Autonomisation des femmes en Amérique latine : Le Projet Semilla de NPH

Vendredi 8 mars, c’est la Journée internationale des femmes. Dans le monde entier, on réfléchit aux droits et libertés des femmes. Un besoin essentiel, car en Amérique latine, les femmes sont souvent encore défavorisées par rapport aux hommes, et la participation des femmes au travail est bien inférieure à celle du reste du monde. Cela est en partie dû à la culture machiste profondément enracinée.

NPH Belgique agit dans ce sens !

Autonomisation et autonomie

Un élément clé de notre mission est de promouvoir l’autonomisation et l’autonomie des familles vulnérables en Amérique latine. Dans de nombreuses familles, les mères se retrouvent seules. Avec notre projet Semilla (semilla signifie graine), nous donnons aux femmes un coup de pouce – nous plantons une graine – pour améliorer à long terme la situation financière de leur propre famille. Nous le faisons à travers des microcrédits. En fournissant ces petits prêts, ces femmes peuvent démarrer leur propre entreprise, gagner un revenu propre et ainsi améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants.

L’histoire de Leydi avec NPH

Merary (15 ans), Melanie (11 ans) et Miguel (7 ans) sont arrivés en 2016 dans le centre d’accueil résidentiel de NPH Bolivie à la demande des autorités de protection sociale. L’école des deux filles a signalé des situations dangereuses à la maison de leur mère, et Miguel a été abandonné par sa mère chez une voisine alors qu’il était bébé et souffrait de malnutrition. La grand-mère Leydi a rapidement retiré Miguel de cette situation, mais une dénonciation avait déjà été faite, et les autorités ont refusé de donner la garde à Leydi.

Les enfants ont été pris en charge par NPH. Le plus jeune, Miguel, avait du mal à ne pas être avec sa grand-mère et son partenaire, qu’il appelle maintenant papa et maman. Pour les sœurs aînées, le processus de renforcement familial était plus complexe. Melanie ne voulait pas d’abord vivre chez sa grand-mère. Merary avait des sentiments contradictoires. Finalement, les trois ont choisi de vivre chez leur grand-mère, et Leydi a obtenu la garde en février 2023 lors d’une audience.

Le lien entre les enfants et entre les enfants, Leydi et son partenaire est devenu très fort. La famille a développé une nouvelle routine où chacun se sent à l’aise.

Leydi devant sa maison

Planter la graine

La situation financière est encore un point d’attention. Le partenaire de Leydi travaille dans les champs et devait jusqu’à récemment subvenir seul aux besoins. Il s’agit cependant d’un emploi informel : les revenus sont incertains et il n’y a pas de sécurité sociale. Leydi, qui s’occupe des enfants, est souvent à la maison. Leydi avait une idée pour générer des revenus supplémentaires : elle est douée pour la fabrication de pains et possédait déjà un grand four chez elle.

En collaboration avec NPH, un plan a été élaboré pour démarrer une boulangerie à domicile. La famille a suivi un atelier sur l’hygiène en cuisine, et Leydi a reçu une formation en gestion financière. NPH lui a accordé un prêt de 500 bolivianos, qu’elle peut rembourser quand cela lui est possible. Et l’argent qu’elle rembourse sera réinvesti pour aider d’autres familles. Avec cette somme initiale, les premiers ingrédients ont été achetés. Leydi a commencé à cuire des petits pains sucrés, des petits pains au fromage et des tortillas. Elle vend ces pains aux voisins et dans divers magasins de la communauté. Comme elle n’a pas à rester dans le magasin, elle a assez de temps pour s’occuper des enfants, et ces derniers aident parfois un peu dans la boulangerie. Leydi est très fière que les pains soient bien accueillis et que la boulangerie fonctionne bien maintenant.

En septembre, Leydi a pu effectuer le premier remboursement de 50 bolivianos : « J’espère qu’une autre famille aura la même chance que nous avons eue ».

Leydi et ses deux petits-enfants

Soutenez ces femmes fortes

En plantant cette graine, nous améliorons non seulement la vie et l’avenir de ces femmes, mais aussi celui de leurs enfants. Ainsi, NPH Belgique contribue à briser le cycle de la pauvreté.

Pour financer ce projet, de l’argent est nécessaire. Ce serait formidable si vous pouviez contribuer pour aider des femmes comme Leydi à retrouver leur pouvoir et à construire elles-mêmes un avenir pour toute la famille.

À partir de 25 €, vous donnez un coup de pouce à une femme.

Les enfants victimes de la famine et la pénurie d’eau en Amérique latine

Une famine dévastatrice sévit dans de nombreux pays en raison du changement climatique et de la hausse des prix de l’énergie. Inutile de vous le rappeler. Nos Petits Orphelins essaie de faire la différence, mais c’est MAINTENANT qu’il faut agir, sans quoi toute une génération sera perdue !

La sécheresse en Amérique latine rend plus difficile l’accès à l’eau potable et est également la cause de mauvaises récoltes. Ce qui a évidemment davantage d’impact sur les personnes ayant déjà du mal à survivre. Il faut savoir que dans ces zones à risques, les enfants sont les plus vulnérables et aussi les premières victimes en cas de pénuries.

Les dernières années de Covid n’ont fait qu’empirer les choses. D’après l’UNICEF, le nombre d’enfants en difficulté n’a jamais été aussi élevé : rien qu’au cours des deux dernières années, 100 millions d’enfants supplémentaires sont passés sous le seuil de pauvreté, privés d’un foyer sûr ou souffrant de la faim et de la soif.

Au Honduras, 26% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. C’est le cas du petit Kervenson, qui avait à peine deux ans lorsqu’il a été accueilli en urgence par NPH Honduras pour cause de famine. Le manque de nourriture et d’eau potable avaient considérablement affecté sa croissance.

Kervenson retrouve la santé grâce à une alimentation saine

Kervenson a sept frères et trois soeurs. Sa maman est une jeune mère célibataire et n’a pas de revenu régulier, ce pourquoi elle n’arrive pas à joindre les deux bouts. La famille vit dans une maison construite avec des blocs de boue et de gazon, appelée « bahareque ». Le sol est fait de sable et le toit est une plaque de zinc. Il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité et pas de toilettes. Ils vivent dans une pauvreté si extrême que les enfants tombent malades à cause de la faim et de l’eau insalubre. À l’âge de deux ans, Kervenson risquait de succomber à la malnutrition. Il avait un retard de développement au niveau de la motricité globale et fine, le ventre ballonné, souffrait d’anémie, de carences en vitamines et devait être vermifugé.

Suite à une visite chez le médecin, il a pu être accueilli à la « Casa Suyapa », le village d’enfants de NPH Honduras. À son arrivée, il a suivi un régime spécial et a dû s’habituer à différents types de nourriture, car il était habitué à un régime très rudimentaire. Grâce au soutien de nos donateurs, s’est entièrement rétabli. Il mange à sa faim, va à l’école et est maintenant un enfant heureux de cinq ans. Six membres de la famille de Kervenson vivent entre-temps dans le village d’enfants. Il téléphone régulièrement au reste de sa famille et reçoit également des visites de leur part.

Kervenson

Comme vous pouvez le constater, il y a non seulement un énorme besoin d’aliments sains, mais aussi d’eau potable ! C’est le combat que mène Nos Petits Orphelins dans toute l’Amérique latine et en Haïti.

Pia et Livia sont tombées malades à cause de l’eau insalubre

Pia et Livia sont des soeurs de six et quatre ans. Elles vivent dans une petite maison sur les terres de leur grand-père. C’est leur maman, âgée de 23 ans, qui s’occupe d’elles. Leur papa les a abandonnées. Elles vivent à « Las Casitas », un petit village situé entre champs et montagnes au Salvador. Celui-ci n’est pas approvisionné en eau, mais on trouve des petites sources à proximité. Ces dernières sont naturelles, mais leur eau n’est pas purifiée. Alors pour que l’eau ne soit pas contaminée, les sources et les récipients dans lesquels l’eau est conservée sont traités à l’eau de Javel. Et cela est loin d’être sain…

Plusieurs habitants du village de Las Casitas souffrent de maladies gastriques et intestinales. C’est alors que Pia et Livia tombent, elles aussi, malades. À la suite d’un examen médical, elles ont pu intégrer le programme externe de NPH Salvador. De cette manière, elles reçoivent de la nourriture en suffisance, de l’eau potable et une bonne éducation scolaire. Leur maman les conduit à l’école tous les jours et vient ensuite les rechercher. Ainsi, elles peuvent faire partie de la famille de NPH tout en continuant à vivre chez elles.

Pia, Livia et leur maman

Procurez à un enfant la nourriture et l’eau dont il a besoin pour survivre

Votre don nous aide à procurer de l’eau potable et de la nourriture à de nombreux enfants. Non seulement vous les sauvez de la maladie, mais vous leur évitez aussi une mort précoce. Il n’y a rien de plus déchirant que de voir un enfant souffrir ou alors, littéralement mourir de faim.

Donnez à un enfant démuni la nourriture et l’eau nécessaire à sa survie. Merci d’avance !

Qu’est-ce qui a été réalisé en 2021 ?

L’année 2021 a été difficile pour de nombreuses personnes. Chez nous, comme dans le reste du monde, de nombreux malheureux ont dû faire face à une grande détresse. En Amérique latine et en Haïti, les problèmes de pauvreté, de faim, d’instabilité et de violence ont atteint des proportions dramatiques. La crise persistante de COVID-19 n’a fait qu’intensifier cette spirale négative. L’économie s’est effondrée, entraînant une pauvreté plus grande que jamais.

Pourtant, il reste de l’espoir ! Grâce aux dons de nos donateurs, nous avons pu apporter un réel soutien à de nombreux enfants démunis l’année dernière.

Bolivie

Un chemin a été construit vers l’école et nous avons installé un système de purification pour garantir une eau saine et sûre.

Haïti

Nous avons apporté un soutien important aux personnes touchées par le tremblement de terre. Nos équipes ont pu construire 21 abris, dont deux écoles. Nous avons apporté une aide financière et des matériaux à 10 familles vivant dans des endroits difficiles d’accès pour reconstruire leur maison. Nous avons aussi aidé près de 450 familles avec des colis de nourriture et d’eau potable.

République dominicaine

Le 4 novembre, nous avons inauguré la première partie du centre de consultation externe de One World Surgery, à côté du village d’enfants. Nous y aidons les familles les plus vulnérables des communautés
voisines qui souffrent de besoins médicaux urgents.

Honduras

Nous avons aidé plus de 2 000 familles touchées par l’ouragan, construit 11 nouvelles maisons et ouvert un refuge pour 20 enfants de parents isolés. Enfin, nous avons recruté 12 volontaires et mis en place une
salle adaptée aux enfants handicapés.

Nicaragua

Nous avons veillé à ce que les enfants et les jeunes puissent assister aux cours, aux ateliers et aux séances
de physiothérapie dans un environnement sûr et nous leur avons fourni une collation, un déjeuner, un transport scolaire et une assistance médicale en cas de besoin. Au total, 253 étudiants ont été inscrits et
48 ont obtenu leur diplôme.

Pérou

Nous avons aidé une deuxième famille grâce à notre programme One Family. Marcelino, 7 ans, a quitté le village d’enfants pour aller vivre avec sa maman.

Levi et Rina ont un avenir grâce à vous

Levi avait 4 ans quand la police hondurienne l’a trouvé errant dans les rues. Seul, abandonné, nu.

« Maison de transition » Casa mi Esperanza

Sa triste situation a attiré l’attention de la police, qui l’a conduit à la Casa Mi Esperanza, une maison de transition de NPH Honduras à Catacamas. Les enfants victimes d’une situation de vie instable y trouvent un environnement sûr, jusqu’à ce qu’ils puissent rejoindre leur famille ou un autre foyer pour enfants.

Levi die lacht
Levi au village des enfants

Recherche de la famille

Le personnel de Casa Mi Esperanza est parti à la recherche de la famille de Levi. Et il s’est avéré que sa sœur, Rina, âgée de 7 ans, vivait une situation tout aussi misérable. Leur mère, Rosa, est une mère célibataire présentant une déficience auditive et un handicap mental. Elle était très impulsive et emmenait
souvent ses enfants avec elle lorsqu’elle ramassait des bouteilles dans la rue pour gagner un peu d’argent. Avec pour conséquence d’innombrables problèmes. Comme Levi avait peur de traverser la rue, sa mère l’a tout simplement laissé de l’autre côté et a poursuivi son chemin. Les enfants n’allaient pas à l’école, ne recevaient souvent que des chips et des boissons gazeuses. Ils étaient exposés à toutes sortes
de maladies et, à plusieurs reprises, des individus ont même voulu les kidnapper !

Rina en Levi omarmen elkaar
Rina et Levi

Opvang in het kinderdorp van NPH Honduras

Il était évident que Levi et Rina ne bénéficiaient pas d’une protection suffisante et que les moyens de la
maman étaient insuffisants pour satisfaire leurs besoins de base. Le risque d’abandon étant très élevé, les enfants ont été recueillis dans notre village d’enfants au Honduras le 23 novembre 2020. Notre équipe les a accueillis avec amour. Ils ont reçu toute l’attention et les soins dont ils avaient besoin.

Leur processus d’adaptation s’est très bien passé. Il existe un lien fort entre eux et ils aiment se faire des câlins et jouer ensemble. Quand Rina est arrivée chez NPH, elle ne savait ni lire ni écrire. Maintenant, elle est très heureuse d’aller à l’école. Entretemps, les enfants restent en contact avec leur famille grâce aux assistants sociaux de NPH.

Heureusement, Levi et Rina ont trouvé un foyer sûr chez NPH grâce au soutien de nos donateurs.

De la nourriture pour les familles pauvres

En raison de la crise de COVID-19, l’année dernière de nombreuses familles n’ont rien pu vendre sur les marchés ni faire de récolte. Cela a menacé de provoquer une crise alimentaire. Pour lutter contre cela, le village d’enfants NPH Honduras a mis en place un projet en collaboration avec notre centre familial San José : le programme « Food Parcel ».

Il s’agit d’ateliers agricoles lors desquels nous formons les familles à cultiver leur propre potager avec un petit budget. Ils peuvent ainsi nourrir leurs familles et atténuer les pénuries alimentaires.

Les familles reçoivent les graines et apprennent à les semer et à les récolter. Ils apprennent également comment tous les membres de la famille peuvent jouer un rôle dans la culture et la récolte.

Aidez nous en faisant un don pour développer ce projet !

Je veux aider

le Comedor Infantil en pleine crise du coronavirus

Au Comedor Infantil de Talanga, ouvert depuis 2009, la cuisinière Marlen, 50 ans, cuisine tous les jours pour les enfants. Mais l’endroit est bien plus qu’une cantine. Outre les repas nutritifs, les enfants bénéficient également d’un soutien scolaire.

C’est un lieu sûr où un personnel formé les accompagne dans divers projets en fonction de leur âge et leur offre une gamme de services, tels que des services psychologiques et des soins dentaires. L’aide du village d’enfants au Honduras y est essentielle.

En 2020, par exemple, NPH Honduras leur a fait don de 49 colis alimentaires, a distribué des vitamines et des médicaments antiparasitaires et a fourni un nouveau réfrigérateur, des meubles et des uniformes et fournitures scolaires.

Pendant la pandémie du coronavirus, le soutien inconditionnel aux communautés comme Talanga est indispensable.

Marlen, le cuisinier du Comedor Infantil

Marlen témoigne : « Beaucoup de ces enfants n’ont pas de parents. Pour se nourrir, ils coupent et vendent du bois, parfois sous la pluie battante. Il y a des enfants qui cherchent des vêtements dans les poubelles et essaient de les vendre pour un demi-dollar afin d’acheter un œuf et un jus ».

Le comedor fait ce qu’il peut pendant la crise du corona. Ensemble, nous pouvons faire la différence pour les plus vulnérables. Nous avons absolument besoin de votre aide !

Merci d’avance.

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