Luisa brise les stéréotypes chez NPH Honduras

Luisa entre dans l’atelier de NPH Honduras en portant d’énormes gants de sécurité et un casque de protection, mais derrière la visière en verre se cache un large sourire.

Luisa combat la culture machiste à sa manière

« J’adore ce genre de travail », déclare Luisa, 16 ans. « Je sais que je suis un peu différente des autres filles de mon âge, mais cela me convient. » En avril 2021, elle s’est inscrite à l’atelier de soudage professionnel au Ranch Santa Fe de NPH Honduras. Et cela a changé sa vie. Le Honduras est un pays à forte culture machiste. Il est donc quelque peu inhabituel pour une adolescente de choisir cette profession, mais Luisa a choisi d’ignorer ces stéréotypes et elle poursuit sa passion avec fierté.

Formations professionnelles chez NPH

Chez NPH, les enfants reçoivent un enseignement général, mais ils participent également à une formation professionnelle pour développer des compétences techniques.

La vie de Luisa n’a pas toujours été facile

La vie de Luisa n’a pas été facile. Elle a rejoint NPH Honduras à l’âge de 8 ans avec ses cinq frères et sœurs. Son père est mort suite à un accident et sa mère avait du mal à joindre les deux bouts. Luisa se souvient qu’ils n’avaient souvent qu’une tortilla à se partager. Il lui a fallu du temps pour s’habituer à son nouvel environnement chez NPH, mais elle a vite compris les nouvelles opportunités qui s’offraient à elle. Aujourd’hui, elle vit avec ses frères et sœurs.

Luisa souhaite avoir son propre atelier à l’avenir

« J’ai trouvé un endroit où je peux étudier, je bénéficie d’un logement, de soins médicaux, d’une nourriture délicieuse et j’ai participé à toutes sortes d’ateliers. Autant de choses auxquelles je ne savais pas avoir droit », sourit-elle en se préparant à suivre le cours à l’atelier. « Un jour, je veux pouvoir souder pour ma propre maison et peut-être avoir mon propre atelier. Peu de filles suivent ce cours, mais je voulais vraiment essayer. Je peux maintenant faire mon propre chemin et développer mes compétences. Je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui sans l’aide de NPH », conclut-elle.

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