Autonomisation des femmes en Amérique latine : Le Projet Semilla de NPH

Vendredi 8 mars, c’est la Journée internationale des femmes. Dans le monde entier, on réfléchit aux droits et libertés des femmes. Un besoin essentiel, car en Amérique latine, les femmes sont souvent encore défavorisées par rapport aux hommes, et la participation des femmes au travail est bien inférieure à celle du reste du monde. Cela est en partie dû à la culture machiste profondément enracinée.

NPH Belgique agit dans ce sens !

Autonomisation et autonomie

Un élément clé de notre mission est de promouvoir l’autonomisation et l’autonomie des familles vulnérables en Amérique latine. Dans de nombreuses familles, les mères se retrouvent seules. Avec notre projet Semilla (semilla signifie graine), nous donnons aux femmes un coup de pouce – nous plantons une graine – pour améliorer à long terme la situation financière de leur propre famille. Nous le faisons à travers des microcrédits. En fournissant ces petits prêts, ces femmes peuvent démarrer leur propre entreprise, gagner un revenu propre et ainsi améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants.

L’histoire de Leydi avec NPH

Merary (15 ans), Melanie (11 ans) et Miguel (7 ans) sont arrivés en 2016 dans le centre d’accueil résidentiel de NPH Bolivie à la demande des autorités de protection sociale. L’école des deux filles a signalé des situations dangereuses à la maison de leur mère, et Miguel a été abandonné par sa mère chez une voisine alors qu’il était bébé et souffrait de malnutrition. La grand-mère Leydi a rapidement retiré Miguel de cette situation, mais une dénonciation avait déjà été faite, et les autorités ont refusé de donner la garde à Leydi.

Les enfants ont été pris en charge par NPH. Le plus jeune, Miguel, avait du mal à ne pas être avec sa grand-mère et son partenaire, qu’il appelle maintenant papa et maman. Pour les sœurs aînées, le processus de renforcement familial était plus complexe. Melanie ne voulait pas d’abord vivre chez sa grand-mère. Merary avait des sentiments contradictoires. Finalement, les trois ont choisi de vivre chez leur grand-mère, et Leydi a obtenu la garde en février 2023 lors d’une audience.

Le lien entre les enfants et entre les enfants, Leydi et son partenaire est devenu très fort. La famille a développé une nouvelle routine où chacun se sent à l’aise.

Leydi devant sa maison

Planter la graine

La situation financière est encore un point d’attention. Le partenaire de Leydi travaille dans les champs et devait jusqu’à récemment subvenir seul aux besoins. Il s’agit cependant d’un emploi informel : les revenus sont incertains et il n’y a pas de sécurité sociale. Leydi, qui s’occupe des enfants, est souvent à la maison. Leydi avait une idée pour générer des revenus supplémentaires : elle est douée pour la fabrication de pains et possédait déjà un grand four chez elle.

En collaboration avec NPH, un plan a été élaboré pour démarrer une boulangerie à domicile. La famille a suivi un atelier sur l’hygiène en cuisine, et Leydi a reçu une formation en gestion financière. NPH lui a accordé un prêt de 500 bolivianos, qu’elle peut rembourser quand cela lui est possible. Et l’argent qu’elle rembourse sera réinvesti pour aider d’autres familles. Avec cette somme initiale, les premiers ingrédients ont été achetés. Leydi a commencé à cuire des petits pains sucrés, des petits pains au fromage et des tortillas. Elle vend ces pains aux voisins et dans divers magasins de la communauté. Comme elle n’a pas à rester dans le magasin, elle a assez de temps pour s’occuper des enfants, et ces derniers aident parfois un peu dans la boulangerie. Leydi est très fière que les pains soient bien accueillis et que la boulangerie fonctionne bien maintenant.

En septembre, Leydi a pu effectuer le premier remboursement de 50 bolivianos : « J’espère qu’une autre famille aura la même chance que nous avons eue ».

Leydi et ses deux petits-enfants

Soutenez ces femmes fortes

En plantant cette graine, nous améliorons non seulement la vie et l’avenir de ces femmes, mais aussi celui de leurs enfants. Ainsi, NPH Belgique contribue à briser le cycle de la pauvreté.

Pour financer ce projet, de l’argent est nécessaire. Ce serait formidable si vous pouviez contribuer pour aider des femmes comme Leydi à retrouver leur pouvoir et à construire elles-mêmes un avenir pour toute la famille.

À partir de 25 €, vous donnez un coup de pouce à une femme.

Luisa brise les stéréotypes chez NPH Honduras

Luisa entre dans l’atelier de NPH Honduras en portant d’énormes gants de sécurité et un casque de protection, mais derrière la visière en verre se cache un large sourire.

Luisa combat la culture machiste à sa manière

« J’adore ce genre de travail », déclare Luisa, 16 ans. « Je sais que je suis un peu différente des autres filles de mon âge, mais cela me convient. » En avril 2021, elle s’est inscrite à l’atelier de soudage professionnel au Ranch Santa Fe de NPH Honduras. Et cela a changé sa vie. Le Honduras est un pays à forte culture machiste. Il est donc quelque peu inhabituel pour une adolescente de choisir cette profession, mais Luisa a choisi d’ignorer ces stéréotypes et elle poursuit sa passion avec fierté.

Formations professionnelles chez NPH

Chez NPH, les enfants reçoivent un enseignement général, mais ils participent également à une formation professionnelle pour développer des compétences techniques.

La vie de Luisa n’a pas toujours été facile

La vie de Luisa n’a pas été facile. Elle a rejoint NPH Honduras à l’âge de 8 ans avec ses cinq frères et sœurs. Son père est mort suite à un accident et sa mère avait du mal à joindre les deux bouts. Luisa se souvient qu’ils n’avaient souvent qu’une tortilla à se partager. Il lui a fallu du temps pour s’habituer à son nouvel environnement chez NPH, mais elle a vite compris les nouvelles opportunités qui s’offraient à elle. Aujourd’hui, elle vit avec ses frères et sœurs.

Luisa souhaite avoir son propre atelier à l’avenir

« J’ai trouvé un endroit où je peux étudier, je bénéficie d’un logement, de soins médicaux, d’une nourriture délicieuse et j’ai participé à toutes sortes d’ateliers. Autant de choses auxquelles je ne savais pas avoir droit », sourit-elle en se préparant à suivre le cours à l’atelier. « Un jour, je veux pouvoir souder pour ma propre maison et peut-être avoir mon propre atelier. Peu de filles suivent ce cours, mais je voulais vraiment essayer. Je peux maintenant faire mon propre chemin et développer mes compétences. Je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui sans l’aide de NPH », conclut-elle.

Des enfants d’Amérique latine racontent leur histoire

Selon diverses estimations, 10 millions d’enfants, rien qu’en Amérique latine, vivent sans figure parentale ou sans supervision parentale. Près de la moitié des ménages ont également du mal à joindre les deux bouts. Par conséquent, beaucoup de nos enfants viennent de familles dont les parents n’ont pas les moyens financiers de répondre à leurs besoins de base, ont négligé leurs enfants, les ont exposés à des situations risquées ou sont morts. NPH offre une famille à ces enfants dans neuf des pays les plus pauvres de la région. Nous n’aurions pas pu le faire sans l’aide de nos donateurs.

C’est pourquoi les enfants sont heureux de vous raconter comment leur vie a changé grâce à eux :

Georgina: Heureuse de vivre dans un village d’enfants en Bolivie

Contexte : Lorsque Georgina avait 4 ans, les services sociaux ont remarqué que sa maman célibataire était en permanence sous l’influence de l’alcool et qu’elle laissait ses enfants seuls parfois pendant plusieurs jours. En 2010, Georgina et sa sœur ont été recueillies, par ordonnance du juge, au village d’enfants de NPH Bolivie. Plus tard, Georgina aimerait devenir professeur d’éducation physique.

Georgina raconte : « Je suis très reconnaissante à NPH parce qu’ils prennent soin de nous, nous pouvons aller à l’école et nous mangeons à notre faim. Au village, nous pouvons participer à des activités comme « Createens » pour en savoir plus sur l’art, la musique et l’esthétique. J’espère que vous continuerez à nous soutenir avec ce genre d’activité qui apporte beaucoup à
chaque enfant de NPH Bolivie. »

Nayeli parle de sa vie dans notre village d’enfants en République dominicaine

Contexte : Nayeli avait 14 ans lorsqu’elle est arrivée avec ses petites sœurs à NPH. Leur mère les avait abandonnées et leur père avait été arrêté par la police. Les petites filles étaient sans défense et sont restées livrées à elles-mêmes dans une extrême pauvreté. Nayeli est une fille affectueuse, elle partage volontiers ce qu’elle a avec ses sœurs et adore danser. Elle espère terminer l’école secondaire et étudier pour aider sa
famille.

Nayeli raconte : « J’ai le sentiment d’avoir trouvé un endroit où je suis aimée. NPH a incroyablement changé ma vie. J’aime rire
et faire des photos. Une de mes meilleures amies s’appelle Wislina, elle m’a appris à faire des tresses. Je fais partie aussi du groupe « Chicas Poderosas » où nous apprenons à devenir de meilleures personnes. Ce groupe m’a donné confiance en moi. »

Melisa raconte comment nos donateurs ont changé sa vie

Contexte : Melisa a quatre ans quand elle est recueillie avec ses sœurs à NPH. Sa mère, qui était alcoolique et avait abandonné ses enfants, vendait en rue des bouteilles en plastique pour couvrir les frais du ménage. Melisa habite en famille avec ses sœurs au village d’enfants. Elle a terminé l’école secondaire et accomplit pour le moment son « année de service »*. L’année prochaine elle ira à l’université pour devenir
dentiste.

Melisa raconte : « J’ai reçu tant d’opportunités et de bonnes valeurs de ma famille NPH. NPH m’a appris à prendre les bonnes décisions et à être reconnaissante. J’y ai aussi découvert mes talents : c’est
ainsi que je suis devenue membre d’un groupe de danses folkloriques et que j’ai pu voyager aux Etats-Unis. Un de mes rêves est de devenir dentiste. Le fait que j’en sois arrivée là n’a été possible que grâce à Dieu et grâce à des personnes généreuses qui, sans nous connaître, nous aident à atteindre nos objectifs. »

*Année de service : une fois que les
enfants ont terminé leurs études secondaires, ils aident une année
dans le village d’enfants. L’année de
service les prépare à la vie active et
leur apprend la reconnaissance.

Raquel a pu à nouveau vivre avec sa propre famille

Contexte : Raquel est arrivée chez nous petite fille parce que sa mère ne pouvait pas prendre soin d’elle à ce moment. Début de 2022, nous avons eu le projet de réunir Raquel et sa petite sœur avec leur mère, projet approuvé par le juge. La famille se porte bien et met en pratique les changements nécessaires. Raquel et sa petite sœur habitent à présent avec leur mère et leur beau-père à Guatemala City. NPH garde des contacts étroits avec la famille.

Raquel raconte : « Je suis très contente d’être à nouveau avec mes parents, après avoir été séparés plus d’un an. Tous les matins, je leur fais un gros câlin. J’aime mon école et mes nouveaux camarades ici, en ville. Je suis très reconnaissante que NPH continue à aider ma famille et que les assistants sociaux de « One Family » nous rendent visite et jouent avec nous. »

Suite au séisme en Haïti, Cazeau est venu dans notre village d’enfants

Contexte : Cazeau a 7 frères et sœurs. Sa mère est morte d’un cancer et son père est décédé au cours du tremblement de terre de janvier 2010. Son frère aîné a pris en charge les enfants mais il n’avait pas les moyens de prendre soin d’eux. Cazeau habite pour le moment dans le village d’enfants de Ste Hélène. Il aimerait faire des études de Business Management.

Cazeau raconte : « Je suis très content de faire partie de cette grande famille. Je peux maintenant aller à l’école, j’ai de nouveaux amis, un toit au-dessus de ma tête pour me reposer et accès à des soins médicaux. Je n’ai plus faim car j’ai 3 repas par jour. Je me rappelle que j’étais vraiment mal en point avant d’arriver dans cette famille. Mais maintenant, je suis en pleine forme et en bonne santé. Sans l’aide de NPH et de leurs chers donateurs, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui.

Gonzalo, du Honduras, a de nombreux rêves pour l’avenir

Contexte : Gonzalo était tout bébé lorsqu’il est arrivé avec ses frères et sœurs chez NPH. Leur mère était malade et ne pouvait pas s’occuper des enfants. Leur père les avait abandonnés. Gonzalo étudie à l’école primaire de NPH. Il est poli, gentil et affectueux. Il aime le foot. Actuellement, son cours préféré est l’espagnol parce qu’il aime apprendre les voyelles. Ricardo a beaucoup de rêves pour l’avenir

Gonzalo raconte : « Sans NPH, ma vie ne serait rien. NPH nous aide à changer nos vies, à développer nos compétences et à
réaliser nos rêves. Les tios sont comme des parents pour nous. Ils m’aident pour mes devoirs et m’encouragent à réaliser mes rêves. Plus tard, j’aimerais être coach sportif, ou peut-être pilote, ou pompier. Ici, je sais que je peux le réaliser. Si plus de gens nous aident, plus d’enfants pourront devenir heureux, comme moi ».

*tios : dans les familles des villages d’enfants, on parle de tios et tias, littéralement oncles et tantes, des personnes qui prennent soin des enfants comme s’ils étaient les leurs.

Joselin a trouvé sa vocation grâce à NPH Mexique

Contexte : Joselin avait grandi dans un milieu à risque. Il n’y a aucune information sur les parents. Ses grands-parents se sont occupés d’elle, mais vu leur âge, ils ne pouvaient pas assumer tous les soins. Ils décidèrent alors de la confier à NPH. Joselin est née avec un albinisme, ce qui contribue à une vue diminuée et rend l’apprentissage très difficile. Elle a commencé, en 2021, une formation de masseuse thérapeutique.

Joselin raconte : « A NPH j’ai trouvé une famille qui prend soin de moi et qui me soutient à l’aide d’un plan d’apprentissage alternatif qui correspond à mes besoins. Je suis pour le moment une formation pour obtenir un diplôme de masseuse thérapeutique. J’ai découvert que c’est ma vocation. Je rêve d’ouvrir un jour un centre thermal. Merci à NPH et à tous les gens qui me soutiennent pour devenir autonome. »

Lucia reçoit l’aide de NPH Nicaragua pour pouvoir vivre avec sa sœur

Contexte : Lucia vit avec sa sœur aînée. Sa mère vit dans un autre pays et son père les a abandonnées lorsqu’elle était petite. Elles vivent dans la communauté de El Calvario, à 21 km de NPH. Il y fait calme et elles disposent des soins de base nécessaires. Lucia a commencé à étudier à NPH en 2015 et a terminé l’enseignement secondaire en décembre 2022. Elle accomplit pour le moment son année de service à la bibliothèque.

Lucia raconte : « Je suis arrivée à NPH Nicaragua via le Community Education Program lorsque j’avais 9 ans. J’aimais beaucoup ma nouvelle école. Après l’école primaire, j’ai voulu continuer à étudier à NPH. J’ai eu l’occasion de suivre deux ateliers techniques : couture et anglais pratique. A la fin de mon année de service, je veux suivre une formation universitaire parce que je suis très intéressée par la médecine. Je veux également remercier tous ces gens formidables qui continuent à nous soutenir, même sans nous connaître. Avec leur don, ils sèment une graine de changement positif, d’espoir dans notre vie et dans notre société ».

Edgar peut bénéficier d’une formation en boulangerie grâce au soutien de NPH Pérou.

Contexte : Edgar vivait dans une extrême pauvreté, sa mère ne pouvait pas prendre soin de lui. Comme il était en danger, physique et émotionnel, le juge de la famille l’a envoyé chez NPH. Edgar a une déficience intellectuelle. Il va à une école locale où il suit le programme de NPH. Établir une relation émotionnelle saine est très important pour lui pour qu’il puisse améliorer ses aptitudes et ses compétences. Pour le moment, il a terminé une formation de boulanger à Lima. Il est gentil et drôle.

Edgar raconte : « NPH a changé ma vie. Avant d’arriver dans la maison, j’avais du mal à assurer mes besoins de base. Ici, je reçois 3 repas par jour sans devoir aller travailler. J’ai pu aussi aller à l’école.
A cause de mon travail, je n’avais jamais pu aller à l’école. Je suis très reconnaissant envers tous ceux qui nous encouragent pour avoir un meilleur avenir. Beaucoup d’entre nous apprenons ici un tout nouveau rythme de vie. Ici on apprend ce que c’est de vivre en sécurité et en paix. Merci de tout cœur de nous avoir montré que tôt ou tard la vie peut encore changer en mieux. »

Une famille chaleureuse pour Noël

Geen enkel kind verdient het om alleen te zijn met kerst

Duizenden kinderen, zoals Lidia en de kleine Alex, hebben uw hulp nodig. Uw gift geeft ons de kans om meer kinderen op te vangen of net terug bij hun eigen familie te brengen, wanneer dat kan. Dat is het mooiste kerstcadeau dat u hen kan geven. Ontdek het verhaal van Lidia en Alex en hoe zij hopen op een warme familie voor Kerstmis.

Onze kinderen komen uit moeilijke thuissituaties, waar geweld, armoede en mishandeling geen uitzondering is. In onze kinderdorpen en via onze externe hulpprogramma’s krijgen zij niet alleen gezonde voeding, kwalitatief onderwijs, medische zorg en liefdevolle aandacht, maar bovendien een warme familie, die hen alle kansen biedt in het leven.

In Haïti en Latijns-Amerika wordt Kerstmis met mooie tradities gevierd. Daar besteden wij dan ook extra aandacht aan in onze kinderdorpen. Onze hulpverleners kiezen er bijvoorbeeld voor om tijdens het kerstfeest bij onze kinderen te zijn. En dat is broodnodig! Want net op dagen zoals deze doet het extra deugd voor de kinderen om te weten dat ze een familie hebben.

Lidia en Alex hopen met kerst ook omringd te zijn met hun familie.

Kerstmis in onze kinderdorpen

Lidia herenigd met haar familie

Lidia werd geboren in Guatemala City. Van haar vader is niets geweten. Haar mama, Maria, had het aanvankelijk erg moeilijk om voor haar dochter te zorgen en de eindjes aan elkaar te knopen. Als Lidia vier jaar is, vraagt haar moeder aan een andere vrouw, Dora, om voor haar dochtertje te zorgen.

Een paar maanden later vindt de mama van Lidia een nieuwe partner, José. De moeder van José ontfermt zich vanaf dan over Lidia en dat zal ze drie jaar doen. Lidia noemt haar ‘Mami’. Maar als de relatie stuk loopt, verdwijnt Mami uit het leven van Lidia en gaat het meisje terug naar Dora.

Dora zorgt helaas niet goed voor Lidia. Ze wordt mishandeld en verwaarloosd. Dat kan zo niet verder. Lidia wordt daarom onder toezicht van de kinderbescherming geplaatst.

Zo vindt ze begin 2018 een nieuwe thuis in het kinderdorp van NPH Guatemala en woont er drie geborgen jaren.

Kerstmis in het kinderdorp, daar houdt Lidia van!

In 2021 wordt Lidia terug herenigd met haar mama en haar nieuwe stiefvader, Jonatan, dankzij ons reïntegratieprogramma, One Family. Het is een goede man die werk heeft en voor zijn gezin zorgt. Lidia heeft intussen ook een zusje van twee. Het gezin woont in een gehuurd houten huisje met een golfplaten dak. Ze hebben het niet breed, maar er is een stabiel inkomen. Bovendien krijgen ze de nodige steun van NPH. Er is af en toe zelfs geld voor een ijsje of iets extra.

Jonatan, Lidia, haar mama en zusje, herenigd met Kerstmis

Kinderen die terug herenigd worden met hun biologische familie, worden door onze medewerkers goed opgevolgd. Lidia is nu gelukkig. Ze helpt enthousiast in het huishouden en speelt graag met haar stiefzusje. Er is een gezonde verstandhouding tussen Lidia en haar stiefvader. Op school haalt ze goede resultaten.

Dankzij onze donateurs kon Lidia vorig jaar voor het eerst Kerstmis vieren met haar familie. Het was een moment van vreugde en gezelligheid. ‘Kerstmis is voor mij geluk delen met de mensen die ik liefheb. Het is zo belangrijk omringd te zijn door een warme familie voor Kerstmis. Ik wens het iedereen toe.’

Een liefdevolle thuis voor Alex

In ons St Damien kinderziekenhuis is er een speciale kamer, de ’Fish room’. Er liggen daar 8 tot 12 kinderen die speciale behoeften hebben, waaronder de kleine Alex. Die kinderen hebben vaak een hersenverlamming of een verstandelijke handicap. Maar die speciale aandacht is niet alleen nodig omdat ze ziek zijn.

In de Fish room liggen namelijk kinderen die verlaten zijn door hun familie nadat ze werden binnengebracht omdat ze dringend medische zorgen nodig hadden. Achteraf komt de familie niet terug.
Dat gebeurt helaas vaker in Haïti. Mensen hebben het moeilijk en kunnen niet zorgen voor kinderen met een handicap.

Alex en zijn droomfiets voor Kerstmis

De vader van Alex beloofde hem een fiets voor Kerstmis als hij braaf zou zijn in het ziekenhuis. Jammer genoeg beseft Alex nog niet dat zijn papa niet terugkomt. Hartverscheurend… De verpleging en dokters geven de kinderen niet alleen medische zorg, maar ook de aandacht die ze nodig hebben om de hoop niet op te geven. Net daarom is het belangrijk dat die kinderen niet vergeten worden: schenk ook hen een liefdevolle thuis.

Uw steun maakt het verschil! Geef Lidia, Alex en hun vrienden een kerstfeest van warmte en geborgenheid. Een lekker feestmaaltijd op een plaats waar ze zich veilig voelen en waar ze weer hoop krijgen op een beter leven. Geef ze het mooiste cadeau : een warme familie voor Kerstmis.

Fuir la violence des cartels de drogue au Mexique

Les jumelles Clarisa et Lola vivent dans la province de Guerrero, dans le sud-ouest du Mexique. Quand cette région a été envahie par le crime organisé et des cartels de drogue, leur famille n’a eu nulle part où aller et a dû choisir entre rejoindre le gang ou fuir la violence des cartels de drogue.

Dans l’État du Guerrero, au Mexique, de plus en plus de villages sont envahis par les cartels de drogue. Les agriculteurs y sont contraints de cultiver le pavot. Cette plante est utilisée par les barons de la drogue pour produire de la morphine, de l’opium ou de l’héroïne. Les familles paysannes n’ont pas le choix : coopérer ou quitter les lieux. De nombreuses familles ont ainsi perdu leurs terres, leurs biens et même leur vie.

Le gouvernement mexicain collabore avec les agriculteurs dans le cadre d’un programme intitulé « Plantes pour demain », qui encourage les agriculteurs à cultiver d’autres variétés telles que l’avocat, l’agave et la pêche. Cela donne de bons résultats pour certains, du moins dans les endroits qui ne sont pas envahis par les cartels de drogue.

La famille de Clarisa et Lola n’a pas la vie facile. Tous les six vivent du peu que le père obtient de la vente de ses récoltes. Ils sont complètement démunis et les parents peinent à envoyer les enfants à l’école. Ils ne vont à l’école pour la première fois qu’à l’âge de six ans, mais à cause des mauvaises infrastructures routières, les enseignants ne parviennent pas toujours à atteindre le village. Par conséquent, les jumelles n’ont presque jamais cours…

Clarisa et Lola avant

Grâce au soutien d’une organisation à but non lucratif, les soeurs ont pu aller à un internat. Mais après quatre mois seulement, Clarisa et Lola ont dû repartir en raison de problèmes politiques au sein de la direction scolaire. Il n’y avait pas d’autre option que la « Telesecundaria », un programme télévisé permettant aux enfants de suivre des cours à distance. Tout s’est bien passé pendant sept mois, jusqu’au jour où un membre de la famille a été assassiné. Clarisa, Lola et leur famille ont dû fuir immédiatement la violence des cartels de drogue, craignant pour leur vie. Les jumelles ont ensuite pu terminer l’école primaire chez leur grand-mère.

En 2020, tout a changé. Avec la montée en pouvoir des cartels de drogue et la crise économique, la famille finit par tout perdre. Leur maison est pillée. Il n’y avait plus aucun espoir d’un avenir sûr.

Clarisa et Lola aujourd’hui

C’est alors qu’une des cousines des jumelles leur parle de NPH et des opportunités qu’elle y a eues. Les parents de Clarisa et Lola ont immédiatement contacté le village d’enfants NPH Mexique, qui estime que les jeunes filles n’ont jamais bénéficié d’une chance équitable dans la vie. Et ainsi, en août 2021, elles ont été admises avec leurs deux petits frères chez NPH Mexique.

Clarisa et Lola chez NPH Mexique

Clarisa et Lola ont d’abord eu du mal parce qu’elles ont dû refaire deux années scolaires. Mais grâce à l’aide des éducateurs, psychologues et enseignants, les choses se sont petit à petit améliorées. Clarisa étudie actuellement la comptabilité et Lola le tourisme. Elles ont 18 ans et entrevoient enfin la perspective d’un avenir plein d’espoir.

Chez NPH, nous nous engageons à donner aux enfants le droit à un foyer sûr. À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, nous mettons l’accent sur le droit à un foyer sûr.

Joignez-vous à notre cause !

Clarisa et Lola vous en seraient infiniment reconnaissantes.

Les enfants victimes de la famine et la pénurie d’eau en Amérique latine

Une famine dévastatrice sévit dans de nombreux pays en raison du changement climatique et de la hausse des prix de l’énergie. Inutile de vous le rappeler. Nos Petits Orphelins essaie de faire la différence, mais c’est MAINTENANT qu’il faut agir, sans quoi toute une génération sera perdue !

La sécheresse en Amérique latine rend plus difficile l’accès à l’eau potable et est également la cause de mauvaises récoltes. Ce qui a évidemment davantage d’impact sur les personnes ayant déjà du mal à survivre. Il faut savoir que dans ces zones à risques, les enfants sont les plus vulnérables et aussi les premières victimes en cas de pénuries.

Les dernières années de Covid n’ont fait qu’empirer les choses. D’après l’UNICEF, le nombre d’enfants en difficulté n’a jamais été aussi élevé : rien qu’au cours des deux dernières années, 100 millions d’enfants supplémentaires sont passés sous le seuil de pauvreté, privés d’un foyer sûr ou souffrant de la faim et de la soif.

Au Honduras, 26% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. C’est le cas du petit Kervenson, qui avait à peine deux ans lorsqu’il a été accueilli en urgence par NPH Honduras pour cause de famine. Le manque de nourriture et d’eau potable avaient considérablement affecté sa croissance.

Kervenson retrouve la santé grâce à une alimentation saine

Kervenson a sept frères et trois soeurs. Sa maman est une jeune mère célibataire et n’a pas de revenu régulier, ce pourquoi elle n’arrive pas à joindre les deux bouts. La famille vit dans une maison construite avec des blocs de boue et de gazon, appelée « bahareque ». Le sol est fait de sable et le toit est une plaque de zinc. Il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité et pas de toilettes. Ils vivent dans une pauvreté si extrême que les enfants tombent malades à cause de la faim et de l’eau insalubre. À l’âge de deux ans, Kervenson risquait de succomber à la malnutrition. Il avait un retard de développement au niveau de la motricité globale et fine, le ventre ballonné, souffrait d’anémie, de carences en vitamines et devait être vermifugé.

Suite à une visite chez le médecin, il a pu être accueilli à la « Casa Suyapa », le village d’enfants de NPH Honduras. À son arrivée, il a suivi un régime spécial et a dû s’habituer à différents types de nourriture, car il était habitué à un régime très rudimentaire. Grâce au soutien de nos donateurs, s’est entièrement rétabli. Il mange à sa faim, va à l’école et est maintenant un enfant heureux de cinq ans. Six membres de la famille de Kervenson vivent entre-temps dans le village d’enfants. Il téléphone régulièrement au reste de sa famille et reçoit également des visites de leur part.

Kervenson

Comme vous pouvez le constater, il y a non seulement un énorme besoin d’aliments sains, mais aussi d’eau potable ! C’est le combat que mène Nos Petits Orphelins dans toute l’Amérique latine et en Haïti.

Pia et Livia sont tombées malades à cause de l’eau insalubre

Pia et Livia sont des soeurs de six et quatre ans. Elles vivent dans une petite maison sur les terres de leur grand-père. C’est leur maman, âgée de 23 ans, qui s’occupe d’elles. Leur papa les a abandonnées. Elles vivent à « Las Casitas », un petit village situé entre champs et montagnes au Salvador. Celui-ci n’est pas approvisionné en eau, mais on trouve des petites sources à proximité. Ces dernières sont naturelles, mais leur eau n’est pas purifiée. Alors pour que l’eau ne soit pas contaminée, les sources et les récipients dans lesquels l’eau est conservée sont traités à l’eau de Javel. Et cela est loin d’être sain…

Plusieurs habitants du village de Las Casitas souffrent de maladies gastriques et intestinales. C’est alors que Pia et Livia tombent, elles aussi, malades. À la suite d’un examen médical, elles ont pu intégrer le programme externe de NPH Salvador. De cette manière, elles reçoivent de la nourriture en suffisance, de l’eau potable et une bonne éducation scolaire. Leur maman les conduit à l’école tous les jours et vient ensuite les rechercher. Ainsi, elles peuvent faire partie de la famille de NPH tout en continuant à vivre chez elles.

Pia, Livia et leur maman

Procurez à un enfant la nourriture et l’eau dont il a besoin pour survivre

Votre don nous aide à procurer de l’eau potable et de la nourriture à de nombreux enfants. Non seulement vous les sauvez de la maladie, mais vous leur évitez aussi une mort précoce. Il n’y a rien de plus déchirant que de voir un enfant souffrir ou alors, littéralement mourir de faim.

Donnez à un enfant démuni la nourriture et l’eau nécessaire à sa survie. Merci d’avance !

Honorio victime d’une fusillade

Quand Honorio a été accueilli chez NPH Guatemala en juillet 2019, il avait onze ans et se déplaçait en fauteuil roulant. Issu d’une famille très pauvre il a, comme beaucoup d’enfants d’Amérique latine, connu très tôt la violence et les abus. Le destin l’a frappé lorsqu’il s’est retrouvé accidentellement au milieu d’une bagarre de gangs dans la rue …

Au milieu de la fusillade

Honorio a été touché par deux balles de fusil. L’une s’est logée dans son crâne et l’autre a transpercé son épaule jusque dans son bras droit. Heureusement, il a pu être opéré dans un hôpital du Guatemala City et a survécu. Mais les conséquences étaient dramatiques : dans un premier temps, il ne pouvait plus marcher ni bouger son bras droit.

Son état s’améliore petit à petit…

Grâce à la kinésithérapie intensive et aux soins spécifiques dont il bénéficie dans notre village d’enfants, Honorio fait de grands progrès. Son état s’améliore petit à petit et il peut désormais se déplacer de manière plus autonome. Il tient déjà en équilibre sur un pied et peut se tenir debout sans aide. Il peine encore à bouger son bras droit, mais il essaie de l’utiliser autant que possible. Le chemin à parcourir est encore long, mais il y a de l’espoir. Alors que les six premiers mois, il est resté à la clinique de NPH, il vit maintenant dans la maison des garçons.

Honorio a beaucoup souffert ces dernières années. Mais il n’abandonne pas ! Quand il aura 18 ans, il sera opéré au crâne car, dû l’opération d’urgence subie après la fusillade, une partie de celui-ci n’a pas pu se solidifier.

Assistance médicale chez NPH

Grâce à son séjour chez NPH, Honorio bénéficie de soins médicaux adéquats. Ce qui serait impossible sans l’aide de nos donateurs. Il aura encore besoin de soutien médical pendant des années, sous forme de kinésithérapie et de soutien psychologique.

Votre fidèle soutien est donc d’une valeur inestimable…

Célébrer Pâques ensemble dans nos villages d’enfants en Amérique latine

La période de Pâques est un moment de vie nouvelle et d’espoir. La nature refleurit, de nombreux enfants font leur communion… Malheureusement, pour des milliers d’enfants, il n’y a rien à fêter en ce moment. La guerre, la pauvreté et la faim font des ravages. La situation de crise en Europe est ressentie dans les coins les plus reculés du monde. En Amérique latine également, les familles ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts en raison de la flambée des prix de l’énergie.

C’est pourquoi nous essayons de faire de Pâques un moment joyeux et encourageant pour les enfants. À cette occasion, nous avons l’habitude d’organiser de nombreuses activités dans nos villages d’enfants. Lisez ci-dessous ce que font les enfants de notre village d’enfants pendant Pâques.

Le dimanche des Rameaux

Le dimanche des Rameaux nous reconstituons l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.

Jeudi saint et vendredi saint

Il y a également des messes le jeudi saint (Jueves Santo), avec la traditionnelle cérémonie du lavement des pieds et le vendredi saint (Viernes Santo).

Le Jueves Santo, de nombreux enfants reçoivent leur première communion et l’histoire de la passion est reconstituée.

Le samedi saint

Le samedi saint (Sábado de Gloria), beaucoup en profitent pour commémorer leur baptême. Chez NPH Mexique, par exemple, cela se fait via de grandes jeux d’eau.

Le dimanche de Pâques

Le dimanche de Pâques (Domingo de la Pascua) est le point culminant des célébrations de la Semaine
sainte.

Les enfants se lèvent tôt pour la messe du lever du soleil, prennent un petit-déjeuner et partent ensuite à la chasse aux œufs de Pâques.

Susy : de la pauvreté à la réussite

Susy se rend avec joie tous les matins, à 8 heures, à l’école pour suivre ses cours. La jeune fille n’habite pas dans notre village d’enfants Casa Sagrada au Salvador. Elle y est néanmoins accueillie chaque jour, car elle participe à notre programme d’accueil de jour : un enseignement de qualité, des soins de santé et des repas nourrissants pour les enfants issus des familles voisines les plus pauvres.

Susy avec sa famille

La malnutrition a été découverte à l’école

Sa famille vit dans une situation très précaire. Susy souffrait de malnutrition lorsqu’elle est entrée à l’école. Ses parents travaillent dur et n’ont malgré tout pas assez d’argent pour lui permettre d’aller à l’école et subvenir à ses besoins fondamentaux. Ils sont très reconnaissants des opportunités qui s’offrent
aujourd’hui à leur fille.

Susy apprécie sa scolarité

Susy adore l’école. Elle est intelligente et obtient d’excellentes notes. Elle s’investit pleinement dans sa formation scolaire parce qu’elle sait qu’elle est importante pour son avenir. L’école permet à Susy de suivre des cours, mais aussi de rester en bonne santé. Elle bénéficie chaque jour d’école d’un repas sain et
nourrissant. L’école a complètement changé sa vie.

Qu’est-ce qui a été réalisé en 2021 ?

L’année 2021 a été difficile pour de nombreuses personnes. Chez nous, comme dans le reste du monde, de nombreux malheureux ont dû faire face à une grande détresse. En Amérique latine et en Haïti, les problèmes de pauvreté, de faim, d’instabilité et de violence ont atteint des proportions dramatiques. La crise persistante de COVID-19 n’a fait qu’intensifier cette spirale négative. L’économie s’est effondrée, entraînant une pauvreté plus grande que jamais.

Pourtant, il reste de l’espoir ! Grâce aux dons de nos donateurs, nous avons pu apporter un réel soutien à de nombreux enfants démunis l’année dernière.

Bolivie

Un chemin a été construit vers l’école et nous avons installé un système de purification pour garantir une eau saine et sûre.

Haïti

Nous avons apporté un soutien important aux personnes touchées par le tremblement de terre. Nos équipes ont pu construire 21 abris, dont deux écoles. Nous avons apporté une aide financière et des matériaux à 10 familles vivant dans des endroits difficiles d’accès pour reconstruire leur maison. Nous avons aussi aidé près de 450 familles avec des colis de nourriture et d’eau potable.

République dominicaine

Le 4 novembre, nous avons inauguré la première partie du centre de consultation externe de One World Surgery, à côté du village d’enfants. Nous y aidons les familles les plus vulnérables des communautés
voisines qui souffrent de besoins médicaux urgents.

Honduras

Nous avons aidé plus de 2 000 familles touchées par l’ouragan, construit 11 nouvelles maisons et ouvert un refuge pour 20 enfants de parents isolés. Enfin, nous avons recruté 12 volontaires et mis en place une
salle adaptée aux enfants handicapés.

Nicaragua

Nous avons veillé à ce que les enfants et les jeunes puissent assister aux cours, aux ateliers et aux séances
de physiothérapie dans un environnement sûr et nous leur avons fourni une collation, un déjeuner, un transport scolaire et une assistance médicale en cas de besoin. Au total, 253 étudiants ont été inscrits et
48 ont obtenu leur diplôme.

Pérou

Nous avons aidé une deuxième famille grâce à notre programme One Family. Marcelino, 7 ans, a quitté le village d’enfants pour aller vivre avec sa maman.