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Un aperçu des projets agricoles et d’eau potable de NPH

NPH (Nuestros Pequeños Hermanos) met en œuvre des initiatives innovantes pour développer des projets durables centrés sur les besoins agricoles et d’eau potable. L’objectif ? Atteindre l’autosuffisance afin de mieux prendre soin des enfants dans nos villages. En produisant notre propre nourriture et en optimisant la gestion de l’eau, nous construisons un avenir plus autonome et respectueux de l’environnement. Ces projets ne profitent pas seulement à nos villages, mais apportent aussi un soutien précieux aux communautés vulnérables voisines. Voici un aperçu des initiatives majeures menées en République dominicaine, au Salvador et au Honduras.

NPH République Dominicaine

Vers la durabilité

NPH République dominicaine a récemment renforcé ses initiatives en embauchant un ingénieur agronome pour améliorer l’efficacité de ses projets agricoles et d’eau potable. Aujourd’hui, le village d’enfants produit déjà 20 % des aliments consommés. Cela inclut des légumes, des tubercules, des noix, des fruits et des légumes-feuilles, générant ainsi une économie annuelle de 20 289 €.De plus, ils ont commencé à commercialiser une partie de leurs récoltes.

Un système de purification d’eau de pointe a également été mis en place. Il permet de traiter et de redistribuer l’eau pour l’irrigation agricole et paysagère, ainsi que pour l’approvisionnement en eau potable.

Découvrez comment NPH optimise ses projets agricoles et d'eau potable pour améliorer la sécurité alimentaire et les soins de santé.

Le saviez-vous ? Les terres agricoles de NPH République dominicaine s’étendent sur 35 400 m², jouant un rôle clé dans le développement de leurs projets agricoles et d’accès à l’eau potable.

NPH Salvador

Production alimentaire et initiatives écologiques

NPH Salvador réussit à produire la moitié de sa propre nourriture grâce à une agriculture diversifiée. Leurs cultures incluent des tomates, concombres, piments, radis, oignons, coriandre, ainsi que des fruits comme les papayes, pastèques et bananes. Ils fabriquent également leurs propres tortillas à base de maïs. Côté élevage, ils produisent du lait, du fromage frais, ainsi que du bœuf et du porc. Le tout est réalisé de manière écologique, sans produits chimiques et avec des engrais organiques. En plus de cette autosuffisance, ils soutiennent les communautés locales en distribuant des colis alimentaires à 150 familles.

Cependant, le Salvador est confronté à des défis majeurs en matière de nutrition infantile. Il présente des taux élevés de malnutrition et de pénurie alimentaire. Chaque année, l’hôpital de NPH prend en charge de nombreux enfants souffrant de carences nutritionnelles, de malnutrition ou de maladies liées à des intoxications alimentaires ou hydriques. En 2023, 234 enfants ont été affectés par ces problèmes.

Le saviez-vous ? NPH Salvador a besoin de 400 000 litres d’eau par jour, soit 2 800 000 litres par semaine.

NPH Honduras

Améliorations dans la purification de l’eau et la production alimentaire

NPH Honduras a récemment modernisé son système de purification de l’eau avec l’installation d’un nouveau dispositif de dosage, garantissant une meilleure qualité de l’eau. Cinq nouveaux robinets ont également été installés à des endroits stratégiques de la ferme pour distribuer cette eau purifiée. En parallèle, la ferme s’est équipée d’un nouvel arroseur. Elle a également acquis un planteur. Elle a également acquis du matériel supplémentaire pour améliorer la culture des légumes. Afin de pallier l’insuffisance de l’approvisionnement actuel en eau potable, un nouveau forage est également en projet.
Le village d’enfants parvient à produire 38 % de sa propre nourriture.Chaque semaine, des légumes frais sont envoyés à la cuisine. De la viande est envoyée deux fois par semaine et du lait frais deux fois par jour.

Le saviez-vous ? NPH Honduras sert pas moins de 22 024 repas et 7 973 collations par mois, nécessitant une production impressionnante de 12 960 œufs.

Les droits des enfants au Guatemala ne sont pas une évidence

Violeta se bat pour un enseignement et une alimentation saine pour ses enfants

Violeta Guerrera est une maman de 35 ans, originaire de Chimaltenango au Guatemala. Elle a grandi avec ses 10 frères et soeurs dans une famille très pauvre. Alors que Violeta n’avait que 8 ans, sa mère est morte des suites d’un problème à la vésicule biliaire. Son père l’a alors retirée de l’école et Violeta n’a ainsi plus eu le droit d’étudier. Maintentant elle lutte pour l’enseignement, une alimentation saine et un environnement sûr pour ses 3 enfants.

Violeta et ses enfants

En tant que mère, Violeta rêve d’une meilleure vie pour ses enfants

Après une enfance si triste, Violeta s’est mise à rêver d’une vie meilleure. A 18 ans, elle se marie avec Pedro. En quelques années seulement, le couple a déjà trois enfants. Mais, au lieu d’une vie meilleure, son mariage ne lui a apporté que des problèmes. Pedro ne travaillait pas, consommait de plus en plus d’alcool et était devenu agressif envers Violeta et ses enfants. Lors d’une nuit à l’hôpital de Chimaltenango, Violeta a réalisé qu’elle n’avait plus la force de continuer comme ça. Des médecins l’ont alors aidée à porter plainte contre son mari pour violence.

Les enfants souvent victimes de violences domestiques au Guatemala

Ce comportement envers les femmes perdure à cause d’une culture patriarcale et conservatrice, d’un système de sécurité défaillant et d’impunité pour les malfaiteurs. Tant les garçons que les filles sont victimes de violences domestiques, et les droits de l’enfant ne sont alors pas toujours respectés. Actuellement, Violeta a le droit de garde exclusive de ses enfants. Pedro est maintenant poursuivi par le Ministère Public.

Ils vivent dans la vieille maison du père de Violeta. La famille doit encore s’habituer à cette nouvelle situation parce qu’ils n’ont pas beaucoup de meubles ni de jeux pour les enfants.

Je suis une mère célibataire. Je n’ai pas de travail fixe et je gagne donc très peu pour subvenir aux besoins de ma famille”.

Enseignement et alimentation saine grâce aux programmes de NPH

Violeta souhaite que ses enfants aient tout ce à quoi ils ont droit. C’est pourquoi elle a décidé de prendre contact avec NPH après avoir entendu parler des projets et programmes de soutien dans les communautés. NPH a conseillé d’inscrire les aînés à l’école de NPH afin qu’ils aient accès à un enseignement de qualité.

Depuis janvier 2021, le plus jeune enfant de Violeta, un petit garçon de 4 ans, va également tous les jours à la garderie de NPH Guatemala. Il y reçoit assez d’espace pour grandir et jouer avec les enfants de son âge.

Le plus jeune enfant de Violeta reçoit une éducation scolaire et une alimentation saine chez NPH

Depuis que mon fils se rend à la garderie de NPH, il est heureux. Avant, c’était un enfant triste et fatigué. C’est formidable de voir comment il se sent maintenant. Le meilleur, c’est qu’il reçoit là une alimentation saine et des vitamines. Ils donnent également un peu de nourriture pour notre famille, ça m’aide énormément”.

Aujourd’hui il a 6 ans et est en pleine forme. A présent, Violeta se sent heureuse et optimiste à propos de la vie. Grâce au soutien de NPH, elle croit en une vie meilleure pour elle-même et pour ses enfants et elle continue à se battre pour leurs droits.

Nous recherchons des bénévoles !

Donnerez-vous un coup de pouce à notre équipe ?

Qui sommes-nous ?

Chaque enfant a besoin d’une famille, et c’est ce que représente NPH Belgium ! Nous changeons la vie des enfants et des familles vulnérables en Amérique latine en leur fournissant des soins médicaux, de la nourriture, l’accès à l’enseignement et un foyer, grâce aux dons de nos parrains, marraines et nos autres donateurs généreux. NPH Belgium collecte des fonds à travers d’importantes actions de levée de fonds en Belgique. De plus, l’organisation apporte également une aide concrète en envoyant des bénévoles belges sur le terrain.

We need you!

Motivé(e) pour nous aider avec diverses tâches administratives ?

Par exemple:

  • Envoyer du courrier aux enfants de nos villages d’enfants en Amérique latine et aux parrains/marraines en Belgique
  • Traduire de lettres des enfants et parrains/marraines (de l’espagnol vers le français ou néerlandais et vice versa, du français vers le néerlandais et vice versa)
  • Préparer des dossiers de parrainage
  • Classer des documents, lettres et journaux
  • Mettre à jour des données dans notre base de données
  • Préparer des publications pour nos réseaux sociaux (Facebook/Instagram)

Intéressé(e) ?

Si vous avez toujours eu envie d’aider les autres, si vous ressentez de l’amour pour les enfants  ayant déjà connu tant de difficultés, pour les enfants esseulés, et si vous souhaitez vous sentir utile… vous êtes certainement dans la bonne organisation ! Selon vos talents et disponibilités, vous avez la possibilité d’effectuer différentes tâches. Ensemble, nous verrons quel(s) jour(s) vous convien(nen)t le mieux et ce que vous aimez faire.

Envoyez votre CV et votre lettre de motivation à info@nph-belgium.org.

Témoignage de Gena sur la situation en Haïti

Gena Heraty est la responsable des programmes pour enfants et jeunes adultes en situation de handicap en Haïti. Originaire d’Irlande, elle vit dans le pays depuis sa mission de volontariat pour NPH en 1993.

En 2019, Gena a été consacrée par la Croix-Rouge irlandaise pour son engagement envers les enfants vulnérables en situation de handicap en Haïti, ainsi que leurs familles, souvent désemparées face au handicap de leurs enfants et au manque de structure adaptée dans le pays. Elle a également été récompensée par le prix « Oireachtas Human Dignity Award » en 2020, pour sa vie dédiée à la dignité humaine des enfants en Haïti.

Elle nous offre un récit poignant de la situation sur place.

Haïti ces jours-ci.

Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.

C’est difficile de raconter ces histoires – ce sont des histoires dures, des histoires terrifiantes.

Des histoires de corps brûlés – des corps d’hommes et de femmes comme vous et moi.

Des hommes et des femmes, vaquant à leurs occupations, ne dérangeant personne, montant dans un bus le matin et brûlés vifs dans ce bus.

Pourquoi?

Qui sait?

Mauvais endroit, mauvais moment?

Un chef de gang qui inflige la terreur à la population ?

Il est difficile de parler de la mère de trois enfants, qui est allée au marché la semaine dernière et a été tuée en rentrant chez elle. Elle était dans le Tap Tap (transport local), les bandits l’ont arrêtée. Ils ont volé les passagers, piétiné les légumes qu’ils rapportaient à la maison. Cette mère de trois enfants avait un sac de riz.

Ils l’ont ouvert, l’ont vidé et l’ont piétiné.

Elle s’écria : « Ô Jésus, j’ai trois enfants, que vais-je leur donner à manger ? ».

Ils l’ont abattue.

Il est difficile de parler des écoliers portant des casques à l’école, portant des casques à l’intérieur de la classe, dans l’espoir de se protéger des balles perdues.

Difficile de parler de l’enseignant qui a été touché par une balle, dans le cou, alors qu’il enseignait en classe.

Difficile de parler des petits enfants allongés sur le sol sous les bancs de l’école alors que des coups de feu massifs peuvent être entendus tout autour d’eux.

Pas facile de parler de tous les enfants qui ne peuvent pas aller à l’école parce qu’il est trop dangereux pour eux d’aller sur la route.

Au cours des deux premières semaines de mars, l’ONU affirme qu’au moins 277 personnes ont été assassinées et que 101 enlèvements ont été signalés.

Depuis janvier, le personnel de l’ONU a dénombré 531 meurtres. Vous pouvez être sûrs que les chiffres réels sont encore plus élevés. Ils disent que beaucoup de ces fusillades étaient des fusillades aléatoires, où des tireurs d’élite ont tiré sur des foules de gens.

C’est déchirant de parler à des membres du personnel qui n’ont aucune idée de ce qu’il faut faire.

Ils sont encerclés par des bandits et des coups de feu.

Ils sont prisonniers dans leurs propres maisons.

Une dame a été forcée de quitter son domicile en août.

Elle a loué une maison en septembre et maintenant sept mois plus tard, elle doit déménager à nouveau car elle est une fois de plus entourée de coups de feu et de gangs.

Un autre m’a demandé hier un matelas – quand vous quittez votre maison, vous ne pouvez pas emporter des choses avec vous – juste quelques petites choses. Elle et son fils sont hébergés chez un ami.

Il y a de fortes chances qu’une fois que vous quittez votre maison, les bandits viennent tout voler.

C’est ce qui est arrivé à deux membres de notre personnel. Tout est pris. 30 ans de dur labeur, tout est parti.

Trois de nos enseignants ont été attaqués alors qu’ils se rendaient au travail.

Trois femmes courageuses.

Je suis tellement en colère quand je vois la souffrance.

Quand je vois des gens fuir leur maison.

Quand je vois les vidéos de maisons réduites en cendres.

En colère quand je vois à quel point des gens biens vivent dans la terreur.

En colère quand chaque conversation porte sur qui a été kidnappé et qui a été tué.

En colère lorsque les gangs publient des vidéos de leurs armes d’assaut massives,

lorsqu’ils envoient des vidéos d’eux-mêmes en train de tuer ou de violer leurs victimes.

Des vidéos où ils se moquent de la police qui tente d’établir la loi et l’ordre.

Des vidéos qui les montrent en train de compter d’énormes sommes d’argent – de l’argent provenant d’enlèvements.

Une bonne amie à nous a été kidnappée le 2 février.

Nous devons présumer qu’elle est décédée car nous n’avons plus aucune nouvelle d’elle.

Beaucoup de ceux qui sont enlevés sont maltraités.

D’autres ne le sont pas.

Tous sont traumatisés.

Comment ne pas l’être?

Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.

Nous espérons des jours meilleurs.

Nous faisons ce que nous pouvons pour être là pour ceux que nous rencontrons

Et nous faisons de notre mieux pour maintenir tous nos programmes.

Les enfants et les jeunes s’en sortent bien et ils nous donnent la force d’affronter chaque jour.

Eux-mêmes, qui ont énormément souffert dans leur jeune vie, sont toujours très généreux en sourires et en câlins.

Nous les regardons acquérir de nouvelles compétences – comme se nourrir, s’habiller, se déshabiller, faire du jus, préparer le dîner – des moments précieux pour eux et pour nous.

Cela alimente nos âmes.

Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.

D’une certaine manière, je pense que ce serait pire de ne pas écrire.»

Votre aide fait une grande différence pour les enfants d’Amérique latine !

2022 a été une année de grands défis à l’échelle mondiale. Nos contrées ne sont pas les seules à avoir souffert de la hausse des prix de l’énergie et la guerre en Ukraine. L’Amérique latine et centrale ont également été frappées par une inflation en forte hausse, des manifestations violentes et des troubles sociaux et politiques.

Heureusement, ce fut aussi une année de solidarité et, avec l’aide de nos donateurs, nous avons à nouveau pu changer positivement la vie de nombreux enfants.

Voyez ci-dessous comment leur aide a fait la différence :

Mexique

En 2022, NPH Mexique a lancé un projet de sensibilisation des communautés avoisinantes pour l’enseignement des enfants de parents célibataires. Ces enfants sont récupérés et ensuite ramenés chez eux, et prennent le petit-déjeuner et le déjeuner avec les pequeños (les enfants des villages d’enfants). Petite anecdote : à l’occasion du 68e anniversaire de NPH Mexique, notre logo a figuré sur les tickets de loterie de la Loterie Nationale. Ainsi, notre travail a été promu dans tout le pays !

République dominicaine

NPH a célébré son 20ème anniversaire en République Dominicaine cette année. Grâce à leur collaboration avec MSC Cruises, 12 de nos jeunes ont reçu une formation professionnelle sur les navires de croisière : une étape cruciale pour leur avenir professionnel.

Haïti

La nouvelle épidémie de choléra en octobre a causé des problèmes supplémentaires. Nous sommes intervenus immédiatement à l’hôpital pédiatrique St Damien, avec un service spécifiquement dédié au choléra et du personnel supplémentaire. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles : en juillet, 357 enfants ont pu à nouveau profiter d’un camp d’été à Sainte-Hélène après 3 ans d’inactivité.

Guatemala

NPH Guatemala a ouvert un Centre Familial pour les familles vulnérables. Avec une crèche pour les
enfants de 2 à 4 ans et une large offre de thérapies et de conseils, le centre familial est un point de contact important pour les mères célibataires, les enfants en situation de handicap et les jeunes ayant besoin d’aide. La crèche a accueilli cette année les enfants de 25 mamans, ce qui leur a permis d’aller travailler afin de subvenir aux besoins de leur famille.

Honduras

Des travaux de rénovation ont commencé à l’école Santa Fe, où 300 enfants sont scolarisés. Cela permettra à nos enfants de suivre les cours sans être distraits par les fuites et autres dégâts de l’ancien toit, les toilettes insalubres et les fenêtres endommagées.

Bolivie

Grâce à notre programme de réintégration familiale, nous avons pu réunir 8 enfants avec leurs parents.

El Salvador

NPH El Salvador a acheté une machine à traire automatique pour les vaches de sa ferme et a lancé plusieurs activités pour cultiver davantage de fruits et de légumes biologiques. Les étudiants réussissent bien également : un de nos jeunes a obtenu un diplôme universitaire en marketing. De plus, notre école a ouvert sa salle informatique aux élèves de la communauté locale.

Nicaragua

NPH Nicaragua a mis en place le programme “Grandir en famille”. A travers ce programme, nous visons à renforcer le développement intellectuel des enfants et des adolescents. Diverses activités assurent une meilleure intégration dans leur vie sociale et dans l’environnement familial et scolaire.

Pérou

En 2022, NPH Pérou a commencé le développement du centre communautaire familial. L’un des premiers programmes est celui des “bourses d’études communautaires” destinées aux enfants, aux adolescents et aux jeunes les plus vulnérables de la communauté. Dix-sept bourses seront attribuées aux niveaux primaire, secondaire, technique et/ou universitaire.

Merci encore à tous nos donateurs qui ont rendu cela possible !

Roque a été accueilli dans notre village d’enfants au Honduras il y a 10 ans

Nous avons fait le point avec lui en 2022.

Comment Roque a reçu l’aide de NPH

Avant d’arriver chez NPH Honduras, Roque vivait avec ses frères et sœurs et une nourrice dans une petite maison. Leur mère les avait abandonnés deux ans plus tôt et leur père vivait et travaillait dans une autre ville. Comme le père de Roque n’avait pas toujours de travail, ses frères aînés s’absentaient souvent de l’école pour travailler dans les champs afin d’avoir assez à manger. Le quartier où ils vivaient est pauvre et très violent en raison du trafic de drogue. Lorsque le père de Roque n’a plus pu subvenir aux besoins de ses enfants, il a demandé de l’aide à NPH.

Roque dans le village d’enfants

Son séjour au village d’enfants

Ils ont pu trouver dans notre village d’enfants au Honduras une famille stable et attentionnée et Roque a retrouvé une enfance. Il s’est fait des amis, a bénéficié de repas nourrissants et a excellé en classe. De l’école aux corvées, en passant par les repas et les jeux, il n’y avait rien dont il ne parlait sans enthousiasme.

La famille passe beaucoup de temps ensemble

Les enfants ont depuis grandi dans le village d’enfants sans craindre le manque de nourriture ou les dangers de la rue. Les frères de Roque sont allés à l’école au lieu de travailler dans les champs. Tous ensemble, ils vivent avec les autres
enfants dans des maisons organisées en fonction de l’âge, chacun ayant ses propres responsabilités. Roque et ses frères et sœurs passent régulièrement du temps ensemble et gardent également une bonne relation avec leur père. Celui-ci travaille à une demi-heure de notre village
d’enfants et passe du temps avec eux durant les jours de visite. Il est réconfortant de voir comment ils continuent à grandir en famille sous les ailes protectrices de NPH.

Roque aime jouer au football

Le village de NPH est une grande famille

Aujourd’hui, Roque a 17 ans et il est adore le football. Il aime étudier et sa matière préférée est l’art, car c’est un vrai passionné de graffitis. Roque adore les baleadas : une tortilla avec des haricots cuits et du fromage. Il partage ses joies et ses peines avec son meilleur ami Juan. Pour lui, NPH est “une grande famille offrant de nombreuses opportunités” et au sein de laquelle il se sent heureux.

Roque : 10 ans après dans le village d’enfants

Hunter Johnson, le vidéaste qui a filmé Roque dix ans plus tôt, l’a récemment revu lors d’une visite au village d’enfants au Honduras !

Une famille chaleureuse pour Noël

Geen enkel kind verdient het om alleen te zijn met kerst

Duizenden kinderen, zoals Lidia en de kleine Alex, hebben uw hulp nodig. Uw gift geeft ons de kans om meer kinderen op te vangen of net terug bij hun eigen familie te brengen, wanneer dat kan. Dat is het mooiste kerstcadeau dat u hen kan geven. Ontdek het verhaal van Lidia en Alex en hoe zij hopen op een warme familie voor Kerstmis.

Onze kinderen komen uit moeilijke thuissituaties, waar geweld, armoede en mishandeling geen uitzondering is. In onze kinderdorpen en via onze externe hulpprogramma’s krijgen zij niet alleen gezonde voeding, kwalitatief onderwijs, medische zorg en liefdevolle aandacht, maar bovendien een warme familie, die hen alle kansen biedt in het leven.

In Haïti en Latijns-Amerika wordt Kerstmis met mooie tradities gevierd. Daar besteden wij dan ook extra aandacht aan in onze kinderdorpen. Onze hulpverleners kiezen er bijvoorbeeld voor om tijdens het kerstfeest bij onze kinderen te zijn. En dat is broodnodig! Want net op dagen zoals deze doet het extra deugd voor de kinderen om te weten dat ze een familie hebben.

Lidia en Alex hopen met kerst ook omringd te zijn met hun familie.

Kerstmis in onze kinderdorpen

Lidia herenigd met haar familie

Lidia werd geboren in Guatemala City. Van haar vader is niets geweten. Haar mama, Maria, had het aanvankelijk erg moeilijk om voor haar dochter te zorgen en de eindjes aan elkaar te knopen. Als Lidia vier jaar is, vraagt haar moeder aan een andere vrouw, Dora, om voor haar dochtertje te zorgen.

Een paar maanden later vindt de mama van Lidia een nieuwe partner, José. De moeder van José ontfermt zich vanaf dan over Lidia en dat zal ze drie jaar doen. Lidia noemt haar ‘Mami’. Maar als de relatie stuk loopt, verdwijnt Mami uit het leven van Lidia en gaat het meisje terug naar Dora.

Dora zorgt helaas niet goed voor Lidia. Ze wordt mishandeld en verwaarloosd. Dat kan zo niet verder. Lidia wordt daarom onder toezicht van de kinderbescherming geplaatst.

Zo vindt ze begin 2018 een nieuwe thuis in het kinderdorp van NPH Guatemala en woont er drie geborgen jaren.

Kerstmis in het kinderdorp, daar houdt Lidia van!

In 2021 wordt Lidia terug herenigd met haar mama en haar nieuwe stiefvader, Jonatan, dankzij ons reïntegratieprogramma, One Family. Het is een goede man die werk heeft en voor zijn gezin zorgt. Lidia heeft intussen ook een zusje van twee. Het gezin woont in een gehuurd houten huisje met een golfplaten dak. Ze hebben het niet breed, maar er is een stabiel inkomen. Bovendien krijgen ze de nodige steun van NPH. Er is af en toe zelfs geld voor een ijsje of iets extra.

Jonatan, Lidia, haar mama en zusje, herenigd met Kerstmis

Kinderen die terug herenigd worden met hun biologische familie, worden door onze medewerkers goed opgevolgd. Lidia is nu gelukkig. Ze helpt enthousiast in het huishouden en speelt graag met haar stiefzusje. Er is een gezonde verstandhouding tussen Lidia en haar stiefvader. Op school haalt ze goede resultaten.

Dankzij onze donateurs kon Lidia vorig jaar voor het eerst Kerstmis vieren met haar familie. Het was een moment van vreugde en gezelligheid. ‘Kerstmis is voor mij geluk delen met de mensen die ik liefheb. Het is zo belangrijk omringd te zijn door een warme familie voor Kerstmis. Ik wens het iedereen toe.’

Een liefdevolle thuis voor Alex

In ons St Damien kinderziekenhuis is er een speciale kamer, de ’Fish room’. Er liggen daar 8 tot 12 kinderen die speciale behoeften hebben, waaronder de kleine Alex. Die kinderen hebben vaak een hersenverlamming of een verstandelijke handicap. Maar die speciale aandacht is niet alleen nodig omdat ze ziek zijn.

In de Fish room liggen namelijk kinderen die verlaten zijn door hun familie nadat ze werden binnengebracht omdat ze dringend medische zorgen nodig hadden. Achteraf komt de familie niet terug.
Dat gebeurt helaas vaker in Haïti. Mensen hebben het moeilijk en kunnen niet zorgen voor kinderen met een handicap.

Alex en zijn droomfiets voor Kerstmis

De vader van Alex beloofde hem een fiets voor Kerstmis als hij braaf zou zijn in het ziekenhuis. Jammer genoeg beseft Alex nog niet dat zijn papa niet terugkomt. Hartverscheurend… De verpleging en dokters geven de kinderen niet alleen medische zorg, maar ook de aandacht die ze nodig hebben om de hoop niet op te geven. Net daarom is het belangrijk dat die kinderen niet vergeten worden: schenk ook hen een liefdevolle thuis.

Uw steun maakt het verschil! Geef Lidia, Alex en hun vrienden een kerstfeest van warmte en geborgenheid. Een lekker feestmaaltijd op een plaats waar ze zich veilig voelen en waar ze weer hoop krijgen op een beter leven. Geef ze het mooiste cadeau : een warme familie voor Kerstmis.

L’ouragan Julia traverse l’Amérique latine

L’ouragan Julia traverse actuellement l’Amérique latine. L’ouragan, initialement classé en catégorie 1, a ensuite été rétrogradé en tempête tropicale dans plusieurs pays d’Amérique latine. Nous faisons le point dans l’article ci-dessous.

Nicaragua

La tempête Julia est entrée dans le pays par la côte caraïbe à 8 heures du matin le dimanche 9 octobre, avec des vents de près de 70 km/h. Au moment de la rédaction de cet article, le gouvernement central a lancé un avertissement national et a suspendu les activités académiques. Les institutions publiques ont indiqué que plus de 1 500 personnes ont perdu leur maison. En outre, environ 240 000 personnes n’ont pas accès à l’électricité. Pour aggraver la situation, plus de 80 300 familles ont temporairement perdu l’accès à l’eau potable et 78 rivières auraient été inondées. NPH Nicaragua a immédiatement pris contact avec les enfants et les jeunes de nos différents programmes externes. Heureusement, aucun d’entre eux n’a subi de dégâts matériels importants, hormis quelques dommages mineurs à leurs maisons.

Malheureusement, la tempête a touché plusieurs infrastructures de NPH Nicaragua. Des inondations et des dommages aux écoles, aux bureaux administratifs et à une salle du programme El Buen Samaritano ont été signalés dans le village d’enfants Casa Padre Wasson et dans la maison d’étudiants Casa Juveniles Universitarios. De plus, les plantations de grenadiers voisines ont également subi des dommages : certaines parties ont été détruites.

Honduras

En raison des pluies persistantes, l’agence gouvernementale responsable des urgences nationales (COPECO) a prolongé l’état d’alerte de 24 heures à 9 heures du matin, le 9 octobre. La majeure partie du pays reste en jaune, à la seule exception des départements du nord-ouest, qui sont en rouge. Les écoles publiques et privées ont temporairement suspendu leurs activités et l’aéroport de San Pedro Sula a été fermé à titre préventif. La plupart des familles de cette région ont perdu leur maison. Trois décès et une personne disparue ont également été signalés dans cette partie du pays.

NPH Honduras n’a signalé aucun dommage ni problème majeur, hormis la suspension temporaire des cours. Les activités du centre familial « Centro Familiar San José » ont également été temporairement annulées.

Salvador

Bien que l’ouragan Julia ait été rétrogradé en tempête tropicale dans ce pays, le Salvador a connu des pluies abondantes, des vents violents, des inondations et des glissements de terrain sur l’ensemble de son territoire. Selon un communiqué de presse du gouvernement, l’état d’alerte a été prolongé de 48 heures.

Les agences gouvernementales ont établi des zones d’évacuation obligatoire et a restreint les activités à l’aéroport international. Les activités académiques ont également été suspendues (le 10 octobre).

NPH Salvador a subi des pluies persistantes, mais il n’y a eu aucun dommage majeur. Par mesure de précaution, les activités académiques ont été temporairement suspendues et le personnel administratif a dû rester en télétravail.

Guatemala

Avec des vents d’environ 60 km/h, l’agence responsable des catastrophes nationales (CONRED) et plusieurs autres institutions ont procédé à des évacuations. Elle a également mis en place des zones de refuge pour aider les victimes de l’ouragan Julia. Le département d’Izabal – où vit une famille appartenant à notre programme OneFamily – a été le plus touché par la tempête. Heureusement, cette famille n’a signalé aucun dégât.

Les infrastructures de NPH Guatemala, situées à Chimaltenango, sont, comme celles d’autres pays, exposées à une pluie constante mais relativement inoffensive. Les enfants et les jeunes sont en sécurité et les cours ont été suspendus de manière préventive.

Nous vous tiendrons informés de l’évolution de l’ouragan Julia en Amérique latine via notre site web et Facebook. En attendant, si vous souhaitez faire une contribution pour les dégâts causés au village d’enfants au Nicaragua, vous pouvez le faire via le lien ci-dessous.

Les enfants victimes de la famine et la pénurie d’eau en Amérique latine

Une famine dévastatrice sévit dans de nombreux pays en raison du changement climatique et de la hausse des prix de l’énergie. Inutile de vous le rappeler. NPH Belgium essaie de faire la différence, mais c’est MAINTENANT qu’il faut agir, sans quoi toute une génération sera perdue !

La sécheresse en Amérique latine rend plus difficile l’accès à l’eau potable et est également la cause de mauvaises récoltes. Ce qui a évidemment davantage d’impact sur les personnes ayant déjà du mal à survivre. Il faut savoir que dans ces zones à risques, les enfants sont les plus vulnérables et aussi les premières victimes en cas de pénuries.

Les dernières années de Covid n’ont fait qu’empirer les choses. D’après l’UNICEF, le nombre d’enfants en difficulté n’a jamais été aussi élevé : rien qu’au cours des deux dernières années, 100 millions d’enfants supplémentaires sont passés sous le seuil de pauvreté, privés d’un foyer sûr ou souffrant de la faim et de la soif.

Au Honduras, 26% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. C’est le cas du petit Kervenson, qui avait à peine deux ans lorsqu’il a été accueilli en urgence par NPH Honduras pour cause de famine. Le manque de nourriture et d’eau potable avaient considérablement affecté sa croissance.

Kervenson retrouve la santé grâce à une alimentation saine

Kervenson a sept frères et trois soeurs. Sa maman est une jeune mère célibataire et n’a pas de revenu régulier, ce pourquoi elle n’arrive pas à joindre les deux bouts. La famille vit dans une maison construite avec des blocs de boue et de gazon, appelée « bahareque ». Le sol est fait de sable et le toit est une plaque de zinc. Il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité et pas de toilettes. Ils vivent dans une pauvreté si extrême que les enfants tombent malades à cause de la faim et de l’eau insalubre. À l’âge de deux ans, Kervenson risquait de succomber à la malnutrition. Il avait un retard de développement au niveau de la motricité globale et fine, le ventre ballonné, souffrait d’anémie, de carences en vitamines et devait être vermifugé.

Suite à une visite chez le médecin, il a pu être accueilli à la « Casa Suyapa », le village d’enfants de NPH Honduras. À son arrivée, il a suivi un régime spécial et a dû s’habituer à différents types de nourriture, car il était habitué à un régime très rudimentaire. Grâce au soutien de nos donateurs, s’est entièrement rétabli. Il mange à sa faim, va à l’école et est maintenant un enfant heureux de cinq ans. Six membres de la famille de Kervenson vivent entre-temps dans le village d’enfants. Il téléphone régulièrement au reste de sa famille et reçoit également des visites de leur part.

Kervenson

Comme vous pouvez le constater, il y a non seulement un énorme besoin d’aliments sains, mais aussi d’eau potable ! C’est le combat que mène NPH Belgium dans toute l’Amérique latine et en Haïti.

Pia et Livia sont tombées malades à cause de l’eau insalubre

Pia et Livia sont des soeurs de six et quatre ans. Elles vivent dans une petite maison sur les terres de leur grand-père. C’est leur maman, âgée de 23 ans, qui s’occupe d’elles. Leur papa les a abandonnées. Elles vivent à « Las Casitas », un petit village situé entre champs et montagnes au Salvador. Celui-ci n’est pas approvisionné en eau, mais on trouve des petites sources à proximité. Ces dernières sont naturelles, mais leur eau n’est pas purifiée. Alors pour que l’eau ne soit pas contaminée, les sources et les récipients dans lesquels l’eau est conservée sont traités à l’eau de Javel. Et cela est loin d’être sain…

Plusieurs habitants du village de Las Casitas souffrent de maladies gastriques et intestinales. C’est alors que Pia et Livia tombent, elles aussi, malades. À la suite d’un examen médical, elles ont pu intégrer le programme externe de NPH Salvador. De cette manière, elles reçoivent de la nourriture en suffisance, de l’eau potable et une bonne éducation scolaire. Leur maman les conduit à l’école tous les jours et vient ensuite les rechercher. Ainsi, elles peuvent faire partie de la famille de NPH tout en continuant à vivre chez elles.

Pia, Livia et leur maman

Procurez à un enfant la nourriture et l’eau dont il a besoin pour survivre

Votre don nous aide à procurer de l’eau potable et de la nourriture à de nombreux enfants. Non seulement vous les sauvez de la maladie, mais vous leur évitez aussi une mort précoce. Il n’y a rien de plus déchirant que de voir un enfant souffrir ou alors, littéralement mourir de faim.

Donnez à un enfant démuni la nourriture et l’eau nécessaire à sa survie. Merci d’avance !