres maisons.

Une dame a été forcée de quitter son domicile en août.

Elle a loué une maison en septembre et maintenant sept mois plus tard, elle doit déménager à nouveau car elle est une fois de plus entourée de coups de feu et de gangs.

Un autre m’a demandé hier un matelas – quand vous quittez votre maison, vous ne pouvez pas emporter des choses avec vous – juste quelques petites choses. Elle et son fils sont hébergés chez un ami.

Il y a de fortes chances qu’une fois que vous quittez votre maison, les bandits viennent tout voler.

C’est ce qui est arrivé à deux membres de notre personnel. Tout est pris. 30 ans de dur labeur, tout est parti.

Trois de nos enseignants ont été attaqués alors qu’ils se rendaient au travail.

Trois femmes courageuses.

Je suis tellement en colère quand je vois la souffrance.

Quand je vois des gens fuir leur maison.

Quand je vois les vidéos de maisons réduites en cendres.

En colère quand je vois à quel point des gens biens vivent dans la terreur.

En colère quand chaque conversation porte sur qui a été kidnappé et qui a été tué.

En colère lorsque les gangs publient des vidéos de leurs armes d’assaut massives,

lorsqu’ils envoient des vidéos d’eux-mêmes en train de tuer ou de violer leurs victimes.

Des vidéos où ils se moquent de la police qui tente d’établir la loi et l’ordre.

Des vidéos qui les montrent en train de compter d’énormes sommes d’argent – de l’argent provenant d’enlèvements.

Une bonne amie à nous a été kidnappée le 2 février.

Nous devons présumer qu’elle est décédée car nous n’avons plus aucune nouvelle d’elle.

Beaucoup de ceux qui sont enlevés sont maltraités.

D’autres ne le sont pas.

Tous sont traumatisés.

Comment ne pas l’être?

Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.

Nous espérons des jours meilleurs.

Nous faisons ce que nous pouvons pour être là pour ceux que nous rencontrons

Et nous faisons de notre mieux pour maintenir tous nos programmes.

Les enfants et les jeunes s’en sortent bien et ils nous donnent la force d’affronter chaque jour.

Eux-mêmes, qui ont énormément souffert dans leur jeune vie, sont toujours très généreux en sourires et en câlins.

Nous les regardons acquérir de nouvelles compétences – comme se nourrir, s’habiller, se déshabiller, faire du jus, préparer le dîner – des moments précieux pour eux et pour nous.

Cela alimente nos âmes.

Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.

D’une certaine manière, je pense que ce serait pire de ne pas écrire.»

Votre aide fait une grande différence pour les enfants d’Amérique latine !

2022 a été une année de grands défis à l’échelle mondiale. Nos contrées ne sont pas les seules à avoir souffert de la hausse des prix de l’énergie et la guerre en Ukraine. L’Amérique latine et centrale ont également été frappées par une inflation en forte hausse, des manifestations violentes et des troubles sociaux et politiques.

Heureusement, ce fut aussi une année de solidarité et, avec l’aide de nos donateurs, nous avons à nouveau pu changer positivement la vie de nombreux enfants.

Voyez ci-dessous comment leur aide a fait la différence :

Mexique

En 2022, NPH Mexique a lancé un projet de sensibilisation des communautés avoisinantes pour l’enseignement des enfants de parents célibataires. Ces enfants sont récupérés et ensuite ramenés chez eux, et prennent le petit-déjeuner et le déjeuner avec les pequeños (les enfants des villages d’enfants). Petite anecdote : à l’occasion du 68e anniversaire de NPH Mexique, notre logo a figuré sur les tickets de loterie de la Loterie Nationale. Ainsi, notre travail a été promu dans tout le pays !

République dominicaine

NPH a célébré son 20ème anniversaire en République Dominicaine cette année. Grâce à leur collaboration avec MSC Cruises, 12 de nos jeunes ont reçu une formation professionnelle sur les navires de croisière : une étape cruciale pour leur avenir professionnel.

Haïti

La nouvelle épidémie de choléra en octobre a causé des problèmes supplémentaires. Nous sommes intervenus immédiatement à l’hôpital pédiatrique St Damien, avec un service spécifiquement dédié au choléra et du personnel supplémentaire. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles : en juillet, 357 enfants ont pu à nouveau profiter d’un camp d’été à Sainte-Hélène après 3 ans d’inactivité.

Guatemala

NPH Guatemala a ouvert un Centre Familial pour les familles vulnérables. Avec une crèche pour les
enfants de 2 à 4 ans et une large offre de thérapies et de conseils, le centre familial est un point de contact important pour les mères célibataires, les enfants en situation de handicap et les jeunes ayant besoin d’aide. La crèche a accueilli cette année les enfants de 25 mamans, ce qui leur a permis d’aller travailler afin de subvenir aux besoins de leur famille.

Honduras

Des travaux de rénovation ont commencé à l’école Santa Fe, où 300 enfants sont scolarisés. Cela permettra à nos enfants de suivre les cours sans être distraits par les fuites et autres dégâts de l’ancien toit, les toilettes insalubres et les fenêtres endommagées.

Bolivie

Grâce à notre programme de réintégration familiale, nous avons pu réunir 8 enfants avec leurs parents.

El Salvador

NPH El Salvador a acheté une machine à traire automatique pour les vaches de sa ferme et a lancé plusieurs activités pour cultiver davantage de fruits et de légumes biologiques. Les étudiants réussissent bien également : un de nos jeunes a obtenu un diplôme universitaire en marketing. De plus, notre école a ouvert sa salle informatique aux élèves de la communauté locale.

Nicaragua

NPH Nicaragua a mis en place le programme « Grandir en famille ». A travers ce programme, nous visons à renforcer le développement intellectuel des enfants et des adolescents. Diverses activités assurent une meilleure intégration dans leur vie sociale et dans l’environnement familial et scolaire.

Pérou

En 2022, NPH Pérou a commencé le développement du centre communautaire familial. L’un des premiers programmes est celui des « bourses d’études communautaires » destinées aux enfants, aux adolescents et aux jeunes les plus vulnérables de la communauté. Dix-sept bourses seront attribuées aux niveaux primaire, secondaire, technique et/ou universitaire.

Merci encore à tous nos donateurs qui ont rendu cela possible !

Roque a été accueilli dans notre village d’enfants au Honduras il y a 10 ans

Nous avons fait le point avec lui en 2022.

Comment Roque a reçu l’aide de NPH

Avant d’arriver chez NPH Honduras, Roque vivait avec ses frères et sœurs et une nourrice dans une petite maison. Leur mère les avait abandonnés deux ans plus tôt et leur père vivait et travaillait dans une autre ville. Comme le père de Roque n’avait pas toujours de travail, ses frères aînés s’absentaient souvent de l’école pour travailler dans les champs afin d’avoir assez à manger. Le quartier où ils vivaient est pauvre et très violent en raison du trafic de drogue. Lorsque le père de Roque n’a plus pu subvenir aux besoins de ses enfants, il a demandé de l’aide à NPH.

Roque dans le village d’enfants

Son séjour au village d’enfants

Ils ont pu trouver dans notre village d’enfants au Honduras une famille stable et attentionnée et Roque a retrouvé une enfance. Il s’est fait des amis, a bénéficié de repas nourrissants et a excellé en classe. De l’école aux corvées, en passant par les repas et les jeux, il n’y avait rien dont il ne parlait sans enthousiasme.

La famille passe beaucoup de temps ensemble

Les enfants ont depuis grandi dans le village d’enfants sans craindre le manque de nourriture ou les dangers de la rue. Les frères de Roque sont allés à l’école au lieu de travailler dans les champs. Tous ensemble, ils vivent avec les autres
enfants dans des maisons organisées en fonction de l’âge, chacun ayant ses propres responsabilités. Roque et ses frères et sœurs passent régulièrement du temps ensemble et gardent également une bonne relation avec leur père. Celui-ci travaille à une demi-heure de notre village
d’enfants et passe du temps avec eux durant les jours de visite. Il est réconfortant de voir comment ils continuent à grandir en famille sous les ailes protectrices de NPH.

Roque aime jouer au football

Le village de NPH est une grande famille

Aujourd’hui, Roque a 17 ans et il est adore le football. Il aime étudier et sa matière préférée est l’art, car c’est un vrai passionné de graffitis. Roque adore les baleadas : une tortilla avec des haricots cuits et du fromage. Il partage ses joies et ses peines avec son meilleur ami Juan. Pour lui, NPH est “une grande famille offrant de nombreuses opportunités” et au sein de laquelle il se sent heureux.

Roque : 10 ans après dans le village d’enfants

Hunter Johnson, le vidéaste qui a filmé Roque dix ans plus tôt, l’a récemment revu lors d’une visite au village d’enfants au Honduras !

Une famille chaleureuse pour Noël

Geen enkel kind verdient het om alleen te zijn met kerst

Duizenden kinderen, zoals Lidia en de kleine Alex, hebben uw hulp nodig. Uw gift geeft ons de kans om meer kinderen op te vangen of net terug bij hun eigen familie te brengen, wanneer dat kan. Dat is het mooiste kerstcadeau dat u hen kan geven. Ontdek het verhaal van Lidia en Alex en hoe zij hopen op een warme familie voor Kerstmis.

Onze kinderen komen uit moeilijke thuissituaties, waar geweld, armoede en mishandeling geen uitzondering is. In onze kinderdorpen en via onze externe hulpprogramma’s krijgen zij niet alleen gezonde voeding, kwalitatief onderwijs, medische zorg en liefdevolle aandacht, maar bovendien een warme familie, die hen alle kansen biedt in het leven.

In Haïti en Latijns-Amerika wordt Kerstmis met mooie tradities gevierd. Daar besteden wij dan ook extra aandacht aan in onze kinderdorpen. Onze hulpverleners kiezen er bijvoorbeeld voor om tijdens het kerstfeest bij onze kinderen te zijn. En dat is broodnodig! Want net op dagen zoals deze doet het extra deugd voor de kinderen om te weten dat ze een familie hebben.

Lidia en Alex hopen met kerst ook omringd te zijn met hun familie.

Kerstmis in onze kinderdorpen

Lidia herenigd met haar familie

Lidia werd geboren in Guatemala City. Van haar vader is niets geweten. Haar mama, Maria, had het aanvankelijk erg moeilijk om voor haar dochter te zorgen en de eindjes aan elkaar te knopen. Als Lidia vier jaar is, vraagt haar moeder aan een andere vrouw, Dora, om voor haar dochtertje te zorgen.

Een paar maanden later vindt de mama van Lidia een nieuwe partner, José. De moeder van José ontfermt zich vanaf dan over Lidia en dat zal ze drie jaar doen. Lidia noemt haar ‘Mami’. Maar als de relatie stuk loopt, verdwijnt Mami uit het leven van Lidia en gaat het meisje terug naar Dora.

Dora zorgt helaas niet goed voor Lidia. Ze wordt mishandeld en verwaarloosd. Dat kan zo niet verder. Lidia wordt daarom onder toezicht van de kinderbescherming geplaatst.

Zo vindt ze begin 2018 een nieuwe thuis in het kinderdorp van NPH Guatemala en woont er drie geborgen jaren.

Kerstmis in het kinderdorp, daar houdt Lidia van!

In 2021 wordt Lidia terug herenigd met haar mama en haar nieuwe stiefvader, Jonatan, dankzij ons reïntegratieprogramma, One Family. Het is een goede man die werk heeft en voor zijn gezin zorgt. Lidia heeft intussen ook een zusje van twee. Het gezin woont in een gehuurd houten huisje met een golfplaten dak. Ze hebben het niet breed, maar er is een stabiel inkomen. Bovendien krijgen ze de nodige steun van NPH. Er is af en toe zelfs geld voor een ijsje of iets extra.

Jonatan, Lidia, haar mama en zusje, herenigd met Kerstmis

Kinderen die terug herenigd worden met hun biologische familie, worden door onze medewerkers goed opgevolgd. Lidia is nu gelukkig. Ze helpt enthousiast in het huishouden en speelt graag met haar stiefzusje. Er is een gezonde verstandhouding tussen Lidia en haar stiefvader. Op school haalt ze goede resultaten.

Dankzij onze donateurs kon Lidia vorig jaar voor het eerst Kerstmis vieren met haar familie. Het was een moment van vreugde en gezelligheid. ‘Kerstmis is voor mij geluk delen met de mensen die ik liefheb. Het is zo belangrijk omringd te zijn door een warme familie voor Kerstmis. Ik wens het iedereen toe.’

Een liefdevolle thuis voor Alex

In ons St Damien kinderziekenhuis is er een speciale kamer, de ’Fish room’. Er liggen daar 8 tot 12 kinderen die speciale behoeften hebben, waaronder de kleine Alex. Die kinderen hebben vaak een hersenverlamming of een verstandelijke handicap. Maar die speciale aandacht is niet alleen nodig omdat ze ziek zijn.

In de Fish room liggen namelijk kinderen die verlaten zijn door hun familie nadat ze werden binnengebracht omdat ze dringend medische zorgen nodig hadden. Achteraf komt de familie niet terug.
Dat gebeurt helaas vaker in Haïti. Mensen hebben het moeilijk en kunnen niet zorgen voor kinderen met een handicap.

Alex en zijn droomfiets voor Kerstmis

De vader van Alex beloofde hem een fiets voor Kerstmis als hij braaf zou zijn in het ziekenhuis. Jammer genoeg beseft Alex nog niet dat zijn papa niet terugkomt. Hartverscheurend… De verpleging en dokters geven de kinderen niet alleen medische zorg, maar ook de aandacht die ze nodig hebben om de hoop niet op te geven. Net daarom is het belangrijk dat die kinderen niet vergeten worden: schenk ook hen een liefdevolle thuis.

Uw steun maakt het verschil! Geef Lidia, Alex en hun vrienden een kerstfeest van warmte en geborgenheid. Een lekker feestmaaltijd op een plaats waar ze zich veilig voelen en waar ze weer hoop krijgen op een beter leven. Geef ze het mooiste cadeau : een warme familie voor Kerstmis.

L’ouragan Julia traverse l’Amérique latine

L’ouragan Julia traverse actuellement l’Amérique latine. L’ouragan, initialement classé en catégorie 1, a ensuite été rétrogradé en tempête tropicale dans plusieurs pays d’Amérique latine. Nous faisons le point dans l’article ci-dessous.

Nicaragua

La tempête Julia est entrée dans le pays par la côte caraïbe à 8 heures du matin le dimanche 9 octobre, avec des vents de près de 70 km/h. Au moment de la rédaction de cet article, le gouvernement central a lancé un avertissement national et a suspendu les activités académiques. Les institutions publiques ont indiqué que plus de 1 500 personnes ont perdu leur maison. En outre, environ 240 000 personnes n’ont pas accès à l’électricité. Pour aggraver la situation, plus de 80 300 familles ont temporairement perdu l’accès à l’eau potable et 78 rivières auraient été inondées. NPH Nicaragua a immédiatement pris contact avec les enfants et les jeunes de nos différents programmes externes. Heureusement, aucun d’entre eux n’a subi de dégâts matériels importants, hormis quelques dommages mineurs à leurs maisons.

Malheureusement, la tempête a touché plusieurs infrastructures de NPH Nicaragua. Des inondations et des dommages aux écoles, aux bureaux administratifs et à une salle du programme El Buen Samaritano ont été signalés dans le village d’enfants Casa Padre Wasson et dans la maison d’étudiants Casa Juveniles Universitarios. De plus, les plantations de grenadiers voisines ont également subi des dommages : certaines parties ont été détruites.

Honduras

En raison des pluies persistantes, l’agence gouvernementale responsable des urgences nationales (COPECO) a prolongé l’état d’alerte de 24 heures à 9 heures du matin, le 9 octobre. La majeure partie du pays reste en jaune, à la seule exception des départements du nord-ouest, qui sont en rouge. Les écoles publiques et privées ont temporairement suspendu leurs activités et l’aéroport de San Pedro Sula a été fermé à titre préventif. La plupart des familles de cette région ont perdu leur maison. Trois décès et une personne disparue ont également été signalés dans cette partie du pays.

NPH Honduras n’a signalé aucun dommage ni problème majeur, hormis la suspension temporaire des cours. Les activités du centre familial « Centro Familiar San José » ont également été temporairement annulées.

Salvador

Bien que l’ouragan Julia ait été rétrogradé en tempête tropicale dans ce pays, le Salvador a connu des pluies abondantes, des vents violents, des inondations et des glissements de terrain sur l’ensemble de son territoire. Selon un communiqué de presse du gouvernement, l’état d’alerte a été prolongé de 48 heures.

Les agences gouvernementales ont établi des zones d’évacuation obligatoire et a restreint les activités à l’aéroport international. Les activités académiques ont également été suspendues (le 10 octobre).

NPH Salvador a subi des pluies persistantes, mais il n’y a eu aucun dommage majeur. Par mesure de précaution, les activités académiques ont été temporairement suspendues et le personnel administratif a dû rester en télétravail.

Guatemala

Avec des vents d’environ 60 km/h, l’agence responsable des catastrophes nationales (CONRED) et plusieurs autres institutions ont procédé à des évacuations. Elle a également mis en place des zones de refuge pour aider les victimes de l’ouragan Julia. Le département d’Izabal – où vit une famille appartenant à notre programme OneFamily – a été le plus touché par la tempête. Heureusement, cette famille n’a signalé aucun dégât.

Les infrastructures de NPH Guatemala, situées à Chimaltenango, sont, comme celles d’autres pays, exposées à une pluie constante mais relativement inoffensive. Les enfants et les jeunes sont en sécurité et les cours ont été suspendus de manière préventive.

Nous vous tiendrons informés de l’évolution de l’ouragan Julia en Amérique latine via notre site web et Facebook. En attendant, si vous souhaitez faire une contribution pour les dégâts causés au village d’enfants au Nicaragua, vous pouvez le faire via le lien ci-dessous.

Nous recherchons un Communication & Fundraising Officer !

Vous avez la créativité nécessaire pour apporter ce petit plus à notre équipe ?

Vous avez une passion pour la communication, de la rédaction aux traductions, en passant par la création de contenu et la gestion de divers projets de communication (tels que les bulletins d’information mensuels, les brochures, les campagnes de prospection, les annonces dans les journaux et le rapport annuel).

Vous avez déjà une certaine connaissance en marketing ou en récolte de fonds et vous recherchez activement des moyens créatifs pour convaincre les gens à soutenir notre mission par le biais de diverses campagnes, actions et événements dont vous assurez le suivi.

Vous parlez et écrivez parfaitement en néerlandais et en français et vous pouvez vous exprimer couramment en anglais. Si vous parlez un peu espagnol, c’est pratique, mais ce n’est pas une obligation.

Vous correspondez à la description ci-dessus ? Alors vous êtes le coordinateur en communication et récolte de fonds que nous recherchons !

Qui sommes-nous?

Chaque enfant a besoin d’une famille et c’est ce que défendent Nos Petits Orphelins (NPH Belgium) !

Nous changeons la vie d’enfants et de familles vulnérables en Amérique latine et en Haïti en leur offrant des soins médicaux, de la nourriture, une éducation et un foyer, grâce aux dons des donateurs, des parrains et des légataires.

Nos Petits Orphelins récolte des fonds pour ses projets en Amérique latine et en Haïti depuis Bruxelles.

En outre, l’organisation fournit également une aide pratique en envoyant des volontaires belges sur le terrain.

Quelques-unes de vos responsabilités

Gestion de projets

  • Campagnes de prospection
  • Annonces publicitaires
  • Création de matériel de communication

Communication

  • Rédaction, traductions, création de contenu pour nos canaux hors ligne
  • Élaboration de communiqués de presse et développer les contacts presse
  • Élaboration de briefings pour nos partenaires externes, fournisseurs et copywriters
  • Élaboration de la stratégie communication
  • Participation aux réunions avec les pays partenaires

Récolte de fonds

  • Détermination et suivi de la stratégie fundraising annuelle
  • Gestion de relations avec les donateurs : gestion des dons entrant dans notre base de données
  • Résultats: analyse, interprétation et compte rendu
  • Développement et suivi des contacts écoles qui veulent mener des actions pour Nos Petits Orphelins

Votre profil

  • Diplôme d’études supérieures en communication/marketing/linguistique appliquée/traduction-interprète/journalisme
  • Au moins 3 ans d’expérience en marketing/communication/collecte de fonds/journalisme ou fonction semblable
  • Excellente connaissance du néerlandais et du français, bonne connaissance de l’anglais
  • Solides compétences en matière de communication (tant à l’oral qu’à l’écrit)
  • Bonnes connaissances informatiques (Word, Excel, Powerpoint, Internet)
  • La connaissance de Canva et/ou de Photoshop/Indesign est un atout
  • Forte capacité à travailler de manière indépendante et en équipe dans des délais parfois serrés, organisé(e) et grand souci du détail
  • Responsable, sens de l’initiative, créatif/-ve, enthousiaste

Offre d’emploi

  • Contrat de durée indeterminée à temps plein, 38h/semaine
  • Une rémunération conforme aux barèmes du Comité Paritaire 329.01
  • Chèques repas (8€/jour), ordinateur portable
  • Horaires flexibles, possibilité de télétravail
  • Bureau situé dans un quartier agréable et facilement accessible en transports publics
  • Une petite équipe motivée et enthousiaste, possibilités de développement personnel et formations, des teambuildings vraiment sympas !

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Envoyez-nous votre CV + lettre de motivation à l’attention de :

Joëlle Pollentier, directeur
info@nph-belgium.org

Date ultime pour l’envoi de votre candidature : le 25/10/2022
Entrée en fonction à partir de début novembre

L’avenir de ses enfants brisé après le tremblement de terre en Haïti

Elicia, 62 ans, est une mère célibataire de 5 enfants. Elle les élève sans leur père depuis plus de 8 ans. Elle a également 5 petits-enfants. La famille avait déjà du mal à s’en sortir dans ce pays pauvre qu’est Haïti. Et puis le tremblement de terre en 2021 a encore plus secoué leur vie.

Comment le tremblement de terre a commencé

Elicia faisait du café quand c’est arrivé. Tout est allé si vite, tout s’est écroulé, la panique régnait partout. Tout le monde a fui sa maison, y compris Elicia. Mais son petit-fils de 6 mois était toujours dans son lit ! Lorsque le plafond s’est effondré, son fils aîné a courageusement couru à l’intérieur pour sauver le bébé. Par miracle, tout le monde a survécu, mais certains de leurs amis sont décédés.

Les conséquences du tremblement de terre

Le tremblement de terre a été une catastrophe pour de nombreux Haïtiens. Et pour la famille d’Elicia aussi, les conséquences ont été dramatiques. Depuis que la terre a tremblé le 14 août 2021, ils vivaient dans des conditions misérables. Ils ont perdu leur maison et la saison des fortes pluies a inondé leur potager. Or c’était leur principale source de revenus.

Depuis, ils étaient 10 à vivre dans une petite maison fissurée, sans électricité et à dormir ensemble
dans une seule pièce. Sans revenu stable, ils ont juste tenté de survivre. Les défis pour les enfants étaient énormes. Ils devaient sortir dès le matin pour s’occuper d’eux-mêmes et trouver de la nourriture, car leur mère souffrait chaque jour de fortes douleurs rhumatismales et avait du mal à se procurer des médicaments.

Où ils ont vécu après le tremblement de terre catastrophique

L’aide de nos donateurs

Ses deux plus jeunes fils ont dû arrêter l’école pour aider leur mère. Elle ne pouvait plus se le permettre. Heureusement, NPH est venu en aide à la famille et leur a procuré des matériaux pour construire leur maison, de la nourriture, de l’eau potable et un kit médical, ainsi que des conseils et un soutien moral. Elicia confie : « Je remercie tout le monde chez NPH de nous avoir tellement soutenus. »

Au nom de tous ces enfants, nous vous remercions pour votre soutien vital ! Et en 2022, nous voulons apporter encore davantage aux milliers d’enfants qui en ont tant besoin. De cette façon, l’année sera également plus heureuse pour eux. Pouvons-nous encore une fois compter sur votre aide ?