Sherlin du Pérou suit les traces de son père

Au Pérou, 22% de la population vit dans la pauvreté, avec peu d’accès à la nourriture. 13% des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition chronique. La situation est pire encore à la campagne. Le petit Sherlin aussi avait souvent faim et souffrait de malnutrition jusqu’à ce qu’il soit accueilli, à 8 ans, chez NPH Pérou, avec ses frères et soeurs.

Un début difficile

Sherlin est né à Santa Ana, un petit village de campagne situé à 15 km de Casa Santa Rosa de NPH. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de son père Juan, car celui-ci est mort alors que Sherlin était encore très jeune.

« Notre maison était très petite et le plafond en métal avait beaucoup de trous. Quand il pleuvait, cela claquait fort et la pluie pouvait inonder la maison. Les murs n’étaient pas très épais et donc en hiver il faisait horriblement froid. Quand nous n’avions rien mangé, le froid était encore plus palpable »

Sherlin à la ferme de NPH

Un nouveau départ

Lorsque Sherlin est arrivé à NPH Pérou, il a reçu un régime spécial car il était sous-alimenté. Les médecins étaient inquiets parce que la dénutrition pouvait avoir des conséquences à long terme sur son développement. Ils sont contents de voir qu’à present il est en bonne santé.

Sherlin a maintenant 17 ans et a terminé l’école secondaire. Actuellement, il effectue son année de service à NPH Pérou. Tous les jours, il aide l’équipe à preparer les repas pour 78 enfants et travaille sur les parcelles de terre du village d’enfants.

Une passion héritée

L’année prochaine, il compte suivre une formation en techniques agricoles, une passion qu’il a héritée de son père. Il a un souvenir précis de son père: la manière dont il a appris à son frère Marcel à planter des arbres fruitiers. Ils cultivaient des pêches et des bananes. A la campagne, on cultive encore suivant les techniques traditionnelles de la region des Andes. C’est souvent la seule source de revenus pour la plupart des familles. Sherlin apprécie ce sentiment de liberté quand il est dans les champs. C’est sa dernière année à Casa Santa Rosa mais il est enthousiaste à propos de son avenir.

« Je quitte NPH l’année prochaine pour étudier. Cela va faire un grand changement dans ma vie mais je me sens en paix parce que je sais que NPH va continuer à m’aider », dit-il.

Le rêve de Sherlin est de gérer un jour sa propre exploitation agricole et de produire de la nourriture afin que d’autres enfants ne souffrent plus de la faim. Sherlin aimerait aussi exporter des fruits péruviens vers d’autres pays. « Peut-être vers les pays de nos donateurs? » ajoute-t-il. « Mon père aurait sûrement aussi trouvé que c’est une bonne idée. Je n’ai pas tellement connu mon père mais je pense qu’il aurait été fier de moi », conclut-il.

Luisa brise les stéréotypes chez NPH Honduras

Luisa entre dans l’atelier de NPH Honduras en portant d’énormes gants de sécurité et un casque de protection, mais derrière la visière en verre se cache un large sourire.

Luisa combat la culture machiste à sa manière

« J’adore ce genre de travail », déclare Luisa, 16 ans. « Je sais que je suis un peu différente des autres filles de mon âge, mais cela me convient. » En avril 2021, elle s’est inscrite à l’atelier de soudage professionnel au Ranch Santa Fe de NPH Honduras. Et cela a changé sa vie. Le Honduras est un pays à forte culture machiste. Il est donc quelque peu inhabituel pour une adolescente de choisir cette profession, mais Luisa a choisi d’ignorer ces stéréotypes et elle poursuit sa passion avec fierté.

Formations professionnelles chez NPH

Chez NPH, les enfants reçoivent un enseignement général, mais ils participent également à une formation professionnelle pour développer des compétences techniques.

La vie de Luisa n’a pas toujours été facile

La vie de Luisa n’a pas été facile. Elle a rejoint NPH Honduras à l’âge de 8 ans avec ses cinq frères et sœurs. Son père est mort suite à un accident et sa mère avait du mal à joindre les deux bouts. Luisa se souvient qu’ils n’avaient souvent qu’une tortilla à se partager. Il lui a fallu du temps pour s’habituer à son nouvel environnement chez NPH, mais elle a vite compris les nouvelles opportunités qui s’offraient à elle. Aujourd’hui, elle vit avec ses frères et sœurs.

Luisa souhaite avoir son propre atelier à l’avenir

« J’ai trouvé un endroit où je peux étudier, je bénéficie d’un logement, de soins médicaux, d’une nourriture délicieuse et j’ai participé à toutes sortes d’ateliers. Autant de choses auxquelles je ne savais pas avoir droit », sourit-elle en se préparant à suivre le cours à l’atelier. « Un jour, je veux pouvoir souder pour ma propre maison et peut-être avoir mon propre atelier. Peu de filles suivent ce cours, mais je voulais vraiment essayer. Je peux maintenant faire mon propre chemin et développer mes compétences. Je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui sans l’aide de NPH », conclut-elle.

Découvrez les traditions de Pâques en Amérique latine

Pâques n’est pas un jour comme les autres en Belgique. Pour presque tout le monde, il s’agit d’un moment important pour se réunir en famille ou entre amis et fêter l’amitié, la générosité et le pardon.

En Amérique latine et aux Caraïbes, la majorité de la population est catholique et Pâques est un des points culminants de l’année.

Vous trouverez ci-dessous la manière dont elle est célébrée dans nos villages d’enfants :

EL SALVADOR

Jeûne

Au Salvador, on mange habituellement du pain ou des tortillas aux repas principaux. Pendant le Carême, on ne mange ni pain ni tortillas. Ainsi, les enfants ne doivent ni sauter de repas ni avoir faim mais ils comprennent le message : nous nous privons de quelque chose que nous aimons manger pour purifier notre corps et notre âme.

Guatemala

Confection de tapis de rue multicolores

Le dimanche des Rameaux marque le début d’une semaine riche en belles traditions pour les enfants et les jeunes du village d’enfants au Guatemala. Des tapis colorés, des processions et des jeux animent leurs journées. Les enfants se sentent de vrais artistes quand ils transforment de la simple sciure colorée en somptueux tapis. La montée au Calvaire de Jésus est reconstituée, pendant que le professeur de religion explique plusieurs aspects de la Passion du Christ.

Mexique

Chasse aux œufs de Pâques

Les jeunes de Cuernavaca viennent au village d’enfants à Pâques. Tous les enfants participent ensemble à plusieurs activités, savourent une appétissante cuisine et ont des temps de réflexion. Pour le déjeuner de Pâques, il y a des donuts, des œufs en chocolat et du chocolat chaud. Ensuite, les enfants vont à la chasse aux œufs.

Nicaragua

Grand feu de nuit

Le Jeudi Saint, on commémore la Dernière Cène au Nicaragua. Un prêtre lave les pieds de 12 enfants. Le samedi, un grand feu de joie est allumé et béni. Ensuite, le cierge pascal est allumé et les enfants se transmettent la flamme ; la nuit s’éclaire alors et étincelle de mille feux.

Bolivie

Tradition du lavement des pieds

En Bolivie, le Jeudi Saint, il est de coutume de représenter le lavement des pieds des
12 apôtres. Douze enfants sont assis en demi-cercle et le directeur de la maison lave les
pieds de chaque enfant. Certains enfants sont si chatouilleux qu’ils ne parviennent pas à
garder longtemps leur sérieux et éclatent de rire. Ainsi, ils apprennent qu’il est important
de prendre soin des autres, de pardonner et d’avoir de l’amitié les uns pour les autres.

Une famille chaleureuse pour Noël

Geen enkel kind verdient het om alleen te zijn met kerst

Duizenden kinderen, zoals Lidia en de kleine Alex, hebben uw hulp nodig. Uw gift geeft ons de kans om meer kinderen op te vangen of net terug bij hun eigen familie te brengen, wanneer dat kan. Dat is het mooiste kerstcadeau dat u hen kan geven. Ontdek het verhaal van Lidia en Alex en hoe zij hopen op een warme familie voor Kerstmis.

Onze kinderen komen uit moeilijke thuissituaties, waar geweld, armoede en mishandeling geen uitzondering is. In onze kinderdorpen en via onze externe hulpprogramma’s krijgen zij niet alleen gezonde voeding, kwalitatief onderwijs, medische zorg en liefdevolle aandacht, maar bovendien een warme familie, die hen alle kansen biedt in het leven.

In Haïti en Latijns-Amerika wordt Kerstmis met mooie tradities gevierd. Daar besteden wij dan ook extra aandacht aan in onze kinderdorpen. Onze hulpverleners kiezen er bijvoorbeeld voor om tijdens het kerstfeest bij onze kinderen te zijn. En dat is broodnodig! Want net op dagen zoals deze doet het extra deugd voor de kinderen om te weten dat ze een familie hebben.

Lidia en Alex hopen met kerst ook omringd te zijn met hun familie.

Kerstmis in onze kinderdorpen

Lidia herenigd met haar familie

Lidia werd geboren in Guatemala City. Van haar vader is niets geweten. Haar mama, Maria, had het aanvankelijk erg moeilijk om voor haar dochter te zorgen en de eindjes aan elkaar te knopen. Als Lidia vier jaar is, vraagt haar moeder aan een andere vrouw, Dora, om voor haar dochtertje te zorgen.

Een paar maanden later vindt de mama van Lidia een nieuwe partner, José. De moeder van José ontfermt zich vanaf dan over Lidia en dat zal ze drie jaar doen. Lidia noemt haar ‘Mami’. Maar als de relatie stuk loopt, verdwijnt Mami uit het leven van Lidia en gaat het meisje terug naar Dora.

Dora zorgt helaas niet goed voor Lidia. Ze wordt mishandeld en verwaarloosd. Dat kan zo niet verder. Lidia wordt daarom onder toezicht van de kinderbescherming geplaatst.

Zo vindt ze begin 2018 een nieuwe thuis in het kinderdorp van NPH Guatemala en woont er drie geborgen jaren.

Kerstmis in het kinderdorp, daar houdt Lidia van!

In 2021 wordt Lidia terug herenigd met haar mama en haar nieuwe stiefvader, Jonatan, dankzij ons reïntegratieprogramma, One Family. Het is een goede man die werk heeft en voor zijn gezin zorgt. Lidia heeft intussen ook een zusje van twee. Het gezin woont in een gehuurd houten huisje met een golfplaten dak. Ze hebben het niet breed, maar er is een stabiel inkomen. Bovendien krijgen ze de nodige steun van NPH. Er is af en toe zelfs geld voor een ijsje of iets extra.

Jonatan, Lidia, haar mama en zusje, herenigd met Kerstmis

Kinderen die terug herenigd worden met hun biologische familie, worden door onze medewerkers goed opgevolgd. Lidia is nu gelukkig. Ze helpt enthousiast in het huishouden en speelt graag met haar stiefzusje. Er is een gezonde verstandhouding tussen Lidia en haar stiefvader. Op school haalt ze goede resultaten.

Dankzij onze donateurs kon Lidia vorig jaar voor het eerst Kerstmis vieren met haar familie. Het was een moment van vreugde en gezelligheid. ‘Kerstmis is voor mij geluk delen met de mensen die ik liefheb. Het is zo belangrijk omringd te zijn door een warme familie voor Kerstmis. Ik wens het iedereen toe.’

Een liefdevolle thuis voor Alex

In ons St Damien kinderziekenhuis is er een speciale kamer, de ’Fish room’. Er liggen daar 8 tot 12 kinderen die speciale behoeften hebben, waaronder de kleine Alex. Die kinderen hebben vaak een hersenverlamming of een verstandelijke handicap. Maar die speciale aandacht is niet alleen nodig omdat ze ziek zijn.

In de Fish room liggen namelijk kinderen die verlaten zijn door hun familie nadat ze werden binnengebracht omdat ze dringend medische zorgen nodig hadden. Achteraf komt de familie niet terug.
Dat gebeurt helaas vaker in Haïti. Mensen hebben het moeilijk en kunnen niet zorgen voor kinderen met een handicap.

Alex en zijn droomfiets voor Kerstmis

De vader van Alex beloofde hem een fiets voor Kerstmis als hij braaf zou zijn in het ziekenhuis. Jammer genoeg beseft Alex nog niet dat zijn papa niet terugkomt. Hartverscheurend… De verpleging en dokters geven de kinderen niet alleen medische zorg, maar ook de aandacht die ze nodig hebben om de hoop niet op te geven. Net daarom is het belangrijk dat die kinderen niet vergeten worden: schenk ook hen een liefdevolle thuis.

Uw steun maakt het verschil! Geef Lidia, Alex en hun vrienden een kerstfeest van warmte en geborgenheid. Een lekker feestmaaltijd op een plaats waar ze zich veilig voelen en waar ze weer hoop krijgen op een beter leven. Geef ze het mooiste cadeau : een warme familie voor Kerstmis.

Fuir la violence des cartels de drogue au Mexique

Les jumelles Clarisa et Lola vivent dans la province de Guerrero, dans le sud-ouest du Mexique. Quand cette région a été envahie par le crime organisé et des cartels de drogue, leur famille n’a eu nulle part où aller et a dû choisir entre rejoindre le gang ou fuir la violence des cartels de drogue.

Dans l’État du Guerrero, au Mexique, de plus en plus de villages sont envahis par les cartels de drogue. Les agriculteurs y sont contraints de cultiver le pavot. Cette plante est utilisée par les barons de la drogue pour produire de la morphine, de l’opium ou de l’héroïne. Les familles paysannes n’ont pas le choix : coopérer ou quitter les lieux. De nombreuses familles ont ainsi perdu leurs terres, leurs biens et même leur vie.

Le gouvernement mexicain collabore avec les agriculteurs dans le cadre d’un programme intitulé « Plantes pour demain », qui encourage les agriculteurs à cultiver d’autres variétés telles que l’avocat, l’agave et la pêche. Cela donne de bons résultats pour certains, du moins dans les endroits qui ne sont pas envahis par les cartels de drogue.

La famille de Clarisa et Lola n’a pas la vie facile. Tous les six vivent du peu que le père obtient de la vente de ses récoltes. Ils sont complètement démunis et les parents peinent à envoyer les enfants à l’école. Ils ne vont à l’école pour la première fois qu’à l’âge de six ans, mais à cause des mauvaises infrastructures routières, les enseignants ne parviennent pas toujours à atteindre le village. Par conséquent, les jumelles n’ont presque jamais cours…

Clarisa et Lola avant

Grâce au soutien d’une organisation à but non lucratif, les soeurs ont pu aller à un internat. Mais après quatre mois seulement, Clarisa et Lola ont dû repartir en raison de problèmes politiques au sein de la direction scolaire. Il n’y avait pas d’autre option que la « Telesecundaria », un programme télévisé permettant aux enfants de suivre des cours à distance. Tout s’est bien passé pendant sept mois, jusqu’au jour où un membre de la famille a été assassiné. Clarisa, Lola et leur famille ont dû fuir immédiatement la violence des cartels de drogue, craignant pour leur vie. Les jumelles ont ensuite pu terminer l’école primaire chez leur grand-mère.

En 2020, tout a changé. Avec la montée en pouvoir des cartels de drogue et la crise économique, la famille finit par tout perdre. Leur maison est pillée. Il n’y avait plus aucun espoir d’un avenir sûr.

Clarisa et Lola aujourd’hui

C’est alors qu’une des cousines des jumelles leur parle de NPH et des opportunités qu’elle y a eues. Les parents de Clarisa et Lola ont immédiatement contacté le village d’enfants NPH Mexique, qui estime que les jeunes filles n’ont jamais bénéficié d’une chance équitable dans la vie. Et ainsi, en août 2021, elles ont été admises avec leurs deux petits frères chez NPH Mexique.

Clarisa et Lola chez NPH Mexique

Clarisa et Lola ont d’abord eu du mal parce qu’elles ont dû refaire deux années scolaires. Mais grâce à l’aide des éducateurs, psychologues et enseignants, les choses se sont petit à petit améliorées. Clarisa étudie actuellement la comptabilité et Lola le tourisme. Elles ont 18 ans et entrevoient enfin la perspective d’un avenir plein d’espoir.

Chez NPH, nous nous engageons à donner aux enfants le droit à un foyer sûr. À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, nous mettons l’accent sur le droit à un foyer sûr.

Joignez-vous à notre cause !

Clarisa et Lola vous en seraient infiniment reconnaissantes.

Les enfants victimes de la famine et la pénurie d’eau en Amérique latine

Une famine dévastatrice sévit dans de nombreux pays en raison du changement climatique et de la hausse des prix de l’énergie. Inutile de vous le rappeler. Nos Petits Orphelins essaie de faire la différence, mais c’est MAINTENANT qu’il faut agir, sans quoi toute une génération sera perdue !

La sécheresse en Amérique latine rend plus difficile l’accès à l’eau potable et est également la cause de mauvaises récoltes. Ce qui a évidemment davantage d’impact sur les personnes ayant déjà du mal à survivre. Il faut savoir que dans ces zones à risques, les enfants sont les plus vulnérables et aussi les premières victimes en cas de pénuries.

Les dernières années de Covid n’ont fait qu’empirer les choses. D’après l’UNICEF, le nombre d’enfants en difficulté n’a jamais été aussi élevé : rien qu’au cours des deux dernières années, 100 millions d’enfants supplémentaires sont passés sous le seuil de pauvreté, privés d’un foyer sûr ou souffrant de la faim et de la soif.

Au Honduras, 26% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. C’est le cas du petit Kervenson, qui avait à peine deux ans lorsqu’il a été accueilli en urgence par NPH Honduras pour cause de famine. Le manque de nourriture et d’eau potable avaient considérablement affecté sa croissance.

Kervenson retrouve la santé grâce à une alimentation saine

Kervenson a sept frères et trois soeurs. Sa maman est une jeune mère célibataire et n’a pas de revenu régulier, ce pourquoi elle n’arrive pas à joindre les deux bouts. La famille vit dans une maison construite avec des blocs de boue et de gazon, appelée « bahareque ». Le sol est fait de sable et le toit est une plaque de zinc. Il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité et pas de toilettes. Ils vivent dans une pauvreté si extrême que les enfants tombent malades à cause de la faim et de l’eau insalubre. À l’âge de deux ans, Kervenson risquait de succomber à la malnutrition. Il avait un retard de développement au niveau de la motricité globale et fine, le ventre ballonné, souffrait d’anémie, de carences en vitamines et devait être vermifugé.

Suite à une visite chez le médecin, il a pu être accueilli à la « Casa Suyapa », le village d’enfants de NPH Honduras. À son arrivée, il a suivi un régime spécial et a dû s’habituer à différents types de nourriture, car il était habitué à un régime très rudimentaire. Grâce au soutien de nos donateurs, s’est entièrement rétabli. Il mange à sa faim, va à l’école et est maintenant un enfant heureux de cinq ans. Six membres de la famille de Kervenson vivent entre-temps dans le village d’enfants. Il téléphone régulièrement au reste de sa famille et reçoit également des visites de leur part.

Kervenson

Comme vous pouvez le constater, il y a non seulement un énorme besoin d’aliments sains, mais aussi d’eau potable ! C’est le combat que mène Nos Petits Orphelins dans toute l’Amérique latine et en Haïti.

Pia et Livia sont tombées malades à cause de l’eau insalubre

Pia et Livia sont des soeurs de six et quatre ans. Elles vivent dans une petite maison sur les terres de leur grand-père. C’est leur maman, âgée de 23 ans, qui s’occupe d’elles. Leur papa les a abandonnées. Elles vivent à « Las Casitas », un petit village situé entre champs et montagnes au Salvador. Celui-ci n’est pas approvisionné en eau, mais on trouve des petites sources à proximité. Ces dernières sont naturelles, mais leur eau n’est pas purifiée. Alors pour que l’eau ne soit pas contaminée, les sources et les récipients dans lesquels l’eau est conservée sont traités à l’eau de Javel. Et cela est loin d’être sain…

Plusieurs habitants du village de Las Casitas souffrent de maladies gastriques et intestinales. C’est alors que Pia et Livia tombent, elles aussi, malades. À la suite d’un examen médical, elles ont pu intégrer le programme externe de NPH Salvador. De cette manière, elles reçoivent de la nourriture en suffisance, de l’eau potable et une bonne éducation scolaire. Leur maman les conduit à l’école tous les jours et vient ensuite les rechercher. Ainsi, elles peuvent faire partie de la famille de NPH tout en continuant à vivre chez elles.

Pia, Livia et leur maman

Procurez à un enfant la nourriture et l’eau dont il a besoin pour survivre

Votre don nous aide à procurer de l’eau potable et de la nourriture à de nombreux enfants. Non seulement vous les sauvez de la maladie, mais vous leur évitez aussi une mort précoce. Il n’y a rien de plus déchirant que de voir un enfant souffrir ou alors, littéralement mourir de faim.

Donnez à un enfant démuni la nourriture et l’eau nécessaire à sa survie. Merci d’avance !

Un anniversaire important en Amérique latine pour Rubi et d’autres enfants

Rubi est une jeune fille courageuse. Elle a fêté son 15e anniversaire au Pérou le 11 mai. C’est un événement important en Amérique latine, car les filles sont considérées comme des adultes à cet âge-là.

Un anniversaire sans souci, enfin

Ce n’est que récemment que Rubi peut fêter son anniversaire sans soucis. Ses parents ont divorcé quand elle était petite. Elle est restée avec sa mère, qui s’est remariée peu de temps après. Mais les abus et la négligence étaient une réalité quotidienne. Elle ne pouvait pas rester là. Vous comprenez sans aucun doute.

Le tribunal a décidé qu’il valait mieux pour Rubi d’aller vivre dans le village d’enfants de NPH Pérou, où elle aurait un foyer stable. Vous pouvez imaginer combien une telle situation doit être déroutante pour un enfant.

Heureusement cette triste histoire a une suite heureuse. A son arrivée au village d’enfants, Rubi était timide et méfiante à cause de son passé traumatisant. Mais elle a été très bien soutenue par les éducateurs. Aujourd’hui, c’est une jeune fille souriante qui aime la musique et l’école. Cela mérite d’être célébré.

Voici Rubi !

Joyeux anniversaire à nos donateurs aussi

Nous tenons à vous mettre à l’honneur par la même occasion. Grâce à votre aide, Rubi ne manque de rien. Elle et ses compagnons d’infortune chez NPH reçoivent les soins nécessaires, peuvent aller à l’école et manger à leur faim. Le plus important : ils ont un foyer aimant où ils peuvent être enfant. Et c’est bien là la mission de Nos Petits Orphelins.

Rubi aimerait partager un partie de son histoire avec vous à l’ocassion de son anniversaire. Ci-dessous, elle vous raconte comme personne d’autre comment sa vie a changé grâce à nos donateurs. Ils lui donnent une raison de fêter son anniversaire.

Offrir à nos enfants une belle fête d’anniversaire

En général, les enfants sont impatients et se réjouissent de fêter leur anniversaire. Mais pour Rubi, fêter son anniversaire n’a jamais été un moment spécial. C’était un jour comme un autre, sombre et désolant. C’est pourquoi, comme le fait une famille, nous voulons offrir à Rubi et à ses amis une fête inoubliable. Le plus grand souhait de Rubi est que d’autres enfants ayant un passé difficile puissent écrire un nouveau chapitre de leur vie dès aujourd’hui.

L’empowerment des femmes issues des communautés au Guatemala

NPH Guatemala s’engage dans la lutte pour l’empowerment des femmes via de nombreux projets comme Chicas Poderosas, des ateliers de formation et des cours.

Cela est primordial dans des pays comme le Guatemala, où les femmes représentent 51% de la population, mais sont cependant, par tradition, exclues des avantages du développement. Selon les estimations de la Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL), le Guatemala a le deuxième taux le plus élevé d’analphabétisme chez les femmes en Amérique centrale.
Beaucoup de femmes guatémaltèques sont chargées de s’occuper des enfants et du ménage. Il s’agit d’un travail à plein temps pour lequel elles ne sont payées et, par conséquent, ces femmes ne peuvent prendre pleinement part à l’économie formelle.

Du fait de leur dépendance financière qui en découle, les femmes ne peuvent également pas échapper à la violence domestique. Beaucoup de femmes battues qui tolèrent la violence ou qui ne vont pas faire usage de leur droit auprès du système juridique, réagissent ainsi car elles ne sont pas indépendantes financièrement.

Notre campagne au Guatemala : « Guatemala, nous sommes eux » – « elle est invincible ».

Comment NPH Guatemala soutient l’empowerment des femmes

Compte tenu des problèmes rencontrés au Guatemala, NPH Guatemala a commencé un partenariat avec l’« Oficina de la Mujer » (le bureau de la femme), un service de la ville de Parramos qui concentre son travail sur la promotion et l’amélioration du bien-être des femmes et des familles locales.

Ensemble, nous aidons les femmes à atteindre de manière active leur propre développement, nous stimulons le leadership des femmes dans la communauté, nous promouvons la participation économique, sociale et politique des femmes et nous les aidons à prendre conscience de leurs droits.

Dina Lopez, directrice du bureau de la femme de Parramos et responsable de projet de l’initiative « Empoderamiento a Mujeres » (Empowerment des femmes), déclare : « Les femmes de Parramos ont un revenu mensuel moyen de QTZ 1.250 (154 €). La plupart des femmes ici travaillent de manière informelle dans l’agriculture ou ont des activités informelles, comme le lavage de vêtements ou le nettoyage de maisons ». Cela leur rapporte donc moins de la moitié du salaire minimum moyen mensuel au Guatemala, qui est de QTZ 2.872, soit 352 €.

L’histoire d’émancipation de Josefina

Josefina habite avec sa famille dans une petite maison à San Luis. Avant le COVID-19, elle travaillait depuis des années dans un restaurant à Antigua Guatemala. Du fait de la pandémie, elle a perdu son emploi en 2020. Depuis lors elle travaille d’elle-même chez elle dans la couture et dans la préparation de plats pour des événements afin de contribuer au revenu du ménage.

Du fait du COVID-19, les écoles sont passées de cours en présentiel à des cours en ligne. Pour Josefina, cela signifiait qu’elle devait installer une connexion internet afin que ses enfants puissent poursuivre leurs études pendant la pandémie. « J’ai réussi à confectionner des vêtements et ainsi à augmenter les revenus de notre famille pour pouvoir répondre aux nouvelles exigences de l’enseignement, mais c’est très difficile », dit-elle.

Comment un atelier de formation a changé une vie

Josefina a entendu parler de NPH Guatemala sur les réseaux sociaux via une publication où, ensemble avec le bureau de la femme, NPH Guatemala proposait des ateliers gratuits en boulangerie, couture et confection de vêtements. Elle n’a pas hésité un instant à prendre contact avec Dina Lopez et s’est inscrite pour les trois mois de cours qui ont commencé en février 2021 à la Casa San Andrés, l’un des établissements du village d’NPH Guatemala.

Durant la formation, Josefina s’est révélée être une étudiante active et elle était la seule élève à fournir chaque semaine des vêtements supplémentaires.

Lors de la remise des diplômes, elle a obtenu le prix de la meilleure élève. Elle a également reçu une nouvelle machine à coudre et a pu, de ce fait, améliorer sa production de textile.

Elle a pu s’engager dans des projets de couture de plus grande envergure, dont un pour la commune de Parramos, pour lequel elle a cousu 200 housses de chaise et 20 chemins de table.

Josefina est ambitieuse : « J’aimerais apprendre plus de techniques de couture, c’est pourquoi je me suis inscrite à une deuxième année de formation qui commence en janvier 2022. De cette manière, je pourrai réaliser d’autres styles de vêtements, avec des compétences en couture plus avancées et spécifiques. »

Les femmes guatémaltèques doivent continuer d’aller de l’avant

Les femmes sont encore sous représentées dans la société, et la réalité au Guatemala laisse entrevoir que l’exclusion, la discrimination et surtout la violence envers les femmes existent toujours.

NPH Guatemala s’engage dans la promotion et la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. Au travers de programmes préparatoires, nous soutenons des femmes fortes avec l’ODD #5 – Égalité entre les sexes : Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ; ODD #8 – Travail décent et croissance économique : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous ; ODD #10 – Inégalités réduites : Réduire les inégalités entre les pays et en leur sein.

Honorio victime d’une fusillade

Quand Honorio a été accueilli chez NPH Guatemala en juillet 2019, il avait onze ans et se déplaçait en fauteuil roulant. Issu d’une famille très pauvre il a, comme beaucoup d’enfants d’Amérique latine, connu très tôt la violence et les abus. Le destin l’a frappé lorsqu’il s’est retrouvé accidentellement au milieu d’une bagarre de gangs dans la rue …

Au milieu de la fusillade

Honorio a été touché par deux balles de fusil. L’une s’est logée dans son crâne et l’autre a transpercé son épaule jusque dans son bras droit. Heureusement, il a pu être opéré dans un hôpital du Guatemala City et a survécu. Mais les conséquences étaient dramatiques : dans un premier temps, il ne pouvait plus marcher ni bouger son bras droit.

Son état s’améliore petit à petit…

Grâce à la kinésithérapie intensive et aux soins spécifiques dont il bénéficie dans notre village d’enfants, Honorio fait de grands progrès. Son état s’améliore petit à petit et il peut désormais se déplacer de manière plus autonome. Il tient déjà en équilibre sur un pied et peut se tenir debout sans aide. Il peine encore à bouger son bras droit, mais il essaie de l’utiliser autant que possible. Le chemin à parcourir est encore long, mais il y a de l’espoir. Alors que les six premiers mois, il est resté à la clinique de NPH, il vit maintenant dans la maison des garçons.

Honorio a beaucoup souffert ces dernières années. Mais il n’abandonne pas ! Quand il aura 18 ans, il sera opéré au crâne car, dû l’opération d’urgence subie après la fusillade, une partie de celui-ci n’a pas pu se solidifier.

Assistance médicale chez NPH

Grâce à son séjour chez NPH, Honorio bénéficie de soins médicaux adéquats. Ce qui serait impossible sans l’aide de nos donateurs. Il aura encore besoin de soutien médical pendant des années, sous forme de kinésithérapie et de soutien psychologique.

Votre fidèle soutien est donc d’une valeur inestimable…

L’enseignement : un problème de taille
en Amérique latine

L’enseignement primaire pour tous les enfants, filles et garçons. Cet objectif du Millénaire pour le développement doit devenir une réalité d’ici à 2025. Il est toutefois loin d’être atteint en Amérique latine.

Kinderen kunnen niet naar school

Dans cette région et dans les Caraïbes notamment, 6,5 millions d’enfants en proie à la pauvreté ne sont toujours pas scolarisés. Qui plus est, l’enseignement est souvent inadapté en raison, entre autres, du manque de formation des enseignants. C’est pourquoi Nos Petits Orphelins s’engage à aider un maximum d’enfants vulnérables à aller à l’école. Apprendre à lire et à écrire est le meilleur moyen de briser le cercle de la pauvreté.

En direct du terrain

Jean Erisnor (directeur d’école, Nos Petits Orphelins Haïti) :
« Nos enfants sont issus de quartiers pauvres et dangereux. »

« Les enfants qui viennent dans mon école sont orphelins ou n’ont plus qu’un parent et/ou sont victimes de la pauvreté. Seul l’enseignement peut offrir à ces enfants une place dans la société. Je pense à l’histoire de l’un de nos garçons, dont la mère est décédée et qui ne connaît pas son père. Cet enfant vivait avec sa grand-mère et son frère aîné. Il ne mangeait souvent que le repas servi à l’école. Il portait généralement des vêtements miteux et marchait parfois mêmes pieds nus. J’ai cependant été touché par sa persévérance : il brûlait d’envie d’aller à l’école. Si nous ne l’avions pas aidé, il se serait retrouvé seul, à la rue. »