Tamales pour un avenir meilleur

Dans notre newsletter sur l’alimentation et l’eau, nous avons partagé comment nos villages d’enfants cultivent la terre et produisent leur propre nourriture pour être autosuffisants. Nous soutenons également les familles de la communauté en leur offrant des conseils et de l’aide pour subvenir à leurs besoins de base, afin qu’elles puissent construire un avenir durable. En plus de cela, nous fournissons une aide précieuse aux enfants qui ne reçoivent pas suffisamment de nourriture saine. Chez nous, ils reçoivent des repas équilibrés pour grandir en bonne santé, comme la petite Alexandra du Salvador.

Repas équilibrés et éducation chez NPH El Salvador

Alexandra, l’une des jeunes filles de la communauté qui vit près de notre village d’enfants au Salvador, vient d’une famille extrêmement pauvre. Sa famille vend des tamales et travaille dans les champs pour gagner un peu d’argent. Pendant ce temps, Alexandra fréquente notre école où elle bénéficie de repas sains.

Recette de tamales

Les tamales sont un mélange savoureux de pâte de maïs et de garniture, cuits à la vapeur dans des feuilles de maïs ou de bananier. Bien que les tamales mexicains soient les plus connus, ce plat est apprécié dans toute l’Amérique centrale et du Sud, chaque culture y ajoutant sa propre touche. Les enfants de nos villages adorent les tamales !

Découvrez cette recette authentique de tamales, partagée avec nos abonnés pour créer un lien entre saveurs et traditions qui inspirent notre mission. À votre tour maintenant d’essayer et de savourer !

Ingrédients pour tamales :

  • 7 tasses de grains de maïs frais
  • 170 g de beurre non salé
  • ½ tasse de sucre cristallisé
  • 1 œuf
  • ½ cuillère à soupe de sel
  • ½ cuillère à café de levure chimique
  • ½ tasse de farine de maïs séchée
  • 20 feuilles de maïs séchées, trempées pendant 30 minutes dans de l’eau tiède

Préparation :

  1. Ajoutez les grains de maïs petit à petit  dans un blender et mixez jusqu’à obtenir une purée lisse.
  2. Dans un bol, à l’aide d’un batteur électrique, fouettez le beurre et le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne pâle. Ajoutez l’œuf, le sel et la levure, puis mélangez bien. Incorporez la farine et la purée de maïs, puis mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse et légère.
  3. Étalez une feuille de maïs à plat devant vous, avec le côté large vers vous. Étalez 3 cuillères à soupe de pâte sur la partie large de la feuille, en laissant une bordure de 2,5 cm sur les côtés.
  4. Roulez les longs côtés de la feuille de maïs autour de la garniture.
  5. Répétez avec les autres feuilles de maïs et la pâte. Placez les tamales, couture vers le bas, dans un panier vapeur et ajoutez environ 1,25 cm d’eau. Couvrez avec un couvercle hermétique et faites cuire à la vapeur pendant 1 heure. Ajoutez de l’eau si nécessaire.
  6. Retirez les tamales du panier vapeur et servez. Bon appétit !

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Notre newsletter regorge d’histoires inspirantes, comme celle d’Alexandra, qui montrent comment votre soutien transforme la vie des enfants. Vous recevrez des mises à jour exclusives, du contenu spécial et, de temps en temps, une délicieuse recette comme celle-ci !

Un aperçu des projets agricoles et d’eau potable de NPH

NPH (Nuestros Pequeños Hermanos) met en œuvre des initiatives innovantes pour développer des projets durables centrés sur les besoins agricoles et d’eau potable. L’objectif ? Atteindre l’autosuffisance afin de mieux prendre soin des enfants dans nos villages. En produisant notre propre nourriture et en optimisant la gestion de l’eau, nous construisons un avenir plus autonome et respectueux de l’environnement. Ces projets ne profitent pas seulement à nos villages, mais apportent aussi un soutien précieux aux communautés vulnérables voisines. Voici un aperçu des initiatives majeures menées en République dominicaine, au Salvador et au Honduras.

NPH République Dominicaine

Vers la durabilité

NPH République dominicaine a récemment renforcé ses initiatives en embauchant un ingénieur agronome pour améliorer l’efficacité de ses projets agricoles et d’eau potable. Aujourd’hui, le village d’enfants produit déjà 20 % des aliments consommés. Cela inclut des légumes, des tubercules, des noix, des fruits et des légumes-feuilles, générant ainsi une économie annuelle de 20 289 €.De plus, ils ont commencé à commercialiser une partie de leurs récoltes.

Un système de purification d’eau de pointe a également été mis en place. Il permet de traiter et de redistribuer l’eau pour l’irrigation agricole et paysagère, ainsi que pour l’approvisionnement en eau potable.

Découvrez comment NPH optimise ses projets agricoles et d'eau potable pour améliorer la sécurité alimentaire et les soins de santé.

Le saviez-vous ? Les terres agricoles de NPH République dominicaine s’étendent sur 35 400 m², jouant un rôle clé dans le développement de leurs projets agricoles et d’accès à l’eau potable.

NPH Salvador

Production alimentaire et initiatives écologiques

NPH Salvador réussit à produire la moitié de sa propre nourriture grâce à une agriculture diversifiée. Leurs cultures incluent des tomates, concombres, piments, radis, oignons, coriandre, ainsi que des fruits comme les papayes, pastèques et bananes. Ils fabriquent également leurs propres tortillas à base de maïs. Côté élevage, ils produisent du lait, du fromage frais, ainsi que du bœuf et du porc. Le tout est réalisé de manière écologique, sans produits chimiques et avec des engrais organiques. En plus de cette autosuffisance, ils soutiennent les communautés locales en distribuant des colis alimentaires à 150 familles.

Cependant, le Salvador est confronté à des défis majeurs en matière de nutrition infantile. Il présente des taux élevés de malnutrition et de pénurie alimentaire. Chaque année, l’hôpital de NPH prend en charge de nombreux enfants souffrant de carences nutritionnelles, de malnutrition ou de maladies liées à des intoxications alimentaires ou hydriques. En 2023, 234 enfants ont été affectés par ces problèmes.

Le saviez-vous ? NPH Salvador a besoin de 400 000 litres d’eau par jour, soit 2 800 000 litres par semaine.

NPH Honduras

Améliorations dans la purification de l’eau et la production alimentaire

NPH Honduras a récemment modernisé son système de purification de l’eau avec l’installation d’un nouveau dispositif de dosage, garantissant une meilleure qualité de l’eau. Cinq nouveaux robinets ont également été installés à des endroits stratégiques de la ferme pour distribuer cette eau purifiée. En parallèle, la ferme s’est équipée d’un nouvel arroseur. Elle a également acquis un planteur. Elle a également acquis du matériel supplémentaire pour améliorer la culture des légumes. Afin de pallier l’insuffisance de l’approvisionnement actuel en eau potable, un nouveau forage est également en projet.
Le village d’enfants parvient à produire 38 % de sa propre nourriture.Chaque semaine, des légumes frais sont envoyés à la cuisine. De la viande est envoyée deux fois par semaine et du lait frais deux fois par jour.

Le saviez-vous ? NPH Honduras sert pas moins de 22 024 repas et 7 973 collations par mois, nécessitant une production impressionnante de 12 960 œufs.

Alexandra souffrait de malnutrition, mais est maintenant prête pour l’avenir

Alexandra est née dans une famille extrêmement pauvre au Salvador, où la faim et la malnutrition sont une réalité quotidienne. La fillette, alors âgée de deux ans, souffrait de malnutrition sévère et de problèmes viraux récurrents tels que la grippe, des maux d’estomac et des diarrhées.

Les parents d’Alexandra, Carolina et Enrique, travaillent dans l’agriculture mais ont du mal à joindre les deux bouts pour nourrir leurs six enfants. Pour survivre, ils ramassent du bois de chauffage et vendent des mangues et des tamales.

Malheureusement, Alexandra et sa famille ne sont pas une exception. Selon un rapport récent des Nations Unies, 6,5 % des personnes en Amérique latine et dans les Caraïbes souffrent de la faim, ce qui représente 43,2 millions de personnes, dont une grande majorité d’enfants.

Agir rapidement est vital face à la malnutrition au Salvador

Pour des enfants comme Alexandra, un manque de soins médicaux appropriés peut être fatal. Sans intervention, les symptômes de la malnutrition chez les familles à faibles revenus au Salvador peuvent rapidement s’aggraver, notamment en raison de l’accès limité à l’eau potable, aux infrastructures sanitaires et aux services de santé.

La malnutrition a des conséquences durables sur la croissance, le développement et le bien-être d’un enfant. Les enfants des régions reculées sont particulièrement à risque. Heureusement, Alexandra et son frère ont pu recevoir une aide à temps à l’hôpital NPH, où ils ont bénéficié de soins médicaux et d’une alimentation adaptée.

Alexandra en haar familie
Alexandra et sa famille

L’accès aux soins de santé est crucial

L’hôpital NPH s’occupe principalement des enfants du village. Il est également ouvert trois jours par semaine aux enfants des communautés environnantes. Cela représente un espoir pour des familles comme celle d’Alexandra. Mais beaucoup d’autres familles dépendent du système de santé public, où un traitement de qualité n’est pas garanti, avertit le docteur Karla.

Pour les familles aux ressources limitées, même les frais de transport et de nourriture sont souvent trop élevés pour consulter un médecin.

Pour des enfants comme Alexandra, NPH organise des contrôles de santé annuels. Cela permet aux médecins de suivre leur développement et d’ajuster les soins si nécessaire. Grâce à cette prise en charge, la santé d’Alexandra s’est nettement améliorée. Aujourd’hui âgée de cinq ans, elle se porte beaucoup mieux, bien qu’elle continue de souffrir de quelques maux d’estomac.

Un avenir meilleur grâce à NPH

À l’école NPH, Alexandra reçoit des repas nutritifs, ce qui soutient sa santé et sa croissance. Cela soulage Alexandra et ses parents, Carolina et Enrique, qui savent qu’elle est en sécurité et bien nourrie à l’école.

“Je sais qu’elle est en sécurité et qu’elle mange bien pendant que je travaille aux champs,” dit Carolina.

Malgré les défis, Alexandra voit l’avenir avec optimisme. “J’aime jouer avec mes amies à l’école. Mais ce que je préfère, c’est le petit-déjeuner ! Des haricots, des tomates, du pain et du lait… J’adore les haricots !” dit-elle en riant.

Grâce aux soins de NPH et au soutien continu, Alexandra est maintenant prête pour un avenir meilleur, un avenir sans faim.

Alexandra

Aperçu de la situation en Haïti

Haïti traverse actuellement une grave crise due à l’escalade de la violence et de l’insécurité causées par les gangs armés. Bien que des troupes Kenyanes, soient désormais présentes, la situation continue de se détériorer.

Ces troupes ont été déployées par la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MASS), qui fut nommée par l’ONU en juin 2024.

Scepticisme de la population haïtienne quant à l’efficacité des troupes

Malgré l’arrivée des policiers kényans, aucune action substantielle n’a été entreprise jusqu’à présent et la situation en Haïti reste mauvaise.

Le besoin de sécurité est particulièrement pressant dans les quartiers contrôlés par les gangs. Les habitants espèrent un retour rapide à la sécurité, afin de pouvoir reprendre une vie normale.

Le gouvernement haïtien, la Police Nationale et les troupes kenyanes font continuellement des promesses d’intervention via la télévision et les canaux de communication officiels. Malgré ces promesses, la situation reste largement inchangée.

Le scepticisme de la population croît de plus en plus quant à l’efficacité des troupes en Haïti. Les activités des gangs persistent, et s’aggravent même dans certaines zones.

À Croix-des-Bouquets, Ganthier, Archaie et dans le sud de la capitale, les gangs dominent toujours. Ils affichent ouvertement leurs actions sur les réseaux sociaux.

Incidents et escalade de la violence

Le 30 juillet, un policier kenyan a été blessé par balle lors d’une échange de tirs avec des membres de gangs dans le centre de Port-au-Prince. Touché à l’épaule, le policier a été transporté d’urgence à l’hôpital.

Selon le service de communication de la mission, plusieurs membres des gangs ont également été gravement blessés. Cette semaine, le gang 400 Mawozo (le plus grand gang d’Haïti) a mis le feu à un commissariat de police, des véhicules, et au bureau de douane à Ganthier.

Ces événements ont forcé plus de 2.100 personnes à fuir leurs maisons.

Le 9 août, le ministère de la Justice et de la Sécurité publique a déclaré que la police avait reçu des instructions formelles. Ils doivent prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre fin aux activités criminelles des gangs armés.

Le ministère a aussi demandé à la population de soutenir la police. Il a souligné que des poursuites judiciaires seraient engagées contre toute personne impliquée dans ce régime de terreur.

Impact sur les services de NPH

Malgré cette situation alarmante, les services de l’hôpital pédiatrique St. Damien restent opérationnels. Le personnel continue de fournir les meilleurs soins possibles, malgré la peur omniprésente.

Alors que la communauté plus large fait face à une augmentation de la violence des gangs et à l’incertitude, un climat d’attente prudente règne à l’hôpital. Comme une grande partie de la population, le personnel hospitalier attend une amélioration de la situation, tout en restant optimiste quant à un dénouement positif.

Pour plus d’informations, consultez le récent rapport de l’ONU sur la situation en Haïti.

Autonomisation des femmes en Amérique latine : Le Projet Semilla de NPH

Vendredi 8 mars, c’est la Journée internationale des femmes. Dans le monde entier, on réfléchit aux droits et libertés des femmes. Un besoin essentiel, car en Amérique latine, les femmes sont souvent encore défavorisées par rapport aux hommes, et la participation des femmes au travail est bien inférieure à celle du reste du monde. Cela est en partie dû à la culture machiste profondément enracinée.

NPH Belgique agit dans ce sens !

Autonomisation et autonomie

Un élément clé de notre mission est de promouvoir l’autonomisation et l’autonomie des familles vulnérables en Amérique latine. Dans de nombreuses familles, les mères se retrouvent seules. Avec notre projet Semilla (semilla signifie graine), nous donnons aux femmes un coup de pouce – nous plantons une graine – pour améliorer à long terme la situation financière de leur propre famille. Nous le faisons à travers des microcrédits. En fournissant ces petits prêts, ces femmes peuvent démarrer leur propre entreprise, gagner un revenu propre et ainsi améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants.

L’histoire de Leydi avec NPH

Merary (15 ans), Melanie (11 ans) et Miguel (7 ans) sont arrivés en 2016 dans le centre d’accueil résidentiel de NPH Bolivie à la demande des autorités de protection sociale. L’école des deux filles a signalé des situations dangereuses à la maison de leur mère, et Miguel a été abandonné par sa mère chez une voisine alors qu’il était bébé et souffrait de malnutrition. La grand-mère Leydi a rapidement retiré Miguel de cette situation, mais une dénonciation avait déjà été faite, et les autorités ont refusé de donner la garde à Leydi.

Les enfants ont été pris en charge par NPH. Le plus jeune, Miguel, avait du mal à ne pas être avec sa grand-mère et son partenaire, qu’il appelle maintenant papa et maman. Pour les sœurs aînées, le processus de renforcement familial était plus complexe. Melanie ne voulait pas d’abord vivre chez sa grand-mère. Merary avait des sentiments contradictoires. Finalement, les trois ont choisi de vivre chez leur grand-mère, et Leydi a obtenu la garde en février 2023 lors d’une audience.

Le lien entre les enfants et entre les enfants, Leydi et son partenaire est devenu très fort. La famille a développé une nouvelle routine où chacun se sent à l’aise.

Leydi devant sa maison

Planter la graine

La situation financière est encore un point d’attention. Le partenaire de Leydi travaille dans les champs et devait jusqu’à récemment subvenir seul aux besoins. Il s’agit cependant d’un emploi informel : les revenus sont incertains et il n’y a pas de sécurité sociale. Leydi, qui s’occupe des enfants, est souvent à la maison. Leydi avait une idée pour générer des revenus supplémentaires : elle est douée pour la fabrication de pains et possédait déjà un grand four chez elle.

En collaboration avec NPH, un plan a été élaboré pour démarrer une boulangerie à domicile. La famille a suivi un atelier sur l’hygiène en cuisine, et Leydi a reçu une formation en gestion financière. NPH lui a accordé un prêt de 500 bolivianos, qu’elle peut rembourser quand cela lui est possible. Et l’argent qu’elle rembourse sera réinvesti pour aider d’autres familles. Avec cette somme initiale, les premiers ingrédients ont été achetés. Leydi a commencé à cuire des petits pains sucrés, des petits pains au fromage et des tortillas. Elle vend ces pains aux voisins et dans divers magasins de la communauté. Comme elle n’a pas à rester dans le magasin, elle a assez de temps pour s’occuper des enfants, et ces derniers aident parfois un peu dans la boulangerie. Leydi est très fière que les pains soient bien accueillis et que la boulangerie fonctionne bien maintenant.

En septembre, Leydi a pu effectuer le premier remboursement de 50 bolivianos : “J’espère qu’une autre famille aura la même chance que nous avons eue”.

Leydi et ses deux petits-enfants

Soutenez ces femmes fortes

En plantant cette graine, nous améliorons non seulement la vie et l’avenir de ces femmes, mais aussi celui de leurs enfants. Ainsi, NPH Belgique contribue à briser le cycle de la pauvreté.

Pour financer ce projet, de l’argent est nécessaire. Ce serait formidable si vous pouviez contribuer pour aider des femmes comme Leydi à retrouver leur pouvoir et à construire elles-mêmes un avenir pour toute la famille.

À partir de 25 €, vous donnez un coup de pouce à une femme.

L’escalade de la violence des gangs en Haïti menace les enfants et les familles

NPH Haïti est solidaire des enfants et des familles dont la sécurité et le bien-être sont gravement menacés, en particulier dans la région de Port-au-Prince. Des rapports récents des chaînes d’information locales suggèrent que l’intensification des affrontements entre les gangs, peut-être alimentée par l’afflux de nouvelles munitions, contribue à cette situation alarmante. Les médias belges se sont également emparés de l’information ces derniers jours. La RTBF, par exemple, indique que 80 à 100 % de la capitale est désormais occupée par les gangs.

La sécurité des enfants est une priorité absolue

Le directeur national de NPH Haïti, Kenson Kaas, assure la sécurité des enfants du village d’enfants de Sainte Hélène à Kenscoff, soulignant que malgré la violence des gangs, le village d’enfants reste un environnement sûr pour les enfants. Pendant ce temps, les écoles des communautés de Tabarre, à Port-au-Prince, subissent des perturbations en raison de l’intensité de la violence. Les portes sont parfois fermées pour assurer la sécurité des élèves. La violence autour de l’hôpital pour enfants St Damien pose également des problèmes. Mais l’hôpital pédiatrique joue un rôle tellement crucial dans la ville que les patients continuent d’y recevoir des soins médicaux.

Les barrages limitent l’accès à la nourriture et à l’eau

Les gangs contrôlent une grande partie du pays et l’économie s’est effondrée. Les barrages routiers limitent l’accès à la nourriture et à l’eau pour l’ensemble du pays. “Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 20 % ces derniers jours. Et cela augmente jour après jour depuis un certain temps. Nous le constatons chaque jour. Nos besoins chez NPH Haïti ? Nous avons besoin de presque tout en ce moment”.

Janvier 2024 : le mois le plus meurtrier depuis plus de deux ans

Selon les Nations unies, janvier 2024 a été le mois le plus meurtrier depuis plus de deux ans en Haïti, avec plus de 800 morts, des enlèvements et des blessés. En outre, environ 300 membres de gangs ont été aussi touchés au cours de cette période, pour un total de 1.108 victimes. Ce chiffre est plus de trois fois supérieur à celui de janvier 2023.

L’escalade de la violence des gangs a entraîné des manifestations antigouvernementales et des troubles dans au moins 24 villes, faisant au moins 16 morts et 29 blessés, principalement en raison des affrontements entre les manifestants et les forces de police.

Plus de 3 millions d’enfants ont besoin d’aide d’urgence

L’année dernière, 167 garçons et filles ont été tués ou blessés par balles. Certains ont été victimes d’attaques ciblées de la part de gangs ou de “groupes d’autodéfense”, ce qui souligne la nécessité urgente de faire quelque chose pour protéger les enfants dans le pays.

Les troubles affectent gravement les services essentiels tels que l’éducation, la santé et la protection, laissant plus de 3 millions d’enfants dans le besoin d’une aide humanitaire.

NPH Haïti appelle à l’action

Notre communauté internationale de NPH envoie les dons directement sur le compte de NPH Haïti pour acheter de la nourriture pour les enfants et les familles. Si vous souhaitez nous soutenir dans cette situation urgente, signalez-le dans la communication de votre don.





















Total

Afin que votre don soit repris dans votre attestation fiscale, nous avons besoin de votre numéro de registre national.

Sherlin du Pérou suit les traces de son père

Au Pérou, 22% de la population vit dans la pauvreté, avec peu d’accès à la nourriture. 13% des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition chronique. La situation est pire encore à la campagne. Le petit Sherlin aussi avait souvent faim et souffrait de malnutrition jusqu’à ce qu’il soit accueilli, à 8 ans, chez NPH Pérou, avec ses frères et soeurs.

Un début difficile

Sherlin est né à Santa Ana, un petit village de campagne situé à 15 km de Casa Santa Rosa de NPH. Il n’a pas beaucoup de souvenirs de son père Juan, car celui-ci est mort alors que Sherlin était encore très jeune.

« Notre maison était très petite et le plafond en métal avait beaucoup de trous. Quand il pleuvait, cela claquait fort et la pluie pouvait inonder la maison. Les murs n’étaient pas très épais et donc en hiver il faisait horriblement froid. Quand nous n’avions rien mangé, le froid était encore plus palpable »

Sherlin à la ferme de NPH

Un nouveau départ

Lorsque Sherlin est arrivé à NPH Pérou, il a reçu un régime spécial car il était sous-alimenté. Les médecins étaient inquiets parce que la dénutrition pouvait avoir des conséquences à long terme sur son développement. Ils sont contents de voir qu’à present il est en bonne santé.

Sherlin a maintenant 17 ans et a terminé l’école secondaire. Actuellement, il effectue son année de service à NPH Pérou. Tous les jours, il aide l’équipe à preparer les repas pour 78 enfants et travaille sur les parcelles de terre du village d’enfants.

Une passion héritée

L’année prochaine, il compte suivre une formation en techniques agricoles, une passion qu’il a héritée de son père. Il a un souvenir précis de son père: la manière dont il a appris à son frère Marcel à planter des arbres fruitiers. Ils cultivaient des pêches et des bananes. A la campagne, on cultive encore suivant les techniques traditionnelles de la region des Andes. C’est souvent la seule source de revenus pour la plupart des familles. Sherlin apprécie ce sentiment de liberté quand il est dans les champs. C’est sa dernière année à Casa Santa Rosa mais il est enthousiaste à propos de son avenir.

« Je quitte NPH l’année prochaine pour étudier. Cela va faire un grand changement dans ma vie mais je me sens en paix parce que je sais que NPH va continuer à m’aider », dit-il.

Le rêve de Sherlin est de gérer un jour sa propre exploitation agricole et de produire de la nourriture afin que d’autres enfants ne souffrent plus de la faim. Sherlin aimerait aussi exporter des fruits péruviens vers d’autres pays. « Peut-être vers les pays de nos donateurs? » ajoute-t-il. « Mon père aurait sûrement aussi trouvé que c’est une bonne idée. Je n’ai pas tellement connu mon père mais je pense qu’il aurait été fier de moi », conclut-il.

Daphnée : « NPH m’a ouvert les yeux et mon univers »

Daphnée a grandi dans une ville rurale du Guatemala, près du volcan Acatenango. L’aînée de quatre enfants, elle habitait avec ses parents et sa grand-mère. Ils vivaient selon les traditions mayas et ne parlaient que la langue kaqchikel. Dans la région, plus de 67 % des personnes vivent dans la pauvreté et près de 15 % dans l’extrême pauvreté.

Non-scolarisée

La famille de Daphnée habitait une toute petite maison aux murs de bois et de plâtre avec des tôles de zinc en guise de toit. Il n’y avait pas toujours d’électricité et souvent pas d’eau. Daphnée aidait son père dans les champs, s’occupait avec sa mère de leurs poulets, du bétail et des chevaux, ramassait du bois de chauffage et participait à la cuisine et au nettoyage. Le travail dans les champs a été son éducation, et elle ne connaissait rien d’autre. « On n’allait pas à l’école, nos parents avaient besoin de nous pour gagner de l’argent. » Il y a très peu de travail réel à Acatenango, la plupart des gens sont actifs dans l’agriculture. Mais cela rapporte peu et lorsque le loyer est payé, de nombreux parents peinent à nourrir leurs enfants.

NPH prend soin d’eux

Un jour de septembre 2011, des assistants sociaux sont arrivés chez Daphnée. Les parents ont alors perdu la garde de leurs enfants en raison des mauvaises conditions de vie et du manque de soutien adéquat pour Hilario, le petit frère de Daphnée. Il avait deux ans et souffrait de malnutrition sévère. Cela a provoqué chez lui un retard mental et une mauvaise croissance, ce qui l’affecte encore aujourd’hui.

Daphnée, ses frères et sa sœur ont alors été accueillis chez NPH Guatemala. Ils y ont reçu le soutien médical et psychologique nécessaire et une éducation.

Un avenir

Jusqu’à l’âge de 9 ans, Daphnée ne parlait pas espagnol. Aujourd’hui, elle a 19 ans et a obtenu son diplôme avec succès. Daphnée a appris la valeur de la nourriture et qu’il faut travailler dur pour l’obtenir.
Grâce à NPH, elle a pu aller à l’école. Sans le soutien des donateurs, elle n’aurait pas eu de réelles perspectives. En effet, notre organisation aide les enfants des zones rurales à travers l’éducation et la création de perspectives d’avenir. « NPH m’a ouverte à un nouveau monde. »

Qu’est-ce qui a été réalisé en 2021 ?

L’année 2021 a été difficile pour de nombreuses personnes. Chez nous, comme dans le reste du monde, de nombreux malheureux ont dû faire face à une grande détresse. En Amérique latine et en Haïti, les problèmes de pauvreté, de faim, d’instabilité et de violence ont atteint des proportions dramatiques. La crise persistante de COVID-19 n’a fait qu’intensifier cette spirale négative. L’économie s’est effondrée, entraînant une pauvreté plus grande que jamais.

Pourtant, il reste de l’espoir ! Grâce aux dons de nos donateurs, nous avons pu apporter un réel soutien à de nombreux enfants démunis l’année dernière.

Bolivie

Un chemin a été construit vers l’école et nous avons installé un système de purification pour garantir une eau saine et sûre.

Haïti

Nous avons apporté un soutien important aux personnes touchées par le tremblement de terre. Nos équipes ont pu construire 21 abris, dont deux écoles. Nous avons apporté une aide financière et des matériaux à 10 familles vivant dans des endroits difficiles d’accès pour reconstruire leur maison. Nous avons aussi aidé près de 450 familles avec des colis de nourriture et d’eau potable.

République dominicaine

Le 4 novembre, nous avons inauguré la première partie du centre de consultation externe de One World Surgery, à côté du village d’enfants. Nous y aidons les familles les plus vulnérables des communautés
voisines qui souffrent de besoins médicaux urgents.

Honduras

Nous avons aidé plus de 2 000 familles touchées par l’ouragan, construit 11 nouvelles maisons et ouvert un refuge pour 20 enfants de parents isolés. Enfin, nous avons recruté 12 volontaires et mis en place une
salle adaptée aux enfants handicapés.

Nicaragua

Nous avons veillé à ce que les enfants et les jeunes puissent assister aux cours, aux ateliers et aux séances
de physiothérapie dans un environnement sûr et nous leur avons fourni une collation, un déjeuner, un transport scolaire et une assistance médicale en cas de besoin. Au total, 253 étudiants ont été inscrits et
48 ont obtenu leur diplôme.

Pérou

Nous avons aidé une deuxième famille grâce à notre programme One Family. Marcelino, 7 ans, a quitté le village d’enfants pour aller vivre avec sa maman.

Levi et Rina ont un avenir grâce à vous

Levi avait 4 ans quand la police hondurienne l’a trouvé errant dans les rues. Seul, abandonné, nu.

« Maison de transition » Casa mi Esperanza

Sa triste situation a attiré l’attention de la police, qui l’a conduit à la Casa Mi Esperanza, une maison de transition de NPH Honduras à Catacamas. Les enfants victimes d’une situation de vie instable y trouvent un environnement sûr, jusqu’à ce qu’ils puissent rejoindre leur famille ou un autre foyer pour enfants.

Levi die lacht
Levi au village des enfants

Recherche de la famille

Le personnel de Casa Mi Esperanza est parti à la recherche de la famille de Levi. Et il s’est avéré que sa sœur, Rina, âgée de 7 ans, vivait une situation tout aussi misérable. Leur mère, Rosa, est une mère célibataire présentant une déficience auditive et un handicap mental. Elle était très impulsive et emmenait
souvent ses enfants avec elle lorsqu’elle ramassait des bouteilles dans la rue pour gagner un peu d’argent. Avec pour conséquence d’innombrables problèmes. Comme Levi avait peur de traverser la rue, sa mère l’a tout simplement laissé de l’autre côté et a poursuivi son chemin. Les enfants n’allaient pas à l’école, ne recevaient souvent que des chips et des boissons gazeuses. Ils étaient exposés à toutes sortes
de maladies et, à plusieurs reprises, des individus ont même voulu les kidnapper !

Rina en Levi omarmen elkaar
Rina et Levi

Opvang in het kinderdorp van NPH Honduras

Il était évident que Levi et Rina ne bénéficiaient pas d’une protection suffisante et que les moyens de la
maman étaient insuffisants pour satisfaire leurs besoins de base. Le risque d’abandon étant très élevé, les enfants ont été recueillis dans notre village d’enfants au Honduras le 23 novembre 2020. Notre équipe les a accueillis avec amour. Ils ont reçu toute l’attention et les soins dont ils avaient besoin.

Leur processus d’adaptation s’est très bien passé. Il existe un lien fort entre eux et ils aiment se faire des câlins et jouer ensemble. Quand Rina est arrivée chez NPH, elle ne savait ni lire ni écrire. Maintenant, elle est très heureuse d’aller à l’école. Entretemps, les enfants restent en contact avec leur famille grâce aux assistants sociaux de NPH.

Heureusement, Levi et Rina ont trouvé un foyer sûr chez NPH grâce au soutien de nos donateurs.