Les enfants des rues : Ils ont également des droits

Malgré l’adoption en 1989 par les Nations Unies de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, dans beaucoup de pays ceux-ci ne sont pas respectés. Et les enfants des rues sont les plus susceptibles de les voir bafoués. D’après UNICEF, environ 120 million d’enfants vivent dans les rues du monde, 60 millions d’entre eux en Amérique du Sud.

Qui sont ces enfants des rues ?

60 millions d’enfants vivent dans une pauvreté extrême en Amérique latine. Ces enfants vivent dans les décharges publiques, les gares ou sous les ponts des grandes villes. Sans protection et sans accès à un enseignement de base, l’avenir des enfants des rues est sans espoir et leur qualité de vie mauvaise. Leur perspective d’avenir est celui d’une vie de pauvreté et ils présentent souvent de multiples traumatismes.

Pourquoi ces enfants vivent-ils dans les rues ?

De multiples causes peuvent amener à devenir un enfant des rues. La combinaison de facteurs familiaux, économiques, sociaux et politiques jouent un rôle important sur la situation de ces enfants. Il est très difficile de pointer l’une ou l’autre cause : elles sont propres à chaque enfant et peuvent évoluer dans le temps. Toutefois, la pauvreté joue un rôle important. De plus, des facteurs sociaux comme la famille, la maltraitance ou la négligence au domicile ou dans la communauté sont également souvent à l’origine de leur départ dans la rue. Mais on compte aussi comme éléments déclencheurs les catastrophes naturelles, les guerres, etc.

Une position vulnérable pour les enfants des rues

L’absence d’adulte en mesure de prendre soin d’eux, d’abri adéquat, le fait de ne pas avoir été enregistrés à leur naissance : voilà autant d’éléments qui mettent les enfants des rues dans une position vulnérable. Ils évoluent dans un milieu généralement qualifié de dangereux. Ils sont exposés à un nombre important de risques : drogue, abus sexuels et/ou physiques, exploitation, adhésion aux gangs, famine, maladies, déclin de leur santé mentale. Parallèlement à la stigmatisation et à l’exclusion sociale dont ils font l’objet, ils sont souvent confrontés à un système juridique discriminant. Celui-ci profite de leur vulnérabilité pour les criminaliser. Ainsi, de nombreux droits des enfants des rues sont bafoués.

« Les Etats parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social. »

Article 27 de la Convention Internationale des Nations Unies relative aux droits de l’enfant

La protection des enfants dans les villages

Tout comme au sein d’une famille, nous offrons aux enfants les plus vulnérables un foyer aimant et sûr. Que ce soit dans nos villages ou dans les communautés pauvres, nous leur donnons accès à des soins médicaux, une alimentation saine et un enseignement de qualité.

Au sein de nos villages, les garçons et les filles grandissent en toute sécurité. De plus, ils savent qu’ils ne seront jamais obligés de partir et qu’ils n’y seront pas séparés de leurs frères et sœurs. Nous sommes convaincus que l’amour et un environnement sûr permettront aux enfants de se préparer pour le monde de demain.

Découvrez ce que nos enfants ont à dire à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant :

HONDURAS – Après quelques mois difficiles passés à la rue, Manuel a été accueilli dans notre village d’enfants.
Manuel aujourd’hui.

De la rue à un foyer aimant : la chance de Manuel

L’histoire de Manuel n’est malheureusement pas si différente de celle de beaucoup d’enfants habitant les grandes villes d’Amérique latine.

Manuel a cinq frères et sœurs. Il avait 8 ans quand, avec son grand frère Gabriel, ils se sont retrouvés à la rue. En effet, ils ont été chassés de leur maison par leur beau-père. Ce dernier estimait qu’ils étaient assez grands pour se débrouiller seuls, cherchant par-là à réduire le nombre de bouches à nourrir. Manuel est issu d’une famille très pauvre, habitant un bidonville autour de San Pedro Sula (Honduras), la ville la plus meurtrière au monde. Il sort d’un environnement familial très violent.

Après quelques mois difficiles dans les rues, Manuel a été retrouvé par la police dans un quartier dangereux de la ville. Manuel a été placé dans un foyer public, qui ressemblait beaucoup à une prison. Quand l’état a décidé en 2015 de fermer tous ses foyers d’accueil et de confier les enfants à des foyers plus appropriés, Manuel est venu vivre dans notre village d’enfants en Honduras.

Il était heureux dans notre village d’enfants, mais son cœur saignait toujours pour ses autres frères et sœurs. C’est pourquoi Nos Petits Orphelins a tout fait pour réunir Manuel avec ses frères et sœurs grâce à notre programme « One Family ». Il vit maintenant avec un membre de sa famille dans le nord du pays et reçoit une bourse d’études de notre part pour pouvoir terminer ses études.

Vivre chez Nos Petits Orphelins, c’est le droit d’être un enfant !

Dans notre village, Manuel a découvert un environnement sûr, bienveillant, aimant et à l’écoute. Depuis son arrivée, il a eu accès à tout ce dont il avait besoin pour sa croissance et son développement : l’éducation et le droit à une famille. Ainsi, Nos Petits Orphelins veut revendiquer les droits les plus élémentaires de Manuel, ainsi que de chaque enfant.

L’expérience de Yamileth pendant la période de confinement

Après cette longue et difficile période de confinement, les populations d’Amérique latine et d’Haïti aspirent à la liberté, bien que la situation soit encore très fragile. Les enfants qui sont avec nous sont conscients de la chance qu’ils ont de pouvoir grandir dans l’environnement sûr de nos villages d’enfants ou dans leur propre famille, avec le soutien nécessaire.

Yamileth, qui vit dans le village d’enfants de NPH Salvador, en témoigne. Elle a été recueillie chez nous à l’âge de 7 ans, car sa grand-mère ne pouvait pas s’occuper d’elle.

Yamileth vous a écrit une lettre pour vous raconter comment sa vie a pris un tournant positif chez NPH, ce qu’elle a fait pendant le confinement et quel impact vous avez en tant que donateur:

Bonjour tout le monde,

Je m’appelle Yamileth et j’ai 19 ans. Je suis actuellement dans ma 2e année de service et je m’occupe d’un groupe de filles. Je suis arrivée dans le village d’enfants de NPH Salvador en 2008, à l’âge de 7
ans. J’entrais à l’école primaire.

Je fais partie de cette grande famille parce que ma famille biologique n’a pas les moyens de m’offrir une éducation et des soins médicaux. Je sens vraiment que je fais partie de la famille NPH et c’est une chance incroyable de pouvoir faire des études. Grâce à NPH, j’ai appris à grandir avec des valeurs et j’ai réussi ma 9e année (*) et j’ai obtenu un diplôme d’études secondaires. Dans quelques mois, je commencerai l’université. Je suis très reconnaissante envers la famille NPH pour toutes les chances que mes éducateurs et les donateurs me donnent. Grâce au grand travail d’amour du père Wasson, la vie de nombreux jeunes de NPH a changé.

Pendant le confinement, nous avons fait beaucoup d’activités dans le village d’enfants : du sport, des après-midi et des soirées récréatives, des cours de zumba et des activités organisées par les tíos (**). Dans les maisons des filles, nous avons également organisé de petits ateliers beauté, comme des manucures et des coiffures. Ce qui m’a le plus plu, c’est d’aider les filles de la maison où je donne un coup de main. Cela me donne beaucoup de satisfaction d’aider de toutes les manières possibles. C’est agréable de voir un petit frère ou une petite soeur réussir. Nous regardons également des films, nous faisons des travaux manuels, lisons, jouons à des jeux de société et assistons à des ateliers sur l’importance des soins personnels pour prévenir la propagation de la pandémie, comme le lavage des mains.

Avoir des padrinos (***) est une bénédiction, car ils nous donnent une seconde chance dans la vie. Ce sont comme des anges qui s’assurent que nous ayons tout ce qui est nécessaire à notre épanouissement personnel. Ils font un grand travail d’amour et de charité parce que leurs pensées et leurs actions nous sont spécialement adressées.

Les donateurs sont comme une seconde famille pour moi, car ils jouent un rôle très important dans nos vies et nos coeurs. Merci pour votre amour et vos attentions envers nous !

Explications :

(*) En Amérique latine, l’école primaire compte 9 années (la 9e année est donc similaire à la 3e secondaire en Belgique). (**) Tío ou tía signifie littéralement « oncle » ou « tante » en espagnol. C’est le nom que nos enfants donnent à leurs éducateurs.
(***) Padrino signifie littéralement « parrain » ou « marraine » en espagnol. Les enfants l’utilisent également comme
nom pour « ange gardien », « donateur », « ami de NPH ».

La lettre en espagnol :

Leonarda: ne plus jamais aller dormir le ventre vide

Depuis des années, de nombreux pays d’Amérique latine succombent sous les nombreuses inondations, les tremblements de terre et la sécheresse persistante provoqués par le changement climatique. Les conséquences sont désastreuses. La pauvreté augmente, les familles peinent à survivre et des milliers d’enfants souffrent de la faim et sont négligés.

C’était également le cas de la petite Leonarda. Elle avait à peine 8 ans lorsqu’elle a rejoint la famille NPH avec ses frères et sa soeur. Quand son père – qui était très violent – a abandonné sa famille, cela a été un soulagement pour sa mère. Et pourtant… Cela signifiait aussi plus de pauvreté.

Il n’y avait pas assez d’argent pour mettre de la nourriture sur la table. Leonarda devait souvent se coucher le ventre vide. Jusqu’à ce que la mère de Leonarda ne puisse plus du tout subvenir aux besoins de ses enfants.

C’est la raison pour laquelle, Leonarda ainsi que ses frères et sa sœur ont été accueillis dans notre village d’enfants de Miacatlán en mars 2015. Aujourd’hui, Leonarda a 14 ans, est en première secondaire chez NPH Mexique et est enfin heureuse. Mais procurer à tous ces enfants trois repas par jour demeure un défi. La nourriture est essentielle pour la survie de nos villages d’enfants. Et son approvisionnement repose sur l’apport précieux de nos donateurs, de nos travailleurs qualifiés, mais aussi des enfants eux-mêmes.

Car chez NPH, nous accordons une grande attention à l’aspect « durabilité et autosuffisance ». La culture des fruits et des légumes est donc importante pour pouvoir nourrir nos enfants. Les enfants aident à la ferme et dans les champs. Ce qui leur permet d’apprendre beaucoup sur les aliments et le respect de la nature. Leonarda apprécie beaucoup de contribuer ainsi à la récolte d’aliments sains pour tous les enfants. Elle a déjà planté des choux, des avocats et des pommiers « C’est resque comme un jeu », confie-t-elle. Elle est également plus consciente que jamais de la provenance
des aliments qui sont dans son assiette et les apprécie d’autant plus.

En tant que donateur, vous aidez à planter la semence d’un avenir meilleur pour nos enfants. Et votre soutien est d’autant plus important après les affres de l’année écoulée. De l’enfant au donateur, chacun joue son rôle dans la durabilité de NPH et dans l’avenir de la planète, ainsi que dans la nutrition pour les enfants. Et nous vous en sommes reconnaissants.

Donnez à un enfant l’alimentation saine nécessaire

2020, une année particulière en Amérique latine

2020 a été une année particulière… notre organisation a pu surmonter un certain nombre d’obstacles grâce à l’aide de nos donateurs !

NPH Honduras

NPH Honduras a pu offrir une aide rapide à de nombreuses personnes dans le besoin.

Par exemple, nous avons livré des colis alimentaires à plus de 100 familles de la communauté pauvre de Tegucigalpa.

NPH Haïti

NPH Haïti a été forcé à prendre des mesures radicales. Un certain nombre d’employés ont été licenciés, les dépenses ont été réduites de façon drastique et les frais de scolarité ont été augmentés. Heureusement, cette année a également connu ses succès.

L’histoire du petit Bobbi de Port-au Prince, par exemple, fait chaud au cœur. Bobbi était gravement sous-alimenté : il avait 22 mois et pesait à peine 10 kilos. Il a rapidement été envoyé à notre hôpital St Damien pour des soins appropriés. Il est maintenant en parfaite santé, grâce à votre soutien à notre hôpital.

NPH Guatemala

NPH Guatemala a dû fermer tous ses ateliers de formation professionnelle. Très peu de familles disposent des appareils et de la technologie nécessaires pour suivre des cours en ligne.

Les enseignants ont donc cherché des alternatives et malgré les difficultés, 98 % des élèves ont réussi leur année scolaire !

NPH Mexique

Grâce à NPH Mexique, la population locale a reçu suffisamment de nourriture à bas prix pendant le confinement. Malheureusement, les coûts des produits de nettoyage et des médicaments ont fortement augmenté.

En mars, les écoles ont dû fermer, mais en juillet, les enfants ont pu – après de nombreuses adaptations grâce à nos donateurs – suivre des cours à temps partiel dans nos propres salles de classe.

NPH Bolivie

Le programme agricole du village d’enfants NPH Bolivie a rencontré de nombreuses difficultés. Il y avait entre autres un manque de semences pour les potagers.

Le projet de vaches à lait a également été retardé, mais ces projets agricoles ont pu être menés à bien d’ici la fin de l’année.

Le système de purification de l’eau qui était prévu en 2020 verra le jour cette année et tous les enfants et le personnel pourront en profiter !

La pandémie de corona a eu un impact majeur dans le monde entier. Dans les pays où nous sommes actifs, elle a souvent entraîné encore plus de pauvreté, de faim et de violence. Heureusement, grâce à nos fidèles donateurs, nous avons pu changer de nombreuses vies pour un mieux. Comme celle de Marlen et de milliers d’autres enfants et de leurs familles.   Et cela n’est possible que grâce au soutien de gens comme vous. Surtout, continuez à faire preuve de compassion. Au nom de tous les enfants : merci.

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Noël dans nos villages d’enfants

L’aspect « famille » est très important pour nos enfants, surtout à Noël. Certains sont nostalgiques de leurs parents et de leur famille, mais ils sont également heureux de pouvoir fêter Noël avec leur famille NPH. Cette année, le coronavirus a rendu la vie des enfants plus difficile encore. Raison de plus pour faire à nouveau briller leurs yeux de bonheur à Noël.

Noël est la fête de la lumière et de l’espoir dans nos villages d’enfants, même si les choses seront un peu différentes cette année. Normalement, les enfants interprètent durant 10 soirs l’histoire de Marie et de Joseph cherchant un refuge.

Pendant 9 soirs, toutes les portes restent closes, mais la veille de Noël, heureusement, une porte s’ouvre. Ils sont alors tous les bienvenus pour se réchauffer, déguster un repas de fête et célébrer la messe de minuit dans notre « auberge ».

Le centre familial San José fête son 1er anniversaire

Le centre familial San José au Honduras a ouvert ses portes il y a exactement un an.

En plus de son premier Noël, le centre célèbre aussi ses succès. Pour la communauté pauvre de Mata de Plátano, le centre est un merveilleux cadeau. Malgré le coronavirus, des initiatives pour soutenir la communauté y ont vu le jour.

Comme les « Manos Solidarias » (mains solidaires) : pendant le confinement, les familles gravement affectées par la situation recevaient
chaque mois un panier alimentaire.

Le centre a également un impact important dans d’autres domaines. « Le centre familial est bénédiction », confie José Mario.

C’est le père de Jefry, un garçon atteint de paralysie cérébrale qui ne peut pas parler et a des difficultés à marcher. Après de nombreuses thérapies au centre, Jefry peut maintenant se déplacer plus confortablement, reconnaître les couleurs et les formes et recevoir un soutien à domicile, ce qui accélère son rétablissement.

« J’ai énormément de gratitude envers le personnel, NPH et les donateurs », confie-t-il.

Hernando n’avait jamais pu fêter Noël

Hernando a retrouvé le sourire. C’est agréable de le voir enfin heureux. Il n’y a pas si longtemps, c’était complètement différent… Son histoire a pris une tournure dramatique. Heureusement, il a pu rejoindre notre famille aimante. Il se réjouit de fêter son deuxième Noël.

Hernando a maintenant 10 ans. Il est arrivé dans le village d’enfants de NPH République dominicaine au début de l’année 2019, avec son frère Fabio et sa sœur Leila.

Jusqu’alors, la vie d’Hernando était tout sauf facile. Il a grandi sans père dans un bidonville de la capitale Saint-Domingue, sur les rives de la très polluée rivière Ozama. Le taux de chômage y est élevé et beaucoup, pour survivre et gagner leur vie, sombrent dans la criminalité, la prostitution et la violence. Les enfants également.

Hernando avait 7 ans lorsque son grand-père et ange gardien, Pedrito, est décédé. Suite à cela, sa mère a eu des problèmes mentaux et a basculé dans la drogue.

Les conditions de vie de la famille se sont détériorées à mesure que sa dépendance augmentait. Elle a également eu recours à des pratiques illégales pour pouvoir nourrir ses enfants. Parfois, ils recevaient de
quoi manger de leurs voisins, mais il y avait aussi des jours où Hernando devait sortir le ventre vide, à la recherche de nourriture. Les enfants
étaient complètement délaissés et ne recevaient que très peu d’amour.

Jusqu’à ce que les services sociaux les amènent à la maison de transition
« Hogar de Paso Azúa ». De là, ils ont finalement été accueillis dans notre village d’enfants. Notre organisation, Nuestros Pequeños Hermanos
(NPH), a changé la vie d’Hernando, de son frère et de sa sœur. Le processus
d’adaptation a été considérable. Après leur arrivée, les enfants ont d’abord eu des réactions émotives et parfois rebelles. Maintenant, ils se sont épanouis. Les soignants et les psychologues les aident à faire face à leur passé traumatisant. Hernando restera éternellement reconnaissant envers
NPH. Il reçoit des soins médicaux, une alimentation saine, un toit, de l’affection, du soutien et une éducation scolaire. On le voit souvent assis en classe avec un grand sourire.

C’est avec ce même sourire et les yeux qui brillent qu’Hernando pense à son
moment préféré de l’année : Noël. Il est impatient de célébrer son deuxième Noël chez Nos Petits Orphelins.

« Ma famille ne fêtait jamais Noël. Alors l’année passée, mon premier Noël a été magique ! »

Cela n’aurait pas été possible sans l’aide de nos donateurs. Cette année encore, Hernando, Fabio et Leia attendent Noël avec impatience, même si
ce sera différent à cause du coronavirus : Noël sera encore plus placé sous le signe de l’espoir et de la lumière. Hernando espère que la pandémie s’arrêtera bientôt et qu’il pourra retrouver une vie normale. « Joyeux Noël à tous ! », s’écrie-t-il avec son plus grand sourire.

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Mise à jour sur l’ouragan Iota qui ont frappé l’Amérique latine

Depuis la semaine dernière, l’ouragan Iota a causé de nombreux dégâts en Amérique centrale. Le nombre de morts est monté à plus de 30. Après son passage au Nicaragua, l’ouragan s’est transformé en tempête tropicale. Elle a provoqué des glissements de terrain et a fait des milliers de sans-abris, dans les mêmes zones où l’ouragan ETA avait causé beaucoup de dégâts deux semaines auparavant.

Heureusement, nos villages d’enfants au Honduras et au Nicaragua ont eu de la chance et n’ont signalé aucun dégât. Les enfants et le personnel sont également indemnes et en sécurité.

Nous avons immédiatement prêté main forte en faisant don de 1200 kilos de nourriture pour soutenir les personnes affectées au Honduras. Nos enfants organisent en ce moment une collecte de vêtements pour les victimes de la tempête tropicale.

L’impact de nos donateurs pendant le confinement en Amérique latine

Réalisez-vous l’impact que nos donateurs ont eu pendant le confinement en Amérique latine ?

Tant de familles que nous avons pu soutenir… Vous ne pouvez pas imaginer !

La famille Lozano Canales est l’une d’entre elles. Elle vit à Santa Catharina Punula, un quartier pauvre de Guatemala City, où la pollution, les gangs et la drogue font partie de la vie quotidienne. Les sept membres de la famille vivent ensemble dans un petit appartement d’une pièce et partagent deux lits. A cause de la crise du corona, Christina, maman célibataire avec cinq enfants et un petit fils à sa charge, a perdu son emploi de femme de ménage.

Ses filles l’aident en vendant du bois de chauffage et du pop-corn. Les bons jours, elles gagnent 5 euros, juste assez pour nourrir toute la famille pendant une journée. Imaginez… Malgré tous les malheurs qui la frappent, la famille fait preuve d’une énorme volonté.

« Le coronavirus a bouleversé notre vie à tous les égards. Pour l’instant, nous ne survivons que grâce au soutien de NPH, ce qui est une véritable bénédiction pour nous. Mes enfants reçoivent de la nourriture, du matériel scolaire et des produits d’hygiène. J’ai le sentiment que sans votre aide, nous serions perdus en tant que famille », explique Christina.


Merci à tous ceux qui nous soutiennent !

Regardez ici les autres familles que nous avons pu aider avec l’aide de nos donateurs:

Merci. Vous pensez à moi malgré la distance…

Julio, un jeune garçon du village d’enfants de NPH Honduras a perdu sa maman quand il était petit et il vit chez nous avec ses deux frères, car leur famille ne pouvait pas s’occuper d’eux. Il vous a écrit une lettre pour vous dire comment il vit la crise et combien il est reconnaissant pour le soutien de nos donateurs.

 Lisez sa lettre ici:

Bonjour chers amis, Comment allez-vous ? J’espère que vous êtes en bonne santé. Je vais bien, Dieu merci. A cause de la crise du Covid-19 que nous traversons, je me suis non seulement senti protégé, mais aussi soutenu, car j’ai de la famille, des amis et des personnes qui se soucient de moi, comme
vous.

Je suis tellement reconnaissant envers Dieu d’avoir mis sur mon chemin des personnes qui prennent soin de moi sans rien attendre en retour. Merci beaucoup.

Ce que j’aime le plus en confinement, c’est que je peux passer du temps avec notre grande famille NPH. Ce que je n’aime pas, c’est que nous n’avons le droit d’aller nulle part. Nous prions tous pour que cette pandémie soit bientôt terminée, afin que nous puissions revoir notre famille et nos amis.

J’ai fait beaucoup de choses pendant le confinement : lire, dessiner, faire du sport, regarder des films et cuisiner. Je fais les devoirs que les professeurs me donnent et j’ai également des tâches afin de garder la maison propre et mes affaires bien rangées.

Je voudrais terminer cette lettre par un grand « merci » à vous tous. L’amour ne se mesure pas toujours à la proximité, aux cadeaux ou au contact physique. Parfois, l’amour s’exprime lorsque quelqu’un pense à vous, prie pour vous ou quand quelqu’un s’inquiète pour vous malgré la distance. Merci. Vous pensez à moi, même si vous êtes loin et même si nous ne nous connaissons pas personnellement.

Merci pour votre amour.
Julio

Vous pouvez également lire sa lettre en espagnol ICI

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