Des familles d’Amérique latine réunies pour les vacances

Le programme OneFamily de NPH soutient les familles en difficulté ou aide à réunir les enfants avec leur famille. Les bienfaits de ce programme sont encore plus visibles que jamais pendant les jours de fête, au moment où les familles profitent ensemble d’une chaleureuse fête de Noël.

Les enfants sont retournés à la maison

La famille Sanchez est un exemple d’une famille aidée par ce programme. Ils habitent dans les hauts-plateaux de Chimaltenango au Guatemala. Cette famille de six personnes vit dans une maison modeste faite de briques et de branches séchées au soleil. Les deux aînés de la famille, Jimmy et Melinda, habitaient autrefois à la Casa San Andrés du village d’enfants de NPH Guatemala. Grâce au soutien
financier de NPH, ils ont pu rentrer chez eux.

La famille Sanchez réunie

« Avant, je ne pouvais pas faire aller mes enfants à l’école. Mais à présent nous ne pourrons jamais assez remercier Dieu pour tout ce que nous avons reçu. Et même si nous avons peu, nous partageons tout », dit Juan, le père de famille.

Activités familiales et soutien aux familles

La famille Sanchez se porte bien aujourd’hui. Ils sont soutenus par NPH et participent à des activités de NPH One Family. Malheureusement, la famille n’est pas encore assez stable financièrement parce que
le père de famille a été longtemps sans emploi. Actuellement, il a un travail temporaire mais il en
cherche un avec un meilleur salaire.

Les enfants se développent pleinement

Melinda, la fille aînée, fait actuellement son année de service au Bureau des Femmes de la communauté. Elle travaille bien et est très heureuse de pouvoir contribuer au développement des familles avec lesquelles elle travaille du lundi au vendredi. Jimmy est, quant à lui, en 4e année de technique automobile dans une école située à deux heures et demie de la maison. C’est un jeune homme avec un profond désir de s’améliorer.

Melinda au travail

Noël : important pour les familles guatémaltèques

Les festivités de Noël commencent au moment où la famille Sanchez se lève de bonne heure le matin
pour chercher des aiguilles de pin ; elles sont étalées sur le sol de la salle à manger et remplissent
l’air d’une odeur de fête !

Le père, Juan, prépare le repas

Cette année, pour Noël, la famille préparera un ragoût de poulet. Il est de tradition que la famille ne mange qu’à minuit le soir du 24 décembre. Les repas du réveillon et du jour de
Noël sont des moments particuliers.

« Sans les donateurs, nous ne pourrions pas fêter Noël ensemble et nos enfants ne pourraient pas construire leur avenir. Nous sommes éternellement reconnaissants et nous y pensons encore plus en cette période de l’année », dit Juan.

Maintenant que les enfants deviennent plus grands, la famille se sent reconnaissante pour cette occasion
que les jours de fête offrent de passer davantage de temps ensemble.

Les droits des enfants au Guatemala ne sont pas une évidence

Violeta se bat pour un enseignement et une alimentation saine pour ses enfants

Violeta Guerrera est une maman de 35 ans, originaire de Chimaltenango au Guatemala. Elle a grandi avec ses 10 frères et soeurs dans une famille très pauvre. Alors que Violeta n’avait que 8 ans, sa mère est morte des suites d’un problème à la vésicule biliaire. Son père l’a alors retirée de l’école et Violeta n’a ainsi plus eu le droit d’étudier. Maintentant elle lutte pour l’enseignement, une alimentation saine et un environnement sûr pour ses 3 enfants.

Violeta et ses enfants

En tant que mère, Violeta rêve d’une meilleure vie pour ses enfants

Après une enfance si triste, Violeta s’est mise à rêver d’une vie meilleure. A 18 ans, elle se marie avec Pedro. En quelques années seulement, le couple a déjà trois enfants. Mais, au lieu d’une vie meilleure, son mariage ne lui a apporté que des problèmes. Pedro ne travaillait pas, consommait de plus en plus d’alcool et était devenu agressif envers Violeta et ses enfants. Lors d’une nuit à l’hôpital de Chimaltenango, Violeta a réalisé qu’elle n’avait plus la force de continuer comme ça. Des médecins l’ont alors aidée à porter plainte contre son mari pour violence.

Les enfants souvent victimes de violences domestiques au Guatemala

Ce comportement envers les femmes perdure à cause d’une culture patriarcale et conservatrice, d’un système de sécurité défaillant et d’impunité pour les malfaiteurs. Tant les garçons que les filles sont victimes de violences domestiques, et les droits de l’enfant ne sont alors pas toujours respectés. Actuellement, Violeta a le droit de garde exclusive de ses enfants. Pedro est maintenant poursuivi par le Ministère Public.

Ils vivent dans la vieille maison du père de Violeta. La famille doit encore s’habituer à cette nouvelle situation parce qu’ils n’ont pas beaucoup de meubles ni de jeux pour les enfants.

« Je suis une mère célibataire. Je n’ai pas de travail fixe et je gagne donc très peu pour subvenir aux besoins de ma famille ».

Enseignement et alimentation saine grâce aux programmes de NPH

Violeta souhaite que ses enfants aient tout ce à quoi ils ont droit. C’est pourquoi elle a décidé de prendre contact avec NPH après avoir entendu parler des projets et programmes de soutien dans les communautés. NPH a conseillé d’inscrire les aînés à l’école de NPH afin qu’ils aient accès à un enseignement de qualité.

Depuis janvier 2021, le plus jeune enfant de Violeta, un petit garçon de 4 ans, va également tous les jours à la garderie de NPH Guatemala. Il y reçoit assez d’espace pour grandir et jouer avec les enfants de son âge.

Le plus jeune enfant de Violeta reçoit une éducation scolaire et une alimentation saine chez NPH

« Depuis que mon fils se rend à la garderie de NPH, il est heureux. Avant, c’était un enfant triste et fatigué. C’est formidable de voir comment il se sent maintenant. Le meilleur, c’est qu’il reçoit là une alimentation saine et des vitamines. Ils donnent également un peu de nourriture pour notre famille, ça m’aide énormément ».

Aujourd’hui il a 6 ans et est en pleine forme. A présent, Violeta se sent heureuse et optimiste à propos de la vie. Grâce au soutien de NPH, elle croit en une vie meilleure pour elle-même et pour ses enfants et elle continue à se battre pour leurs droits.

Sherlin du Pérou suit les traces de son père

Au Pérou, 22% de la population vit dans la pauvreté, avec peu d’accès à la nourriture. 13% des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition chronique. La situation est pire encore à la campagne. Le petit Sherlin aussi avait souvent faim et souffrait de malnutrition jusqu’à ce qu’il soit accueilli, à 8 ans, chez NPH Pérou, avec ses frères et soeurs.

Un début difficile

Sherlin est né à Santa Ana, un petit village de campagne situé à 15 km de Casa Santa Rosa de NPH. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de son père Juan, car celui-ci est mort alors que Sherlin était encore très jeune.

« Notre maison était très petite et le plafond en métal avait beaucoup de trous. Quand il pleuvait, cela claquait fort et la pluie pouvait inonder la maison. Les murs n’étaient pas très épais et donc en hiver il faisait horriblement froid. Quand nous n’avions rien mangé, le froid était encore plus palpable »

Sherlin à la ferme de NPH

Un nouveau départ

Lorsque Sherlin est arrivé à NPH Pérou, il a reçu un régime spécial car il était sous-alimenté. Les médecins étaient inquiets parce que la dénutrition pouvait avoir des conséquences à long terme sur son développement. Ils sont contents de voir qu’à present il est en bonne santé.

Sherlin a maintenant 17 ans et a terminé l’école secondaire. Actuellement, il effectue son année de service à NPH Pérou. Tous les jours, il aide l’équipe à preparer les repas pour 78 enfants et travaille sur les parcelles de terre du village d’enfants.

Une passion héritée

L’année prochaine, il compte suivre une formation en techniques agricoles, une passion qu’il a héritée de son père. Il a un souvenir précis de son père: la manière dont il a appris à son frère Marcel à planter des arbres fruitiers. Ils cultivaient des pêches et des bananes. A la campagne, on cultive encore suivant les techniques traditionnelles de la region des Andes. C’est souvent la seule source de revenus pour la plupart des familles. Sherlin apprécie ce sentiment de liberté quand il est dans les champs. C’est sa dernière année à Casa Santa Rosa mais il est enthousiaste à propos de son avenir.

« Je quitte NPH l’année prochaine pour étudier. Cela va faire un grand changement dans ma vie mais je me sens en paix parce que je sais que NPH va continuer à m’aider », dit-il.

Le rêve de Sherlin est de gérer un jour sa propre exploitation agricole et de produire de la nourriture afin que d’autres enfants ne souffrent plus de la faim. Sherlin aimerait aussi exporter des fruits péruviens vers d’autres pays. « Peut-être vers les pays de nos donateurs? » ajoute-t-il. « Mon père aurait sûrement aussi trouvé que c’est une bonne idée. Je n’ai pas tellement connu mon père mais je pense qu’il aurait été fier de moi », conclut-il.

Luisa brise les stéréotypes chez NPH Honduras

Luisa entre dans l’atelier de NPH Honduras en portant d’énormes gants de sécurité et un casque de protection, mais derrière la visière en verre se cache un large sourire.

Luisa combat la culture machiste à sa manière

« J’adore ce genre de travail », déclare Luisa, 16 ans. « Je sais que je suis un peu différente des autres filles de mon âge, mais cela me convient. » En avril 2021, elle s’est inscrite à l’atelier de soudage professionnel au Ranch Santa Fe de NPH Honduras. Et cela a changé sa vie. Le Honduras est un pays à forte culture machiste. Il est donc quelque peu inhabituel pour une adolescente de choisir cette profession, mais Luisa a choisi d’ignorer ces stéréotypes et elle poursuit sa passion avec fierté.

Formations professionnelles chez NPH

Chez NPH, les enfants reçoivent un enseignement général, mais ils participent également à une formation professionnelle pour développer des compétences techniques.

La vie de Luisa n’a pas toujours été facile

La vie de Luisa n’a pas été facile. Elle a rejoint NPH Honduras à l’âge de 8 ans avec ses cinq frères et sœurs. Son père est mort suite à un accident et sa mère avait du mal à joindre les deux bouts. Luisa se souvient qu’ils n’avaient souvent qu’une tortilla à se partager. Il lui a fallu du temps pour s’habituer à son nouvel environnement chez NPH, mais elle a vite compris les nouvelles opportunités qui s’offraient à elle. Aujourd’hui, elle vit avec ses frères et sœurs.

Luisa souhaite avoir son propre atelier à l’avenir

« J’ai trouvé un endroit où je peux étudier, je bénéficie d’un logement, de soins médicaux, d’une nourriture délicieuse et j’ai participé à toutes sortes d’ateliers. Autant de choses auxquelles je ne savais pas avoir droit », sourit-elle en se préparant à suivre le cours à l’atelier. « Un jour, je veux pouvoir souder pour ma propre maison et peut-être avoir mon propre atelier. Peu de filles suivent ce cours, mais je voulais vraiment essayer. Je peux maintenant faire mon propre chemin et développer mes compétences. Je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui sans l’aide de NPH », conclut-elle.

Grâce à la bourse de NPH, Marlon a maintenant une chance dans la vie

Marlon grandit pendant ses premières années à Lima, la capitale du Pérou. Sa situation familiale est difficile et son papa violent quitte la famille alors que Marlon et son frère Mario sont encore très jeunes.

Sa maman n’a pas de revenu fixe et fait un peu de commerce dans la rue. Elle ne gagne pas assez pour faire vivre la famille et encore moins pour envoyer Marlon et son frère à l’école. Les frères sont complètement livrés à eux-mêmes.

Marlon et son frère, Mario

Marlon souffre de malnutrition et n’a jamais reçu d’éducation scolaire

C’est pourquoi le gouvernement décide de placer les deux frères dans le village d’enfants de NPH Pérou. Marlon a alors huit ans. Quand ils arrivent chez Nuestros Pequeños Hermanos (NPH), en février 2014, ils souffrent de malnutrition, n’ont aucune éducation scolaire et ne savent pas ce que signifie avoir une famille soudée.

Difficultés d’apprentissage

Au début, Marlon a eu du mal à faire ses preuves à l’école. Il ne savait pas à quoi s’attendre et était très vulnérable en raison de sa situation familiale. Grâce à l’attention constante de ses enseignants et des éducateurs, il a trouvé la force et le courage de persévérer malgré tout. L’année dernière, Marlon a obtenu son diplôme de l’école primaire. Grâce à nos donateurs, Marlon a reçu une bourse d’études afin qu’il puisse aller à l’école secondaire.

Marlon s’épanouit dans son éducation scolaire et dans sa vie quotidienne

Son éducateur, Eddy Martinez, déclare : « Marlon est l’un des garçons les plus heureux et les plus sympathiques de San Martin. Un garçon si joyeux s’intègre facilement au sein du groupe et se fait rapidement des amis. Au début, Marlon n’a pas eu la vie facile, ce qui est compréhensible quand on vient d’une telle situation. Mais grâce à la persévérance de Marlon et de ses professeurs, il a complètement changé. Ses bulletins scolaires s’améliorent progressivement et il constate que ses efforts portent vraiment leurs fruits. En plus de l’école, il a également la possibilité de faire du sport. Marlon aime le football et Luis Suàrez est son joueur préféré. »

Chaque enfant a droit à l’éducation !

Grâce à nos fidèles donateurs, Marlon peut désormais appeler le village d’enfants « San Martin » de
NPH Pérou, « son foyer ». Sa maman et sa grand-mère vivent toujours à Lima et, malheureusement, tentent chaque jour de joindre les deux bouts.

Daphnée : « NPH m’a ouvert les yeux et mon univers »

Daphnée a grandi dans une ville rurale du Guatemala, près du volcan Acatenango. L’aînée de quatre enfants, elle habitait avec ses parents et sa grand-mère. Ils vivaient selon les traditions mayas et ne parlaient que la langue kaqchikel. Dans la région, plus de 67 % des personnes vivent dans la pauvreté et près de 15 % dans l’extrême pauvreté.

Non-scolarisée

La famille de Daphnée habitait une toute petite maison aux murs de bois et de plâtre avec des tôles de zinc en guise de toit. Il n’y avait pas toujours d’électricité et souvent pas d’eau. Daphnée aidait son père dans les champs, s’occupait avec sa mère de leurs poulets, du bétail et des chevaux, ramassait du bois de chauffage et participait à la cuisine et au nettoyage. Le travail dans les champs a été son éducation, et elle ne connaissait rien d’autre. « On n’allait pas à l’école, nos parents avaient besoin de nous pour gagner de l’argent. » Il y a très peu de travail réel à Acatenango, la plupart des gens sont actifs dans l’agriculture. Mais cela rapporte peu et lorsque le loyer est payé, de nombreux parents peinent à nourrir leurs enfants.

NPH prend soin d’eux

Un jour de septembre 2011, des assistants sociaux sont arrivés chez Daphnée. Les parents ont alors perdu la garde de leurs enfants en raison des mauvaises conditions de vie et du manque de soutien adéquat pour Hilario, le petit frère de Daphnée. Il avait deux ans et souffrait de malnutrition sévère. Cela a provoqué chez lui un retard mental et une mauvaise croissance, ce qui l’affecte encore aujourd’hui.

Daphnée, ses frères et sa sœur ont alors été accueillis chez NPH Guatemala. Ils y ont reçu le soutien médical et psychologique nécessaire et une éducation.

Un avenir

Jusqu’à l’âge de 9 ans, Daphnée ne parlait pas espagnol. Aujourd’hui, elle a 19 ans et a obtenu son diplôme avec succès. Daphnée a appris la valeur de la nourriture et qu’il faut travailler dur pour l’obtenir.
Grâce à NPH, elle a pu aller à l’école. Sans le soutien des donateurs, elle n’aurait pas eu de réelles perspectives. En effet, notre organisation aide les enfants des zones rurales à travers l’éducation et la création de perspectives d’avenir. « NPH m’a ouverte à un nouveau monde. »

Susy : de la pauvreté à la réussite

Susy se rend avec joie tous les matins, à 8 heures, à l’école pour suivre ses cours. La jeune fille n’habite pas dans notre village d’enfants Casa Sagrada au Salvador. Elle y est néanmoins accueillie chaque jour, car elle participe à notre programme d’accueil de jour : un enseignement de qualité, des soins de santé et des repas nourrissants pour les enfants issus des familles voisines les plus pauvres.

Susy avec sa famille

La malnutrition a été découverte à l’école

Sa famille vit dans une situation très précaire. Susy souffrait de malnutrition lorsqu’elle est entrée à l’école. Ses parents travaillent dur et n’ont malgré tout pas assez d’argent pour lui permettre d’aller à l’école et subvenir à ses besoins fondamentaux. Ils sont très reconnaissants des opportunités qui s’offrent
aujourd’hui à leur fille.

Susy apprécie sa scolarité

Susy adore l’école. Elle est intelligente et obtient d’excellentes notes. Elle s’investit pleinement dans sa formation scolaire parce qu’elle sait qu’elle est importante pour son avenir. L’école permet à Susy de suivre des cours, mais aussi de rester en bonne santé. Elle bénéficie chaque jour d’école d’un repas sain et
nourrissant. L’école a complètement changé sa vie.

Qu’est-ce qui a été réalisé en 2021 ?

L’année 2021 a été difficile pour de nombreuses personnes. Chez nous, comme dans le reste du monde, de nombreux malheureux ont dû faire face à une grande détresse. En Amérique latine et en Haïti, les problèmes de pauvreté, de faim, d’instabilité et de violence ont atteint des proportions dramatiques. La crise persistante de COVID-19 n’a fait qu’intensifier cette spirale négative. L’économie s’est effondrée, entraînant une pauvreté plus grande que jamais.

Pourtant, il reste de l’espoir ! Grâce aux dons de nos donateurs, nous avons pu apporter un réel soutien à de nombreux enfants démunis l’année dernière.

Bolivie

Un chemin a été construit vers l’école et nous avons installé un système de purification pour garantir une eau saine et sûre.

Haïti

Nous avons apporté un soutien important aux personnes touchées par le tremblement de terre. Nos équipes ont pu construire 21 abris, dont deux écoles. Nous avons apporté une aide financière et des matériaux à 10 familles vivant dans des endroits difficiles d’accès pour reconstruire leur maison. Nous avons aussi aidé près de 450 familles avec des colis de nourriture et d’eau potable.

République dominicaine

Le 4 novembre, nous avons inauguré la première partie du centre de consultation externe de One World Surgery, à côté du village d’enfants. Nous y aidons les familles les plus vulnérables des communautés
voisines qui souffrent de besoins médicaux urgents.

Honduras

Nous avons aidé plus de 2 000 familles touchées par l’ouragan, construit 11 nouvelles maisons et ouvert un refuge pour 20 enfants de parents isolés. Enfin, nous avons recruté 12 volontaires et mis en place une
salle adaptée aux enfants handicapés.

Nicaragua

Nous avons veillé à ce que les enfants et les jeunes puissent assister aux cours, aux ateliers et aux séances
de physiothérapie dans un environnement sûr et nous leur avons fourni une collation, un déjeuner, un transport scolaire et une assistance médicale en cas de besoin. Au total, 253 étudiants ont été inscrits et
48 ont obtenu leur diplôme.

Pérou

Nous avons aidé une deuxième famille grâce à notre programme One Family. Marcelino, 7 ans, a quitté le village d’enfants pour aller vivre avec sa maman.

« À 12 ans, je ne savais ni lire ni écrire. Aujourd’hui, je suis électricien. »

« Le divorce de mes parents m’a beaucoup affecté. Je me suis retrouvé chez des membres de ma famille éloignée, mais j’ai préféré partir, car personne ne prenait soin de moi. J’étais obligé de travailler au lieu d’aller à l’école. Les premiers jours, je n’ai fait que pleurer », déclare Oscar. Il errait dans les rues, n’allait pas à l’école et vendait du bois de chauffage pour pouvoir manger.

Oscar essayait de survivre dans la rue, mais il s’est rapidement avéré que les autres jeunes étaient en proie à l’alcool, aux drogues et à la colle. « J’ai failli me perdre », raconte Oscar à propos de cette période difficile.

Après avoir rencontré un policier, Oscar a rejoint notre village d’enfants au Nicaragua. Oscar a rapidement appris à lire, à écrire et à compter. Après avoir obtenu son diplôme du secondaire, il a suivi une formation d’électricien.
Oscar est aujourd’hui responsable de l’approvisionnement électrique du village d’enfants. Il a notamment pris l’initiative d’installer les premiers panneaux solaires, qui nous permettent de produire nous-mêmes de l’énergie de façon durable.

« Je veux pouvoir partager mon histoire. Je ferai toujours partie de la famille de NPH Belgium. Le lien que nous avons noué est éternel. Il est gravé dans mon sang, mes os et mon coeur. »

2020, une année particulière en Amérique latine

2020 a été une année particulière… notre organisation a pu surmonter un certain nombre d’obstacles grâce à l’aide de nos donateurs !

NPH Honduras

NPH Honduras a pu offrir une aide rapide à de nombreuses personnes dans le besoin.

Par exemple, nous avons livré des colis alimentaires à plus de 100 familles de la communauté pauvre de Tegucigalpa.

NPH Haïti

NPH Haïti a été forcé à prendre des mesures radicales. Un certain nombre d’employés ont été licenciés, les dépenses ont été réduites de façon drastique et les frais de scolarité ont été augmentés. Heureusement, cette année a également connu ses succès.

L’histoire du petit Bobbi de Port-au Prince, par exemple, fait chaud au cœur. Bobbi était gravement sous-alimenté : il avait 22 mois et pesait à peine 10 kilos. Il a rapidement été envoyé à notre hôpital St Damien pour des soins appropriés. Il est maintenant en parfaite santé, grâce à votre soutien à notre hôpital.

NPH Guatemala

NPH Guatemala a dû fermer tous ses ateliers de formation professionnelle. Très peu de familles disposent des appareils et de la technologie nécessaires pour suivre des cours en ligne.

Les enseignants ont donc cherché des alternatives et malgré les difficultés, 98 % des élèves ont réussi leur année scolaire !

NPH Mexique

Grâce à NPH Mexique, la population locale a reçu suffisamment de nourriture à bas prix pendant le confinement. Malheureusement, les coûts des produits de nettoyage et des médicaments ont fortement augmenté.

En mars, les écoles ont dû fermer, mais en juillet, les enfants ont pu – après de nombreuses adaptations grâce à nos donateurs – suivre des cours à temps partiel dans nos propres salles de classe.

NPH Bolivie

Le programme agricole du village d’enfants NPH Bolivie a rencontré de nombreuses difficultés. Il y avait entre autres un manque de semences pour les potagers.

Le projet de vaches à lait a également été retardé, mais ces projets agricoles ont pu être menés à bien d’ici la fin de l’année.

Le système de purification de l’eau qui était prévu en 2020 verra le jour cette année et tous les enfants et le personnel pourront en profiter !

La pandémie de corona a eu un impact majeur dans le monde entier. Dans les pays où nous sommes actifs, elle a souvent entraîné encore plus de pauvreté, de faim et de violence. Heureusement, grâce à nos fidèles donateurs, nous avons pu changer de nombreuses vies pour un mieux. Comme celle de Marlen et de milliers d’autres enfants et de leurs familles.   Et cela n’est possible que grâce au soutien de gens comme vous. Surtout, continuez à faire preuve de compassion. Au nom de tous les enfants : merci.

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