Giovana, une figure maternelle dotée d’une vocation

Depuis son enfance, Giovana Fuentes rêvait de s’occuper des autres. Lorsqu’elle a vu comment les enfants vulnérables trouvaient un foyer chaleureux au sein du village d’enfants de NPH Pérou et qu’ils progressaient grâce à des soins de santé et une éducation de qualité, elle a su qu’elle voulait y travailler en tant qu’infirmière. Elle travaille maintenant depuis plus de 7 ans dans le village d’enfants.

A présent, elle est coordinatrice de l’hôpital. Malgré l’importance des défis actuels, cela reste le travail de ses rêves. Elle trouve merveilleux que nos donateurs, via leurs dons, aient un tel impact sur la vie des enfants et sur leur santé.

« Ce que j’apprécie le plus, c’est l’affection et la confiance dont les enfants témoignent en partageant leurs sentiments et leurs émotions. Certains jeunes qui ont quitté le village d’enfants y reviennent encore pour des conseils. On réalise alors qu’on est aussi une sorte de maman pour eux. A l’approche de la Fête des mères, c’est une pensée plutôt agréable », confiet- elle en riant.

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Après 2 opérations, Rosalia peut à nouveau marcher toute seule

A 7 ans, la petite Rosalia était très mal en point. Elle est née avec une grave déformation du pied gauche et aurait dû être opérée d’urgence. Seulement, sa grand-mère – chez qui elle vivait – n’avait pas les moyens de payer un traitement ou une opération… Vous l’avez sauvée.

Lorsque Rosalia a été accueillie au sein de la famille NPH Honduras en avril 2019, elle était dans un piètre état. En raison de sa déformation au pied, elle ne pouvait pas plier la cheville et son pied était en permanence tourné vers l’intérieur. Par conséquent, elle marchait toujours sur la partie extérieure de sa semelle. De plus, elle n’avait presque plus de sensations dans ce pied. Une opération s’imposait d’urgence, mais c’était sans compter sur la pauvreté dans laquelle sa grand-mère et elle vivaient.

Au Honduras, près d’une personne sur cinq vits dans une extrême pauvreté, sans accès aux services de santé. De plus, presque personne n’a d’assurance maladie. De nombreux enfants sont donc malades, sous-alimentés et négligés et ne reçoivent pas les soins médicaux nécessaires. Après le divorce de ses parents, Rosalia a été recueillie par sa grand-mère dans un village près de la frontière avec le Salvador.


Cette dernière partait toujours très tôt le matin pour aller travailler dans les plantations de café afin de pouvoir se nourrir un minimum. Rosalia n’allait pas à l’école, car sa grandmère ne pouvait pas se le permettre. Elle restait seule à la maison toute la journée et faisait ce qu’elle pouvait dans le ménage. Même si elle devait alors traîner son pied handicapé sur le vieux plancher. C’est comme cela qu’un grave ulcère s’est développé.

Un coup du sort supplémentaire, car les hôpitaux publics ne voulaient pas l’opérer. L’inflammation devait d’abord être traitée quotidiennement pendant trois mois. Mais la grandmère de Rosalia n’avait même pas d’argent pour l’amener en ville, et encore moins pour payer les traitements, la chirurgie et la rééducation !

Heureusement notre village d’enfants a pris connaissance de la situation de Rosalia et de sa douleur insupportable. La jeune fille a donc immédiatement reçu le traitement adéquat. Elle vit désormais dans notre village d’enfants, où elle peut enfin aller à l’école, recevoir une alimentation saine et jouer. La petite fille timide et tranquille s’épanouit dans notre famille.

Entre-temps elle a déjà subi deux opérations pour corriger son pied et l’évolution est visible. Elle porte désormais une botte et suit une thérapie intensive pour apprendre à marcher de manière autonome. La route est encore longue, car elle a encore besoin de nombreux traitements. Mais votre aide précieuse lui donne l’espoir d’être complètement guérie un jour.

2020, une année particulière en Amérique latine

2020 a été une année particulière… notre organisation a pu surmonter un certain nombre d’obstacles grâce à l’aide de nos donateurs !

NPH Honduras

NPH Honduras a pu offrir une aide rapide à de nombreuses personnes dans le besoin.

Par exemple, nous avons livré des colis alimentaires à plus de 100 familles de la communauté pauvre de Tegucigalpa.

NPH Haïti

NPH Haïti a été forcé à prendre des mesures radicales. Un certain nombre d’employés ont été licenciés, les dépenses ont été réduites de façon drastique et les frais de scolarité ont été augmentés. Heureusement, cette année a également connu ses succès.

L’histoire du petit Bobbi de Port-au Prince, par exemple, fait chaud au cœur. Bobbi était gravement sous-alimenté : il avait 22 mois et pesait à peine 10 kilos. Il a rapidement été envoyé à notre hôpital St Damien pour des soins appropriés. Il est maintenant en parfaite santé, grâce à votre soutien à notre hôpital.

NPH Guatemala

NPH Guatemala a dû fermer tous ses ateliers de formation professionnelle. Très peu de familles disposent des appareils et de la technologie nécessaires pour suivre des cours en ligne.

Les enseignants ont donc cherché des alternatives et malgré les difficultés, 98 % des élèves ont réussi leur année scolaire !

NPH Mexique

Grâce à NPH Mexique, la population locale a reçu suffisamment de nourriture à bas prix pendant le confinement. Malheureusement, les coûts des produits de nettoyage et des médicaments ont fortement augmenté.

En mars, les écoles ont dû fermer, mais en juillet, les enfants ont pu – après de nombreuses adaptations grâce à nos donateurs – suivre des cours à temps partiel dans nos propres salles de classe.

NPH Bolivie

Le programme agricole du village d’enfants NPH Bolivie a rencontré de nombreuses difficultés. Il y avait entre autres un manque de semences pour les potagers.

Le projet de vaches à lait a également été retardé, mais ces projets agricoles ont pu être menés à bien d’ici la fin de l’année.

Le système de purification de l’eau qui était prévu en 2020 verra le jour cette année et tous les enfants et le personnel pourront en profiter !

La pandémie de corona a eu un impact majeur dans le monde entier. Dans les pays où nous sommes actifs, elle a souvent entraîné encore plus de pauvreté, de faim et de violence. Heureusement, grâce à nos fidèles donateurs, nous avons pu changer de nombreuses vies pour un mieux. Comme celle de Marlen et de milliers d’autres enfants et de leurs familles.   Et cela n’est possible que grâce au soutien de gens comme vous. Surtout, continuez à faire preuve de compassion. Au nom de tous les enfants : merci.

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Les enfants sont sauvés grâce aux bons soins dispensés dans notre hôpital pour enfants St Damien

En Haïti, l’hôpital pour enfants St Damien est crucial pour les enfants abandonnés ayant des besoins spéciaux. En plus des traitements, ils y reçoivent de l’amour, des soins et même un foyer. Pour Sébastien, l’hôpital était sa seule chance de survie.

Prendre soin des jeunes dans notre hôpital pour enfants

Quand il avait 4 ans, sa mère l’y a emmené pour un contrôle de routine et il s’est aussitôt retrouvé dans le centre de réhydratation en raison de graves diarrhées et vomissements. Après cinq jours de traitement, il n’allait toujours pas mieux et il a été hospitalisé. D’autres complications graves, des lésions congénitales et des retards de développement psychomoteur ont été diagnostiqués.

deux enfants pris en charge par l'hôpital pour enfants

Un jour, la maman de Sébastien est partie acheter de la nourriture, mais elle n’est jamais revenue. Depuis 2015, Sébastien séjourne dans la « Fish Room », une chambre spéciale pour les enfants malades et souffrant d’un handicap qui sont abandonnés à l’hôpital. Sans les soins et l’aide adéquats, Sébastien et beaucoup d’autres seraient morts. Parce que c’est le cas de nombreux enfants malades et souffrant d’un handicap en Haïti. Souvent, les parents n’ont ni les compétences ni les moyens financiers pour s’occuper de leurs enfants. La stigmatisation sociale joue également un rôle : ces enfants sont rejetés par la société.

Nos Petits Orphelins veut offrir à ces enfants une vie digne.
Nous aiderez-vous à y parvenir ?

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Témoignage du Dr Gautier sur le séisme

Le Dr Jacqueline Gautier, directeur national de NPH Haïti et médecin à l’hôpital pédiatrique St Damien, se souvient très bien de ce moment fatal du 12 janvier 2010. En 35 secondes seulement, c’est une véritable catastrophe qui s’est produite :

« Je revenais de Saint-Damien. Tout tremblait. De gros nuages de poussière s’élevaient de Port-au-Prince et des cris de détresse retentissaient sans cesse. La ville a été terriblement touchée, il y avait des morts partout. On aurait dit une zone de guerre.

Mon mari avait disparu. J’ai su plus tard qu’il était décédé. Presque tout le monde en Haïti a été traumatisé. Mais il y avait aussi beaucoup de solidarité.

Nous avons enterré nos proches et nous nous sommes réconfortés les uns les autres. À l’hôpital, nous avons perdu trois employés et beaucoup ont été blessés. Heureusement, l’hôpital a bien résisté à la catastrophe et s’est transformé en un hôpital en plein air avec un petit camp de tentes dans notre cour.

Dix mois plus tard, le choléra s’est répandu, tuant 10 000 personnes. Ajoutez à cela les grands ouragans des années suivantes… Notre nation a subi de profondes blessures mentales et physiques. Pourtant, nous continuons à nous battre. Par l’intermédiaire de Saint-Damien, nous voulons transformer ces tragédies en opportunités. Malgré toutes les calamités, nous persévérerons avec courage, foi, espoir et le soutien de nos donateurs. »


Le 12 janvier 2010: une journée noire pour Haiti…

  • 1 500 000 personnes sans abri
  • Séisme de 7.0 sur l’échelle de richter
  • à 25 KM de lq cqpitqle port-au-Prince
  • Plus de 230.000 morts
  • Plus de 300.000 blessés

L’impact de nos donateurs pendant le confinement en Amérique latine

Réalisez-vous l’impact que nos donateurs ont eu pendant le confinement en Amérique latine ?

Tant de familles que nous avons pu soutenir… Vous ne pouvez pas imaginer !

La famille Lozano Canales est l’une d’entre elles. Elle vit à Santa Catharina Punula, un quartier pauvre de Guatemala City, où la pollution, les gangs et la drogue font partie de la vie quotidienne. Les sept membres de la famille vivent ensemble dans un petit appartement d’une pièce et partagent deux lits. A cause de la crise du corona, Christina, maman célibataire avec cinq enfants et un petit fils à sa charge, a perdu son emploi de femme de ménage.

Ses filles l’aident en vendant du bois de chauffage et du pop-corn. Les bons jours, elles gagnent 5 euros, juste assez pour nourrir toute la famille pendant une journée. Imaginez… Malgré tous les malheurs qui la frappent, la famille fait preuve d’une énorme volonté.

« Le coronavirus a bouleversé notre vie à tous les égards. Pour l’instant, nous ne survivons que grâce au soutien de NPH, ce qui est une véritable bénédiction pour nous. Mes enfants reçoivent de la nourriture, du matériel scolaire et des produits d’hygiène. J’ai le sentiment que sans votre aide, nous serions perdus en tant que famille », explique Christina.


Merci à tous ceux qui nous soutiennent !

Regardez ici les autres familles que nous avons pu aider avec l’aide de nos donateurs:

le Comedor Infantil en pleine crise du coronavirus

Au Comedor Infantil de Talanga, ouvert depuis 2009, la cuisinière Marlen, 50 ans, cuisine tous les jours pour les enfants. Mais l’endroit est bien plus qu’une cantine. Outre les repas nutritifs, les enfants bénéficient également d’un soutien scolaire.

C’est un lieu sûr où un personnel formé les accompagne dans divers projets en fonction de leur âge et leur offre une gamme de services, tels que des services psychologiques et des soins dentaires. L’aide du village d’enfants au Honduras y est essentielle.

En 2020, par exemple, NPH Honduras leur a fait don de 49 colis alimentaires, a distribué des vitamines et des médicaments antiparasitaires et a fourni un nouveau réfrigérateur, des meubles et des uniformes et fournitures scolaires.

Pendant la pandémie du coronavirus, le soutien inconditionnel aux communautés comme Talanga est indispensable.

Marlen, le cuisinier du Comedor Infantil

Marlen témoigne : « Beaucoup de ces enfants n’ont pas de parents. Pour se nourrir, ils coupent et vendent du bois, parfois sous la pluie battante. Il y a des enfants qui cherchent des vêtements dans les poubelles et essaient de les vendre pour un demi-dollar afin d’acheter un œuf et un jus ».

Le comedor fait ce qu’il peut pendant la crise du corona. Ensemble, nous pouvons faire la différence pour les plus vulnérables. Nous avons absolument besoin de votre aide !

Merci d’avance.

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L’impact de vos dons durant la crise du coronavirus

Grâce aux dons de nos donateurs, nous avons pu mener les actions suivantes :

  • NPH Honduras a distribué des colis alimentaires à 109 familles de la communauté pauvre de Talanga.
  • L’hôpital pédiatrique St Damien a collecté 4 900 masques pour les patients et leurs parents, a acheté des médicaments supplémentaires et a recruté temporairement du personnel médical supplémentaire.
  • La clinique de NPH Nicaragua a pu acheter 4 réservoirs d’oxygène, en plus de gel pour les mains, de gants et de savon.

La crise n’est pas encore terminée… Dans certains pays, nous commençons à peine à mesurer l’impact du confinement. Cependant, il devient évident que le fait de ne pas aller à l’école entraîne une pauvreté encore plus grande. Les enfants sont plus susceptibles de se retrouver dans un environnement criminel ou de devenir victimes du travail des enfants.

Voulez-vous nous aider à éviter cela ?

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Marlie: Elle n’avait aucune chance de survie et est pourtant en pleine forme à présent

Lorsque Antoinette est entrée à l’hôpital pédiatrique St Damien de NPH Haïti en octobre 2019, elle avait un besoin urgent de soins médicaux. Elle était sur le point d’accoucher, car elle avait perdu les eaux. Seulement, elle n’était enceinte que de six mois…..

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Grossesses à haut risque à L’hôpital pédiatrique St Damien

Puis, en novembre, elle a accouché par césarienne. Bébé Marlie est née après seulement 29 semaines de grossesse, pesait à peine 930 grammes et souffrait de graves infections. Elle a dû être réanimée avant de pouvoir être transférée au service de néonatologie.

Une radiographie a révélé une maladie pulmonaire, conséquence d’une naissance prématurée. Son système respiratoire refusait de se stabiliser malgré les soins.

Le 13e jour, Marlie a fait un arrêt respiratoire et a dû être réanimée. Elle présentait également une infection. Au 18e jour, elle respirait toujours difficilement et souffrait d’une grave anémie. Une transfusion sanguine a alors été effectuée. Après un mois d’hospitalisation, l’anémie persistait et elle a reçu deux autres transfusions. Le 44e jour, elle a reçu sa quatrième transfusion sanguine. Après 51 jours, elle a été transférée au « Kangaroo Care », où ils font du peau à peau, pour se rétablir.

Enfin de retour chez sa mère

Au 75e jour de son existence, elle pesait 1,5 kg et a finalement pu se blottir définitivement dans les bras de sa maman. Antoinette est reconnaissante pour les soins qu’elle et sa petite fille ont reçus dans notre hôpital pédiatrique.

Des soins médicaux qui seraient impayables dans tout autre hôpital. Elle fabrique des perles pour les vêtements et l’artisanat et ne gagne que quelques dollars par mois, juste assez pour survivre. À cause de la crise du corona, les touristes ont déserté et elle n’a plus de travail.

Les revenus de son mari, qui est chauffeur de taxi, sont également faibles. Après avoir payé le loyer et le carburant, il ne reste plus grand-chose… Une situation que vivent de nombreuses familles, malheureusement. « Je veux que d’autres enfants puissent eux aussi bénéficier des soins experts d’un pédiatre. Marlie a reçu une chance de vivre. J’espère que Dieu continuera à bénir l’hôpital et le personnel. », confie Antoinette avec gratitude.

COVID-19 : des nouvelles de nos villages d’enfants en Amérique latine et en Haïti

Comme vous le savez peut-être déjà, l’Amérique latine est désormais l’épicentre de la pandémie de COVID-19. Dans les pays où NPH est actif, le Pérou et le Mexique sont les pays qui ont signalé le plus grand nombre de cas par semaine.

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Au Guatemala et en Bolivie, on observe une augmentation significative du nombre de nouveaux cas par semaine.
Nous apprenons aujourd’hui que la plupart des communautés entourant nos villages d’enfants rapportent des cas confirmés de COVID-19.

Nous pouvons affirmer avec soulagement que nous ne connaissons pour le moment pas d’épidémies majeures dans nos villages d’enfants et que les protocoles de sécurité et les mécanismes de confinement sont toujours en place.

Nous étions donc été en mesure de maîtriser rapidement toute apparition du virus. NPH n’est cependant pas immunisé contre le virus et nous comptons à présent 3 cas positifsparmi les membres du personnel de nos villages d’enfants. Ils reçoivent les soins nécessaires de la part de notre personnel médical.  

Le personnel affecté se porte heureusement bien et devrait surmonter le virus sans autres complications.

Les équipes médicales de nos villages d’enfants restent vigilantes : la température des enfants est prise chaque jour, les cas symptomatiques sont examinés quotidiennement, la distanciation est respectée, le personnel porte des masques et des mesures de quarantaine sont appliquées pour éviter que le virus ne touche davantage les enfants et le personnel de nos villages d’enfants.

Dans tous les villages d’enfants, des endroits spécifiques ont été prévus pour l’isolement et le traitement des patients présentant de symptômes bénins ou suspects.  Les villages d’enfants ont également élaboré des plans d’action pour se préparer aux différents scénarios possibles.

Le personnel des villages d’enfants a admis qu’il y a actuellement un épuisement collectif. Chaque jour, ils entendent les nouvelles sur la crise des hôpitaux et les nombreux décès. Nous voulons souligner que cette région est plus vulnérable que jamais.

Il est donc vital que notre personnel médical puisse faire le nécessaire pour protéger nos enfants et notre personnel et qu’il reçoive les moyens de le faire.

C’est pourquoi je fais appel à votre solidarité. Votre don est aujourd’hui plus nécessaire que jamais pour poursuivre notre mission et protéger nos enfants.

S’il vous plait, verser le montant de votre choix aujourd’hui encore. 

Merci de tout cœur pour votre aide.

Faites un don maintenant