Tamales pour un avenir meilleur

Dans notre newsletter sur l’alimentation et l’eau, nous avons partagé comment nos villages d’enfants cultivent la terre et produisent leur propre nourriture pour être autosuffisants. Nous soutenons également les familles de la communauté en leur offrant des conseils et de l’aide pour subvenir à leurs besoins de base, afin qu’elles puissent construire un avenir durable. En plus de cela, nous fournissons une aide précieuse aux enfants qui ne reçoivent pas suffisamment de nourriture saine. Chez nous, ils reçoivent des repas équilibrés pour grandir en bonne santé, comme la petite Alexandra du Salvador.

Repas équilibrés et éducation chez NPH El Salvador

Alexandra, l’une des jeunes filles de la communauté qui vit près de notre village d’enfants au Salvador, vient d’une famille extrêmement pauvre. Sa famille vend des tamales et travaille dans les champs pour gagner un peu d’argent. Pendant ce temps, Alexandra fréquente notre école où elle bénéficie de repas sains.

Recette de tamales

Les tamales sont un mélange savoureux de pâte de maïs et de garniture, cuits à la vapeur dans des feuilles de maïs ou de bananier. Bien que les tamales mexicains soient les plus connus, ce plat est apprécié dans toute l’Amérique centrale et du Sud, chaque culture y ajoutant sa propre touche. Les enfants de nos villages adorent les tamales !

Découvrez cette recette authentique de tamales, partagée avec nos abonnés pour créer un lien entre saveurs et traditions qui inspirent notre mission. À votre tour maintenant d’essayer et de savourer !

Ingrédients pour tamales :

  • 7 tasses de grains de maïs frais
  • 170 g de beurre non salé
  • ½ tasse de sucre cristallisé
  • 1 œuf
  • ½ cuillère à soupe de sel
  • ½ cuillère à café de levure chimique
  • ½ tasse de farine de maïs séchée
  • 20 feuilles de maïs séchées, trempées pendant 30 minutes dans de l’eau tiède

Préparation :

  1. Ajoutez les grains de maïs petit à petit  dans un blender et mixez jusqu’à obtenir une purée lisse.
  2. Dans un bol, à l’aide d’un batteur électrique, fouettez le beurre et le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne pâle. Ajoutez l’œuf, le sel et la levure, puis mélangez bien. Incorporez la farine et la purée de maïs, puis mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse et légère.
  3. Étalez une feuille de maïs à plat devant vous, avec le côté large vers vous. Étalez 3 cuillères à soupe de pâte sur la partie large de la feuille, en laissant une bordure de 2,5 cm sur les côtés.
  4. Roulez les longs côtés de la feuille de maïs autour de la garniture.
  5. Répétez avec les autres feuilles de maïs et la pâte. Placez les tamales, couture vers le bas, dans un panier vapeur et ajoutez environ 1,25 cm d’eau. Couvrez avec un couvercle hermétique et faites cuire à la vapeur pendant 1 heure. Ajoutez de l’eau si nécessaire.
  6. Retirez les tamales du panier vapeur et servez. Bon appétit !

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Notre newsletter regorge d’histoires inspirantes, comme celle d’Alexandra, qui montrent comment votre soutien transforme la vie des enfants. Vous recevrez des mises à jour exclusives, du contenu spécial et, de temps en temps, une délicieuse recette comme celle-ci !

Un aperçu des projets agricoles et d’eau potable de NPH

NPH (Nuestros Pequeños Hermanos) met en œuvre des initiatives innovantes pour développer des projets durables centrés sur les besoins agricoles et d’eau potable. L’objectif ? Atteindre l’autosuffisance afin de mieux prendre soin des enfants dans nos villages. En produisant notre propre nourriture et en optimisant la gestion de l’eau, nous construisons un avenir plus autonome et respectueux de l’environnement. Ces projets ne profitent pas seulement à nos villages, mais apportent aussi un soutien précieux aux communautés vulnérables voisines. Voici un aperçu des initiatives majeures menées en République dominicaine, au Salvador et au Honduras.

NPH République Dominicaine

Vers la durabilité

NPH République dominicaine a récemment renforcé ses initiatives en embauchant un ingénieur agronome pour améliorer l’efficacité de ses projets agricoles et d’eau potable. Aujourd’hui, le village d’enfants produit déjà 20 % des aliments consommés. Cela inclut des légumes, des tubercules, des noix, des fruits et des légumes-feuilles, générant ainsi une économie annuelle de 20 289 €.De plus, ils ont commencé à commercialiser une partie de leurs récoltes.

Un système de purification d’eau de pointe a également été mis en place. Il permet de traiter et de redistribuer l’eau pour l’irrigation agricole et paysagère, ainsi que pour l’approvisionnement en eau potable.

Découvrez comment NPH optimise ses projets agricoles et d'eau potable pour améliorer la sécurité alimentaire et les soins de santé.

Le saviez-vous ? Les terres agricoles de NPH République dominicaine s’étendent sur 35 400 m², jouant un rôle clé dans le développement de leurs projets agricoles et d’accès à l’eau potable.

NPH Salvador

Production alimentaire et initiatives écologiques

NPH Salvador réussit à produire la moitié de sa propre nourriture grâce à une agriculture diversifiée. Leurs cultures incluent des tomates, concombres, piments, radis, oignons, coriandre, ainsi que des fruits comme les papayes, pastèques et bananes. Ils fabriquent également leurs propres tortillas à base de maïs. Côté élevage, ils produisent du lait, du fromage frais, ainsi que du bœuf et du porc. Le tout est réalisé de manière écologique, sans produits chimiques et avec des engrais organiques. En plus de cette autosuffisance, ils soutiennent les communautés locales en distribuant des colis alimentaires à 150 familles.

Cependant, le Salvador est confronté à des défis majeurs en matière de nutrition infantile. Il présente des taux élevés de malnutrition et de pénurie alimentaire. Chaque année, l’hôpital de NPH prend en charge de nombreux enfants souffrant de carences nutritionnelles, de malnutrition ou de maladies liées à des intoxications alimentaires ou hydriques. En 2023, 234 enfants ont été affectés par ces problèmes.

Le saviez-vous ? NPH Salvador a besoin de 400 000 litres d’eau par jour, soit 2 800 000 litres par semaine.

NPH Honduras

Améliorations dans la purification de l’eau et la production alimentaire

NPH Honduras a récemment modernisé son système de purification de l’eau avec l’installation d’un nouveau dispositif de dosage, garantissant une meilleure qualité de l’eau. Cinq nouveaux robinets ont également été installés à des endroits stratégiques de la ferme pour distribuer cette eau purifiée. En parallèle, la ferme s’est équipée d’un nouvel arroseur. Elle a également acquis un planteur. Elle a également acquis du matériel supplémentaire pour améliorer la culture des légumes. Afin de pallier l’insuffisance de l’approvisionnement actuel en eau potable, un nouveau forage est également en projet.
Le village d’enfants parvient à produire 38 % de sa propre nourriture.Chaque semaine, des légumes frais sont envoyés à la cuisine. De la viande est envoyée deux fois par semaine et du lait frais deux fois par jour.

Le saviez-vous ? NPH Honduras sert pas moins de 22 024 repas et 7 973 collations par mois, nécessitant une production impressionnante de 12 960 œufs.

Le parcours de Wendy : De la pauvreté à la réussite universitaire

L’histoire de Wendy est un véritable témoignage de résilience et de persévérance. Le 5 août 2009, à seulement 11 ans, elle franchit les portes de NPH en République Dominicaine. En tant qu’aînée de six enfants, Wendy a grandi dans la pauvreté et la négligence. Ses parents, sans emploi, peinaient à subvenir aux besoins de la famille, poussant les enfants à mendier dans les rues de San Pedro de Macoris. Dans ces conditions, l’idée même de recevoir une éducation semblait hors de portée pour Wendy.
Mais grâce à NPH Belgium, un nouvel horizon s’est ouvert à elle. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, Wendy a non seulement réalisé son rêve, mais l’a fait avec brio. Diplômée en psychologie de l’éducation avec grande distinction, elle a transformé son parcours semé d’embûches en une véritable réussite. Et ce n’est que le début de sa belle aventure vers l’avenir.

la réussite universitaire
Wendy, diplômée universitaire

L’éducation en Amérique latine

En Amérique latine, près de la moitié des jeunes ne termine jamais le lycée, rendant l’accès à l’université pratiquement impossible pour la plupart. Seulement 20 % d’entre eux poursuivent leurs études au-delà du secondaire. C’est là que NPH joue un rôle crucial. Grâce à des bourses d’études, NPH permet à de nombreux jeunes de briser le cercle vicieux de la pauvreté. La majorité des étudiants soutenus par NPH sont les premiers de leur famille à obtenir leur diplôme de lycée et à accéder à l’université.
Pour en savoir plus sur la situation de l’éducation en Amérique latine, vous pouvez consulter ce rapport de l’UNESCO.

La clé du développement d’un enfant

Le succès de Wendy a été rendu possible grâce aux bourses d’études offertes par NPH.Ce programme assure non seulement un emploi stable après le diplôme, mais permet aussi aux jeunes de sortir de la pauvreté et de contribuer à la société. Car lorsqu’un enfant bénéficie d’une bonne éducation, il ouvre la porte à de nombreuses opportunités pour l’avenir. Grâce à NPH, plus de 250 jeunes obtiennent chaque année leur diplôme universitaire, prêts à devenir les leaders de demain et à avoir un impact durable dans leur communauté

Quel est le coût d’une bourse d’études ?

Le montant d’une bourse chez NPH varie selon le type d’études, le pays et l’université. En moyenne, il s’élève à 2 500 € par an. 60 % de cette somme couvrent l’hébergement, la nourriture et le transport. Les 40 % restants sont destinés aux frais de scolarité, aux livres et autres matériels scolaires. En retour, les étudiants de NPH s’engagent à effectuer une année de service au sein de NPH. Cette année leur permet de rendre à la société, ce qu’ils ont reçu.

Les mots de Wendy

« La famille NPH m’a appris que si l’on se bat pour un objectif, on peut réussir. Peu importe les obstacles qui se dressent. Peu importe d’où l’on vient. Ce rêve devenu réalité n’est pas une fin, mais seulement le début de ma vie d’adulte. » – Wendy
L’histoire de Wendy montre ce que les jeunes peuvent accomplir avec accès à l’éducation et au soutien nécessaire. Grâce à nos donateurs, nous continuons à investir dans l’avenir de jeunes comme Wendy, leur offrant un futur prometteur.

Autonomisation des femmes en Amérique latine : Le Projet Semilla de NPH

Vendredi 8 mars, c’est la Journée internationale des femmes. Dans le monde entier, on réfléchit aux droits et libertés des femmes. Un besoin essentiel, car en Amérique latine, les femmes sont souvent encore défavorisées par rapport aux hommes, et la participation des femmes au travail est bien inférieure à celle du reste du monde. Cela est en partie dû à la culture machiste profondément enracinée.

NPH Belgique agit dans ce sens !

Autonomisation et autonomie

Un élément clé de notre mission est de promouvoir l’autonomisation et l’autonomie des familles vulnérables en Amérique latine. Dans de nombreuses familles, les mères se retrouvent seules. Avec notre projet Semilla (semilla signifie graine), nous donnons aux femmes un coup de pouce – nous plantons une graine – pour améliorer à long terme la situation financière de leur propre famille. Nous le faisons à travers des microcrédits. En fournissant ces petits prêts, ces femmes peuvent démarrer leur propre entreprise, gagner un revenu propre et ainsi améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants.

L’histoire de Leydi avec NPH

Merary (15 ans), Melanie (11 ans) et Miguel (7 ans) sont arrivés en 2016 dans le centre d’accueil résidentiel de NPH Bolivie à la demande des autorités de protection sociale. L’école des deux filles a signalé des situations dangereuses à la maison de leur mère, et Miguel a été abandonné par sa mère chez une voisine alors qu’il était bébé et souffrait de malnutrition. La grand-mère Leydi a rapidement retiré Miguel de cette situation, mais une dénonciation avait déjà été faite, et les autorités ont refusé de donner la garde à Leydi.

Les enfants ont été pris en charge par NPH. Le plus jeune, Miguel, avait du mal à ne pas être avec sa grand-mère et son partenaire, qu’il appelle maintenant papa et maman. Pour les sœurs aînées, le processus de renforcement familial était plus complexe. Melanie ne voulait pas d’abord vivre chez sa grand-mère. Merary avait des sentiments contradictoires. Finalement, les trois ont choisi de vivre chez leur grand-mère, et Leydi a obtenu la garde en février 2023 lors d’une audience.

Le lien entre les enfants et entre les enfants, Leydi et son partenaire est devenu très fort. La famille a développé une nouvelle routine où chacun se sent à l’aise.

Leydi devant sa maison

Planter la graine

La situation financière est encore un point d’attention. Le partenaire de Leydi travaille dans les champs et devait jusqu’à récemment subvenir seul aux besoins. Il s’agit cependant d’un emploi informel : les revenus sont incertains et il n’y a pas de sécurité sociale. Leydi, qui s’occupe des enfants, est souvent à la maison. Leydi avait une idée pour générer des revenus supplémentaires : elle est douée pour la fabrication de pains et possédait déjà un grand four chez elle.

En collaboration avec NPH, un plan a été élaboré pour démarrer une boulangerie à domicile. La famille a suivi un atelier sur l’hygiène en cuisine, et Leydi a reçu une formation en gestion financière. NPH lui a accordé un prêt de 500 bolivianos, qu’elle peut rembourser quand cela lui est possible. Et l’argent qu’elle rembourse sera réinvesti pour aider d’autres familles. Avec cette somme initiale, les premiers ingrédients ont été achetés. Leydi a commencé à cuire des petits pains sucrés, des petits pains au fromage et des tortillas. Elle vend ces pains aux voisins et dans divers magasins de la communauté. Comme elle n’a pas à rester dans le magasin, elle a assez de temps pour s’occuper des enfants, et ces derniers aident parfois un peu dans la boulangerie. Leydi est très fière que les pains soient bien accueillis et que la boulangerie fonctionne bien maintenant.

En septembre, Leydi a pu effectuer le premier remboursement de 50 bolivianos : « J’espère qu’une autre famille aura la même chance que nous avons eue ».

Leydi et ses deux petits-enfants

Soutenez ces femmes fortes

En plantant cette graine, nous améliorons non seulement la vie et l’avenir de ces femmes, mais aussi celui de leurs enfants. Ainsi, NPH Belgique contribue à briser le cycle de la pauvreté.

Pour financer ce projet, de l’argent est nécessaire. Ce serait formidable si vous pouviez contribuer pour aider des femmes comme Leydi à retrouver leur pouvoir et à construire elles-mêmes un avenir pour toute la famille.

À partir de 25 €, vous donnez un coup de pouce à une femme.

Des familles d’Amérique latine réunies pour les vacances

Le programme OneFamily de NPH soutient les familles en difficulté ou aide à réunir les enfants avec leur famille. Les bienfaits de ce programme sont encore plus visibles que jamais pendant les jours de fête, au moment où les familles profitent ensemble d’une chaleureuse fête de Noël.

Les enfants sont retournés à la maison

La famille Sanchez est un exemple d’une famille aidée par ce programme. Ils habitent dans les hauts-plateaux de Chimaltenango au Guatemala. Cette famille de six personnes vit dans une maison modeste faite de briques et de branches séchées au soleil. Les deux aînés de la famille, Jimmy et Melinda, habitaient autrefois à la Casa San Andrés du village d’enfants de NPH Guatemala. Grâce au soutien
financier de NPH, ils ont pu rentrer chez eux.

La famille Sanchez réunie

« Avant, je ne pouvais pas faire aller mes enfants à l’école. Mais à présent nous ne pourrons jamais assez remercier Dieu pour tout ce que nous avons reçu. Et même si nous avons peu, nous partageons tout », dit Juan, le père de famille.

Activités familiales et soutien aux familles

La famille Sanchez se porte bien aujourd’hui. Ils sont soutenus par NPH et participent à des activités de NPH One Family. Malheureusement, la famille n’est pas encore assez stable financièrement parce que
le père de famille a été longtemps sans emploi. Actuellement, il a un travail temporaire mais il en
cherche un avec un meilleur salaire.

Les enfants se développent pleinement

Melinda, la fille aînée, fait actuellement son année de service au Bureau des Femmes de la communauté. Elle travaille bien et est très heureuse de pouvoir contribuer au développement des familles avec lesquelles elle travaille du lundi au vendredi. Jimmy est, quant à lui, en 4e année de technique automobile dans une école située à deux heures et demie de la maison. C’est un jeune homme avec un profond désir de s’améliorer.

Melinda au travail

Noël : important pour les familles guatémaltèques

Les festivités de Noël commencent au moment où la famille Sanchez se lève de bonne heure le matin
pour chercher des aiguilles de pin ; elles sont étalées sur le sol de la salle à manger et remplissent
l’air d’une odeur de fête !

Le père, Juan, prépare le repas

Cette année, pour Noël, la famille préparera un ragoût de poulet. Il est de tradition que la famille ne mange qu’à minuit le soir du 24 décembre. Les repas du réveillon et du jour de
Noël sont des moments particuliers.

« Sans les donateurs, nous ne pourrions pas fêter Noël ensemble et nos enfants ne pourraient pas construire leur avenir. Nous sommes éternellement reconnaissants et nous y pensons encore plus en cette période de l’année », dit Juan.

Maintenant que les enfants deviennent plus grands, la famille se sent reconnaissante pour cette occasion
que les jours de fête offrent de passer davantage de temps ensemble.

Les droits des enfants au Guatemala ne sont pas une évidence

Violeta se bat pour un enseignement et une alimentation saine pour ses enfants

Violeta Guerrera est une maman de 35 ans, originaire de Chimaltenango au Guatemala. Elle a grandi avec ses 10 frères et soeurs dans une famille très pauvre. Alors que Violeta n’avait que 8 ans, sa mère est morte des suites d’un problème à la vésicule biliaire. Son père l’a alors retirée de l’école et Violeta n’a ainsi plus eu le droit d’étudier. Maintentant elle lutte pour l’enseignement, une alimentation saine et un environnement sûr pour ses 3 enfants.

Violeta et ses enfants

En tant que mère, Violeta rêve d’une meilleure vie pour ses enfants

Après une enfance si triste, Violeta s’est mise à rêver d’une vie meilleure. A 18 ans, elle se marie avec Pedro. En quelques années seulement, le couple a déjà trois enfants. Mais, au lieu d’une vie meilleure, son mariage ne lui a apporté que des problèmes. Pedro ne travaillait pas, consommait de plus en plus d’alcool et était devenu agressif envers Violeta et ses enfants. Lors d’une nuit à l’hôpital de Chimaltenango, Violeta a réalisé qu’elle n’avait plus la force de continuer comme ça. Des médecins l’ont alors aidée à porter plainte contre son mari pour violence.

Les enfants souvent victimes de violences domestiques au Guatemala

Ce comportement envers les femmes perdure à cause d’une culture patriarcale et conservatrice, d’un système de sécurité défaillant et d’impunité pour les malfaiteurs. Tant les garçons que les filles sont victimes de violences domestiques, et les droits de l’enfant ne sont alors pas toujours respectés. Actuellement, Violeta a le droit de garde exclusive de ses enfants. Pedro est maintenant poursuivi par le Ministère Public.

Ils vivent dans la vieille maison du père de Violeta. La famille doit encore s’habituer à cette nouvelle situation parce qu’ils n’ont pas beaucoup de meubles ni de jeux pour les enfants.

« Je suis une mère célibataire. Je n’ai pas de travail fixe et je gagne donc très peu pour subvenir aux besoins de ma famille ».

Enseignement et alimentation saine grâce aux programmes de NPH

Violeta souhaite que ses enfants aient tout ce à quoi ils ont droit. C’est pourquoi elle a décidé de prendre contact avec NPH après avoir entendu parler des projets et programmes de soutien dans les communautés. NPH a conseillé d’inscrire les aînés à l’école de NPH afin qu’ils aient accès à un enseignement de qualité.

Depuis janvier 2021, le plus jeune enfant de Violeta, un petit garçon de 4 ans, va également tous les jours à la garderie de NPH Guatemala. Il y reçoit assez d’espace pour grandir et jouer avec les enfants de son âge.

Le plus jeune enfant de Violeta reçoit une éducation scolaire et une alimentation saine chez NPH

« Depuis que mon fils se rend à la garderie de NPH, il est heureux. Avant, c’était un enfant triste et fatigué. C’est formidable de voir comment il se sent maintenant. Le meilleur, c’est qu’il reçoit là une alimentation saine et des vitamines. Ils donnent également un peu de nourriture pour notre famille, ça m’aide énormément ».

Aujourd’hui il a 6 ans et est en pleine forme. A présent, Violeta se sent heureuse et optimiste à propos de la vie. Grâce au soutien de NPH, elle croit en une vie meilleure pour elle-même et pour ses enfants et elle continue à se battre pour leurs droits.

Sherlin du Pérou suit les traces de son père

Au Pérou, 22% de la population vit dans la pauvreté, avec peu d’accès à la nourriture. 13% des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition chronique. La situation est pire encore à la campagne. Le petit Sherlin aussi avait souvent faim et souffrait de malnutrition jusqu’à ce qu’il soit accueilli, à 8 ans, chez NPH Pérou, avec ses frères et soeurs.

Un début difficile

Sherlin est né à Santa Ana, un petit village de campagne situé à 15 km de Casa Santa Rosa de NPH. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de son père Juan, car celui-ci est mort alors que Sherlin était encore très jeune.

« Notre maison était très petite et le plafond en métal avait beaucoup de trous. Quand il pleuvait, cela claquait fort et la pluie pouvait inonder la maison. Les murs n’étaient pas très épais et donc en hiver il faisait horriblement froid. Quand nous n’avions rien mangé, le froid était encore plus palpable »

Sherlin à la ferme de NPH

Un nouveau départ

Lorsque Sherlin est arrivé à NPH Pérou, il a reçu un régime spécial car il était sous-alimenté. Les médecins étaient inquiets parce que la dénutrition pouvait avoir des conséquences à long terme sur son développement. Ils sont contents de voir qu’à present il est en bonne santé.

Sherlin a maintenant 17 ans et a terminé l’école secondaire. Actuellement, il effectue son année de service à NPH Pérou. Tous les jours, il aide l’équipe à preparer les repas pour 78 enfants et travaille sur les parcelles de terre du village d’enfants.

Une passion héritée

L’année prochaine, il compte suivre une formation en techniques agricoles, une passion qu’il a héritée de son père. Il a un souvenir précis de son père: la manière dont il a appris à son frère Marcel à planter des arbres fruitiers. Ils cultivaient des pêches et des bananes. A la campagne, on cultive encore suivant les techniques traditionnelles de la region des Andes. C’est souvent la seule source de revenus pour la plupart des familles. Sherlin apprécie ce sentiment de liberté quand il est dans les champs. C’est sa dernière année à Casa Santa Rosa mais il est enthousiaste à propos de son avenir.

« Je quitte NPH l’année prochaine pour étudier. Cela va faire un grand changement dans ma vie mais je me sens en paix parce que je sais que NPH va continuer à m’aider », dit-il.

Le rêve de Sherlin est de gérer un jour sa propre exploitation agricole et de produire de la nourriture afin que d’autres enfants ne souffrent plus de la faim. Sherlin aimerait aussi exporter des fruits péruviens vers d’autres pays. « Peut-être vers les pays de nos donateurs? » ajoute-t-il. « Mon père aurait sûrement aussi trouvé que c’est une bonne idée. Je n’ai pas tellement connu mon père mais je pense qu’il aurait été fier de moi », conclut-il.

Luisa brise les stéréotypes chez NPH Honduras

Luisa entre dans l’atelier de NPH Honduras en portant d’énormes gants de sécurité et un casque de protection, mais derrière la visière en verre se cache un large sourire.

Luisa combat la culture machiste à sa manière

« J’adore ce genre de travail », déclare Luisa, 16 ans. « Je sais que je suis un peu différente des autres filles de mon âge, mais cela me convient. » En avril 2021, elle s’est inscrite à l’atelier de soudage professionnel au Ranch Santa Fe de NPH Honduras. Et cela a changé sa vie. Le Honduras est un pays à forte culture machiste. Il est donc quelque peu inhabituel pour une adolescente de choisir cette profession, mais Luisa a choisi d’ignorer ces stéréotypes et elle poursuit sa passion avec fierté.

Formations professionnelles chez NPH

Chez NPH, les enfants reçoivent un enseignement général, mais ils participent également à une formation professionnelle pour développer des compétences techniques.

La vie de Luisa n’a pas toujours été facile

La vie de Luisa n’a pas été facile. Elle a rejoint NPH Honduras à l’âge de 8 ans avec ses cinq frères et sœurs. Son père est mort suite à un accident et sa mère avait du mal à joindre les deux bouts. Luisa se souvient qu’ils n’avaient souvent qu’une tortilla à se partager. Il lui a fallu du temps pour s’habituer à son nouvel environnement chez NPH, mais elle a vite compris les nouvelles opportunités qui s’offraient à elle. Aujourd’hui, elle vit avec ses frères et sœurs.

Luisa souhaite avoir son propre atelier à l’avenir

« J’ai trouvé un endroit où je peux étudier, je bénéficie d’un logement, de soins médicaux, d’une nourriture délicieuse et j’ai participé à toutes sortes d’ateliers. Autant de choses auxquelles je ne savais pas avoir droit », sourit-elle en se préparant à suivre le cours à l’atelier. « Un jour, je veux pouvoir souder pour ma propre maison et peut-être avoir mon propre atelier. Peu de filles suivent ce cours, mais je voulais vraiment essayer. Je peux maintenant faire mon propre chemin et développer mes compétences. Je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui sans l’aide de NPH », conclut-elle.

Découvrez les traditions de Pâques en Amérique latine

Pâques n’est pas un jour comme les autres en Belgique. Pour presque tout le monde, il s’agit d’un moment important pour se réunir en famille ou entre amis et fêter l’amitié, la générosité et le pardon.

En Amérique latine et aux Caraïbes, la majorité de la population est catholique et Pâques est un des points culminants de l’année.

Vous trouverez ci-dessous la manière dont elle est célébrée dans nos villages d’enfants :

EL SALVADOR

Jeûne

Au Salvador, on mange habituellement du pain ou des tortillas aux repas principaux. Pendant le Carême, on ne mange ni pain ni tortillas. Ainsi, les enfants ne doivent ni sauter de repas ni avoir faim mais ils comprennent le message : nous nous privons de quelque chose que nous aimons manger pour purifier notre corps et notre âme.

Guatemala

Confection de tapis de rue multicolores

Le dimanche des Rameaux marque le début d’une semaine riche en belles traditions pour les enfants et les jeunes du village d’enfants au Guatemala. Des tapis colorés, des processions et des jeux animent leurs journées. Les enfants se sentent de vrais artistes quand ils transforment de la simple sciure colorée en somptueux tapis. La montée au Calvaire de Jésus est reconstituée, pendant que le professeur de religion explique plusieurs aspects de la Passion du Christ.

Mexique

Chasse aux œufs de Pâques

Les jeunes de Cuernavaca viennent au village d’enfants à Pâques. Tous les enfants participent ensemble à plusieurs activités, savourent une appétissante cuisine et ont des temps de réflexion. Pour le déjeuner de Pâques, il y a des donuts, des œufs en chocolat et du chocolat chaud. Ensuite, les enfants vont à la chasse aux œufs.

Nicaragua

Grand feu de nuit

Le Jeudi Saint, on commémore la Dernière Cène au Nicaragua. Un prêtre lave les pieds de 12 enfants. Le samedi, un grand feu de joie est allumé et béni. Ensuite, le cierge pascal est allumé et les enfants se transmettent la flamme ; la nuit s’éclaire alors et étincelle de mille feux.

Bolivie

Tradition du lavement des pieds

En Bolivie, le Jeudi Saint, il est de coutume de représenter le lavement des pieds des
12 apôtres. Douze enfants sont assis en demi-cercle et le directeur de la maison lave les
pieds de chaque enfant. Certains enfants sont si chatouilleux qu’ils ne parviennent pas à
garder longtemps leur sérieux et éclatent de rire. Ainsi, ils apprennent qu’il est important
de prendre soin des autres, de pardonner et d’avoir de l’amitié les uns pour les autres.

Une famille chaleureuse pour Noël

Geen enkel kind verdient het om alleen te zijn met kerst

Duizenden kinderen, zoals Lidia en de kleine Alex, hebben uw hulp nodig. Uw gift geeft ons de kans om meer kinderen op te vangen of net terug bij hun eigen familie te brengen, wanneer dat kan. Dat is het mooiste kerstcadeau dat u hen kan geven. Ontdek het verhaal van Lidia en Alex en hoe zij hopen op een warme familie voor Kerstmis.

Onze kinderen komen uit moeilijke thuissituaties, waar geweld, armoede en mishandeling geen uitzondering is. In onze kinderdorpen en via onze externe hulpprogramma’s krijgen zij niet alleen gezonde voeding, kwalitatief onderwijs, medische zorg en liefdevolle aandacht, maar bovendien een warme familie, die hen alle kansen biedt in het leven.

In Haïti en Latijns-Amerika wordt Kerstmis met mooie tradities gevierd. Daar besteden wij dan ook extra aandacht aan in onze kinderdorpen. Onze hulpverleners kiezen er bijvoorbeeld voor om tijdens het kerstfeest bij onze kinderen te zijn. En dat is broodnodig! Want net op dagen zoals deze doet het extra deugd voor de kinderen om te weten dat ze een familie hebben.

Lidia en Alex hopen met kerst ook omringd te zijn met hun familie.

Kerstmis in onze kinderdorpen

Lidia herenigd met haar familie

Lidia werd geboren in Guatemala City. Van haar vader is niets geweten. Haar mama, Maria, had het aanvankelijk erg moeilijk om voor haar dochter te zorgen en de eindjes aan elkaar te knopen. Als Lidia vier jaar is, vraagt haar moeder aan een andere vrouw, Dora, om voor haar dochtertje te zorgen.

Een paar maanden later vindt de mama van Lidia een nieuwe partner, José. De moeder van José ontfermt zich vanaf dan over Lidia en dat zal ze drie jaar doen. Lidia noemt haar ‘Mami’. Maar als de relatie stuk loopt, verdwijnt Mami uit het leven van Lidia en gaat het meisje terug naar Dora.

Dora zorgt helaas niet goed voor Lidia. Ze wordt mishandeld en verwaarloosd. Dat kan zo niet verder. Lidia wordt daarom onder toezicht van de kinderbescherming geplaatst.

Zo vindt ze begin 2018 een nieuwe thuis in het kinderdorp van NPH Guatemala en woont er drie geborgen jaren.

Kerstmis in het kinderdorp, daar houdt Lidia van!

In 2021 wordt Lidia terug herenigd met haar mama en haar nieuwe stiefvader, Jonatan, dankzij ons reïntegratieprogramma, One Family. Het is een goede man die werk heeft en voor zijn gezin zorgt. Lidia heeft intussen ook een zusje van twee. Het gezin woont in een gehuurd houten huisje met een golfplaten dak. Ze hebben het niet breed, maar er is een stabiel inkomen. Bovendien krijgen ze de nodige steun van NPH. Er is af en toe zelfs geld voor een ijsje of iets extra.

Jonatan, Lidia, haar mama en zusje, herenigd met Kerstmis

Kinderen die terug herenigd worden met hun biologische familie, worden door onze medewerkers goed opgevolgd. Lidia is nu gelukkig. Ze helpt enthousiast in het huishouden en speelt graag met haar stiefzusje. Er is een gezonde verstandhouding tussen Lidia en haar stiefvader. Op school haalt ze goede resultaten.

Dankzij onze donateurs kon Lidia vorig jaar voor het eerst Kerstmis vieren met haar familie. Het was een moment van vreugde en gezelligheid. ‘Kerstmis is voor mij geluk delen met de mensen die ik liefheb. Het is zo belangrijk omringd te zijn door een warme familie voor Kerstmis. Ik wens het iedereen toe.’

Een liefdevolle thuis voor Alex

In ons St Damien kinderziekenhuis is er een speciale kamer, de ’Fish room’. Er liggen daar 8 tot 12 kinderen die speciale behoeften hebben, waaronder de kleine Alex. Die kinderen hebben vaak een hersenverlamming of een verstandelijke handicap. Maar die speciale aandacht is niet alleen nodig omdat ze ziek zijn.

In de Fish room liggen namelijk kinderen die verlaten zijn door hun familie nadat ze werden binnengebracht omdat ze dringend medische zorgen nodig hadden. Achteraf komt de familie niet terug.
Dat gebeurt helaas vaker in Haïti. Mensen hebben het moeilijk en kunnen niet zorgen voor kinderen met een handicap.

Alex en zijn droomfiets voor Kerstmis

De vader van Alex beloofde hem een fiets voor Kerstmis als hij braaf zou zijn in het ziekenhuis. Jammer genoeg beseft Alex nog niet dat zijn papa niet terugkomt. Hartverscheurend… De verpleging en dokters geven de kinderen niet alleen medische zorg, maar ook de aandacht die ze nodig hebben om de hoop niet op te geven. Net daarom is het belangrijk dat die kinderen niet vergeten worden: schenk ook hen een liefdevolle thuis.

Uw steun maakt het verschil! Geef Lidia, Alex en hun vrienden een kerstfeest van warmte en geborgenheid. Een lekker feestmaaltijd op een plaats waar ze zich veilig voelen en waar ze weer hoop krijgen op een beter leven. Geef ze het mooiste cadeau : een warme familie voor Kerstmis.